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Celui qui écoute est semblable à celui qui récite « Choméa’ Ké’oné »

Dans les Halah’ott précédentes, nous avons traité des Bérah’ott à caractère de gratitudes envers Hachem comme la Bérah’a du Gomel. Nous allons maintenant traiter du sujet de Chomé’a Ké’oné à propos du Gomel.

La Guémara dans le traité de Souccott nous enseigne une règle globale concernant tous les Dinim de la Thora qui se font par la parole comme le Birkatt Ha-Mazonn que celui qui écoute est semblable à celui qui récite. Par exemple, une personne qui désire manger une pomme et son ami présent lui aussi est désireux de consommer de la pomme, il suffit que l’un deux récite la Bérah’a à voix haute qu’il ait l’intention d’acquitter son ami et que l’autre écoute afin qu’il soit acquitté. C’est ainsi que nous avons coutume de faire le Chabbat où le père de famille récite seul le Kidouch et le Motsi et les gens présents répondent Amen et ne récitent pas la Bérah’a avant de consommer du fait qu’ils ont déjà été acquittés par la Bérah’a du père de famille par le principe de celui qui écoute est semblable à celui qui récite.

Il en est de même concernant la récitation du Gomel, s’il y a plusieurs personnes qui doivent réciter le Gomel à la synagogue il suffit qu’un seul le récite en ayant l’intention d’acquitter ceux qui veulent être acquitté pour que tout le monde soit quitte du Gomel. Ainsi dans les synagogues sépharades où l’on récite le Gomel après tout voyage de 72 minutes, hors de nos jours cela est très fréquent que les gens travaillent à une telle distance, et il peut même y avoir beaucoup de fidèles qui doivent réciter le Gomel chaque Chabbat, ainsi afin de ne pas agacer le Kahal une seule personne monte au Sefer Thora en annonçant que tout celui qui veut être acquitté du Gomel pense à être acquitté, ensuite la personne récite le Gomel et acquitte tout le reste, car celui qui écoute est semblable à celui qui récite.

Marann écrit dans le Choulh’ann ‘Arouh’ (O’’H’ chap.119)  celui qui récite le Gomel et pense à acquitter son prochain, et son prochain l’a écouté et il a pensé s’acquitter, il est alors quitte de la Bérah’a du Gomel, mais sans avoir répondu Amen à la Bérah’a qu’a récité son ami. Et la raison pour laquelle on doit penser à s’acquitter repose sur le fait que l’accomplissement des Mitsvott requiert l’intention de les accomplir et celui qui fait une Mitsva sans l’intention de la faire n’est pas considéré comme avoir accompli cette Mitsva (bien qu’il existe beaucoup de détail à ce sujet, nous ne pouvons pas les détailler ici), c’est pour cela que celui qui veut être acquitté en écoutant l’autre réciter une Bérah’a doit en avoir l’intention.

Cependant celui qui a déjà récité le Gomel n’a pas le droit de le réciter à nouveau pour acquitter une autre personne.

 

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