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Le malade qui est en danger (3ème partie)

Question : celui qui a transgressé Chabbat pour sauver la vie d’un malade et qu’en fin de compte il s’est avéré que son action n’était pas nécessaire, y a-t-il besoin d’une expiation dans un cas pareil ?

Réponse : celui qui a transgressé le Chabbat en prenant la voiture ou autre non dans le but de sauver une vie, devra après s’être repenti suivre une série d’expiation afin d’éradiquer la faute grave qu’il a commis et alors il est certains qu’Hachem acceptera son pardon. Mais celui qui transgresse Chabbat dans le but de sauver la vie d’un Ben Israël non seulement il n’a pas fauté, mais au contraire il a accompli la Mitsva de sauver la vie de son prochain qui est un commandement positif de la Thora, au point ou nos sages nous enseignent dans le traité de Yoma que s’il faut transgresser pour sauver une vie, cela doit être fait par les grands sages et il n’est pas nécessaire de chercher a le faire par le biais de gens qui ne sont pas érudits cela est d’ailleurs même interdit afin que les gens ne viennent pas à croire qu’il y a tout de même un défaut quelconque dans celui qui transgresse le Chabbat pour sauver une vie.

Il y a des femmes qui avaient pour habitude lorsqu’elles faisaient quelque chose d’interdit généralement le Chabbat, pour accoucher un enfant ou sauver un malade,  de jeûner pour expier leur faute, le Rav ‘Ovadia Zatsal a écrit à leur propos que ce comportement est dédaignable, car la Thora a dit de faire la Brit Mila même le jour du Chabbat si c’est le 8ème jour, nous viendrait il à l’esprit que le Mohel doivent jeûner parce qu’il a fait la Brit le Chabbat ? il est évident que non et il en est de même pour celui qui doit transgresser Chabbat pour sauver une vie.

Même s’il c’est avéré par la suite que ce n’était pas nécessaire comme un homme qui accompagne sa femme à l’hôpital en voiture parce que celle-ci sent des contractions et qu’une fois à l’hôpital la sage femme dis que le moment n’est pas encore venu, cet homme ne doit avoir aucun regret, car il a fait ce qu’il pensait être juste pensant que sa femme devait accoucher de suite, car même en cas de doute s’il a danger nous sommes ordonnés par la Thora de transgresser Chabbat.

Le Choulh’ann ‘Arouh’ nous enseigne de même que si une personne malade a besoin de manger une figue et que 10 personnes sont allées lui cueillir chacun une figue, ils sont tous exemptés de la faute, car ils ont agis selon la volonté de la Thora (on parle d’un cas que l’un ne voit pas l’autre sinon il est évident qu’une fois que l’un d’entre eux a déjà une figue pour l’apporter au malade qu’il est interdit aux autres d’en cueillir une autre), et il revient une récompense à chacun.

Dans le livre Béné Tsione il est traité le cas d’un Rav dont les médecins ont prescrit de manger le jour de Kippour chose qu’il a faite. Par la suite le Rav a commencé à regretter d’avoir mangé surtout qu’il n’a pas ressenti une faiblesse particulière le jour de Kippour, il se demande donc s’il a besoin d’une expiation ? Le Béné Tsione répond qu’il n’y a pas de doute qu’il n’a besoin d’aucune expiation et qu’il avait agi comme la Thora le demande, car il est enseigné dans la Guémara que même si le malade dit qu’il n’a pas besoin de manger et que les médecins disent qu’il doit manger il se doit d’écouter les médecins.

Conclusion : on se doit de transgresser Chabbat même en cas de doute s’il y a un véritable danger.

 

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