Le devoir de l’homme: « marche dans Mes voies et sois parfait »

Il est écrit (Béréshit 17:1-2): « Et l’Eternel apparut à Avram... et lui dit... marche dans Mes voies et sois parfait, et Je maintiendrai Mon alliance avec toi et Je te multiplierai grandement (littéralement: beaucoup beaucoup) ».

1. Comment l’homme peut-il « marcher devant D. »? puisque « la terre entière est remplie de Sa gloire » (Ishaya 6:3). Par ailleurs, quel est le sens de « marcher devant Lui »? S’il était écrit « après Lui » nous aurions expliqué la chose comme l’ont fait les Sages (Sotah 14a, Vayikra Rabba 25:3, Sifri Ekev 11:22) concernant le verset (Dvarim 13:5): « C’est l’Eternel votre D. qu’il faut suivre » à propos duquel ils disent: « Est-il possible pour l’homme de suivre la Présence Divine? N’est-il pas dit (Dvarim 4:24): « Car l’Eternel votre D. est un feu dévorant »? Mais cela signifie qu’il faut suivre Ses voies et se conduire selon Ses qualités. Mais comment marcher « devant Lui »?

2. Il faut aussi comprendre le rapport entre l’expression « marche devant Moi » et « sois parfait », et de manière plus générale, en quoi le fait de marcher « devant Lui » est lié aux versets concernant l’Alliance, comme « Je donnerai Mon Alliance » (ibid. 2), et « Voici Mon Alliance» (ibid. 4), « Et J’établirai Mon Alliance entre Moi et toi » (ibid. 7). Quelle est l’intention de D. lorsqu’Il dit: « Marche  devant Moi (dans Mes voies) »?

L’homme naît en ce monde avec la tâche d’y faire régner la souveraineté de D., surtout après la faute du Premier Homme qui a endommagé la création tout entière en mangeant de l’arbre de la Connaissance. Chacun de nous a le devoir de corriger cette faute, étant donné que l’âme de chaque individu est liée à l’âme de l’Homme (Tikouney Zohar 56, 90b), et de ce fait, toutes les âmes ont goûté de l’arbre de la Connaissance. Même si l’on voulait objecter qu’elles y ont goûté malgré elles, en fin de compte elles jouissent de la faute et par conséquent, elles doivent la corriger et restituer à l’Homme sa grandeur passée, déraciner le mauvais penchant jusqu’à l’arrivée du Messie, qu’il arrive rapidement de nos jours. Amen!

C’est une erreur de croire qu’il est impossible de corriger le monde et de déraciner le mauvais penchant, sous prétexte que le mauvais penchant est une réalité, comme il est écrit (Yob 2:1): « Or le jour arriva où les fils de D. vinrent se présenter devant l’Eternel. Le Satan aussi vint avec eux... » et si le mauvais penchant est ce diable, comment un homme de chair et de sang peut-il lui faire face et vaincre ses stratagèmes? D’autant plus que le mauvais penchant accompagne l’homme dès sa naissance comme il est écrit (Béréshit 8:21): « Les conceptions du cœur de l’homme sont mauvaises dès son enfance », et les Sages disent (Yéroushalmi Brach’ot 3:5, Béréshit Rabba 34:10): « Dès que l’homme sort du sein maternel, il est doté du mauvais penchant ». Comment donc le vaincre?

Cette objection n’a aucune base et aucune raison d’être, pour deux raisons:

1. Nous savons que l’âme est la partie divine émanant d’en Haut, elle a son origine dans le monde supérieur, elle est taillée dans la carrière des âmes, sous le Trône divin (Zohar I 113a, III 29b) et Celui qui insuffle la vie l’a placée dans le corps de l’homme. Si, malgré cela, le corps de l’homme n’est pas brûlé par la lumière divine, qui est un « feu dévorant » (Dvarim 4:24), il est évident qu’il ne sera ni brûlé ni troublé par le feu du mauvais penchant, à condition de pas vouloir l’être, d’autant plus que D. lui vient en aide dans la peine et dans la souffrance.

2. Les Sages disent, à propos du verset: « Son flambeau brillait sur ma tête » (Yob 29:3), que « lorsque l’enfant se trouve dans le sein de sa mère, un ange lui enseigne la Torah et une lumière est allumée au-dessus de sa tête » (Nidah 30b) afin qu’en venant au monde, l’homme soit capable de surmonter et de vaincre le mauvais penchant. Si l’homme n’est pas brûlé par cet ange, il est certain qu’il ne sera pas non plus brûlé par le feu du Satan - le mauvais penchant.

Cela ne dépend que de l’homme lui-même, qui doit choisir entre le bien et le mal, et quel que soit son choix, son âme lui vient en aide, puisque « L’homme est dirigé dans la voie qu’il choisit de prendre » (Makot 10b, Bamidbar Rabba 20:11, Zohar I 198b) et « Les pieds de l’homme sont garants de lui » (Souca 53a, Béréshit Rabba 100:3).

De plus, le mauvais penchant est inclus dans ce qui est désigné comme « très bien » (Béréshit Rabba 9:9), car c’est lui qui aide l’homme à perfectionner sa façon de servir D., comme il est dit (Brach’ot 54a): « De tout ton cœur (écrit Lévav au lieu de Lév), c’est-à-dire avec les deux tendances de ton cœur, la bonne et la mauvaise », et c’est lui qui aide l’homme à perfectionner le monde sous le règne de D. et à éliminer la tyrannie des méchants. En particulier, la Torah le soutient, le protège et le sauve (Sotah 21a), comme l’épée et le bouclier protègent contre les attaques extérieures.

La construction du Temple nous sert d’exemple. D. nous ordonne (Shemot 25:8): « Faites-Moi un sanctuaire », « afin que Je séjourne parmi eux et qu’ils soient appelés de Mon Nom ». Apparemment cela aussi demande à être expliqué, puisque « la terre est remplie de la Gloire de D. » (Ishaya 6:3). Pour quelle raison D. a-t-Il besoin d’un sanctuaire? Moshé lui-même ne l’a pas bien compris (Yalkout Trouma 365, Pessikta). Même si l’on voulait dire qu’effectivement D. souhaitait désigner un lieu spécifique, il reste encore à comprendre pourquoi il n’aurait pas suffi qu’Il fasse résider Sa gloire sur le Mont Moriah, et pourquoi il fallait Lui construire un bâtiment de poutres et de pierres, comme s’Il avait besoin d’un bâtiment pour résider sur la montagne qui porte Son Nom? Nous avons vu que D. a sanctifié le Mont Sinaï pour un temps limité à trois jours, comme Moshé l’a dit à D. (Shemot 19:23): « Tu nous as avertis en disant: défends la montagne et déclare-la sainte ». Il a aussi interdit d’y monter (ibid. 12-13). Tout cela pour un temps spécifique, comme le disent les Sages (Yalkout Shemot 282): « Tant que la Présence Divine est révélée sur la montagne, quiconque touche à son flanc mourra, dès que la Présence Divine se retire, tous ont le droit d’y monter », et il n’y avait là aucun bâtiment. Pourquoi donc faut-il un sanctuaire, et pourquoi n’est-il pas possible de sanctifier le Mont Moriah pour tous les temps, même sans y construire un bâtiment?

Cela cache sûrement des secrets divins merveilleux. Il est le Créateur, Il est le Formateur, Sa gloire remplit le monde, « qui peut Lui dicter son action? » (Kohélet 8:4), « Il réalise toutes Ses volontés » (ibid. 8:3), Il n’est influencé par personne, « il n’en est point d’autre que Lui » (Dvarim 4:35), « Il est Un et Son Nom est Un » (Zach’aria 14:9), Il peut tout, et Son désir est que les âmes qui se sont dégradées en mangeant de l’arbre de la Connaissance retournent à leur condition première et retrouvent ce qui a été perdu par la faute de l’Homme. Et la lumière cachée sera alors restituée à l’avenir (H’aguiga 12a) et le monde retrouvera la perfection qu’il avait lors des six premiers jours de la création.

Tel est le sens du verset « marche dans Mes voies (devant Moi) ». A cause de la faute de l’Homme, toute la création a régressé, et D. se trouve pour ainsi dire « derrière l’homme ». La tâche de l’homme est de corriger ce qu’il a endommagé, c’est ce qui est dit: « Marche devant Moi »: va devant et corrige ce que tu as abîmé, afin que Je puisse unifier le monde sous Mon règne ». Et D. ordonne aussi: « sois parfait ». Cet ordre de D. à Avraham s’adresse, de génération en génération, à chaque homme pour qu’il parvienne à la perfection voulue lors de la création.

En fait, Avraham est le premier à avoir entrepris la réparation du monde après le déluge, comme le disent les Sages (Avot V:2): « Toutes les générations avaient excité la colère divine jusqu’à ce qu’elles soient noyées... enfin vint Avraham, qui reçut la récompense de tous ». C’est pourquoi D. met Avraham en garde justement en lui disant: « Marche dans Mes voies », afin de Me mettre en avant par ton obéissance inconditionnelle. Et D. ajoute (Béréshit 17:2): « J’établirai Mon alliance entre Moi et toi », c’est-à-dire: seuls tes descendants, Israël, et aucune autre nation, sont capables d’opérer cette correction. « Et Je te multiplierai grandement », c’est-à-dire « malgré les épreuves du mauvais penchant, vous vous efforcez de Me servir, et justement à cause du mauvais penchant, votre récompense sera grande. Même s’il vous talonne, vous l’écraserez. C’est pourquoi vous serez doublement récompensés, tout d’abord pour votre volonté de Me connaître, et ensuite pour avoir lutté contre le mauvais penchant et l’avoir vaincu.

D. désire que les Enfants d’Israël construisent justement un sanctuaire, afin de leur faire savoir et bien comprendre que tant que le sanctuaire n’est pas construit, D. se tient pour ainsi dire « derrière ». C’est seulement après la construction du sanctuaire qu’il peut faire résider Sa Présence parmi eux et être pour ainsi dire visiblement présent, et que toute la création retrouvera sa perfection.

Le sanctuaire qui est construit par l’homme lui enseigne qu’il doit se construire lui-même: ainsi nous remarquons (pour ne donner ici que cet exemple) que les quarante-huit planches qui en forment les côtés correspondent aux quarante-huit façons d’acquérir la Torah (Avot VI:6). Cette construction évoque à la perfection le monde créé, et la Présence divine est la manifestation du règne de D. sur le monde.

C’est ce que dit David HaMelech’ (Téhilim 16:8): « Mes regards sont toujours tournés vers D. ».  En servant D., l’homme est toujours tourné vers Lui, il Le place devant lui, et non pour ainsi dire « derrière ».

Tous les versets de cette section qui mentionnent l’alliance sont liés. C’est seulement si les Enfants d’Israël continuent au cours des générations à observer l’alliance conclue avec Avraham, que la correction du monde s’opérera, et alors D. sera « devant eux » pour veiller sur eux et les protéger contre tout malheur.

Remarquons que les forces du mal sont appelées « les arrières », comme écrit à ce sujet le Ari zal, et comme il est indiqué dans le Zohar (Zohar H’adash Ah’arei 59a), parce que le mal atteint toujours l’homme par derrière. C’est pourquoi D. a dit à Avraham « Marche devant Moi » afin que Lui, D., soit derrière lui pour le protéger et pour l’aider à triompher du mal qui le poursuit.

Cela nous permet d’expliquer ce que D. dit à Avraham (Béréshit 12:1): « Quitte ton pays, ta terre natale et la maison de ton père ». D’après les textes de la Cabale, ce commandement s’adresse à l’âme, c’est-à-dire que D. soudoie l’âme pour qu’elle veuille bien quitter le monde de la Vérité pour aller vers la terre, là où Il la destine. C’est pour elle une grande peine que de quitter le monde des âmes et de descendre en ce bas monde.

Lorsque l’âme descend en ce monde, elle quitte sa place auprès de D., sous le Trône de Gloire. Mais elle en souffre, elle craint de se détériorer au lieu de se corriger. C’est pourquoi cette séparation est tellement difficile. Et alors D. apaise l’âme qui descend en ce monde contre son gré, et lui dit: « Marche devant Moi », c’est-à-dire: va dans le monde, et Moi je descendrai derrière toi, afin de veiller sur toi et de te protéger pour que tu puisses parvenir à la perfection. Ensuite il est dit: « Je maintiendrai Mon alliance entre Moi et toi », une alliance éternelle, pour ton bien et ton bénéfice propre. « Je te multiplierai grandement » c’est-à-dire Je multiplierai ta récompense pour avoir surmonté les embûches qui se trouvaient sur ton chemin en vue de te faire faillir dans les épreuves de la vie en ce monde, ce qui te permettra de résider auprès de Moi par le mérite de tes propres efforts et non par une faveur de Ma part. Comment l’âme surmonte-t-elle ces épreuves? Uniquement grâce à l’aide et au soutien de D. qui Se tient auprès de chacun pour lui venir en aide.

Ajoutons que D. demande à l’homme d’étudier la Torah sans arrière-pensée et de s’en tenir à ce qu’elle dit avec crainte et amour, avec abnégation et soumission, pour la faire sienne par les quarante-huit façons d’acquérir la Torah (Avot VI:6) et « pour acquérir la Torah... mène une vie de privations... » (Avot VI:4, Kala 8, Tanna D’Bey Eliyahou Zouta 17). Si bien que l’homme, rempli de la crainte de D., domine effectivement la création jusqu’à pouvoir annuler les décrets du Ciel. De plus, la Torah a été donnée à l’homme, ce qui permet aux décisionnaires de légiférer selon leur sagesse. Ce fut le cas, par exemple, du fourneau de tuiles (Babba Metzyia 59b) au sujet duquel il y avait une divergence d’opinion entre Rabbi Eliézer et les Rabbins, Rabbi Eliézer l’ayant déclaré impur tandis que les Rabbins l’avaient déclaré pur. Bien que Rabbi Eliézer ait été soutenu par une voix venant du ciel confirmant son opinion, Rabbi Yoshoua lui objecta: « La Torah n’est pas dans le ciel » (voir Dvarim 30:12), et que l’on « ne tient pas compte d’une voix qui descend du ciel » pour déterminer la loi. Les Sages témoignent que D. s’exclama alors, plein de joie: « Mes enfants M’ont vaincu! »

De même, au moment du don de la Torah, D. dit à Moshé (Yalkout Shimoni Yithro 285): « Tu as parlé juste », et plus tard, D. a agréé une autre décision de Moshé (Shabbat 87a, Shemot Rabba 19:3), lui disant: « Moshé, tu m’as fait (pour ainsi dire) revivre et Je te suis reconnaissant » (Brach’ot 32a).

Tel est le sens de: « Marche devant Moi »: D. dit à l’homme qu’il parviendra à la perfection du corps, de l’esprit et de l’âme qui lui permettra d’annuler les décrets, comme il est dit: « D. décrète et le juste annule les décrets » (Moed Katane 16b, Shabbat 63a, Babba Metzya 85a). Cette exigence de D. envers l’homme est très difficile à remplir et exige une grande discipline. Mais si l’homme se souvient que ses efforts multiplient sa récompense et lui évitent bien des malheurs, comme il est écrit (Téhilim 97:10): « Il veille sur l’âme de ses serviteurs, les sauve de la main des méchants » et de même (ibid. 121:4): « Il ne dort ni ne sommeille, le Gardien d’Israël! » il sortira vainqueur de la guerre permanente contre son mauvais penchant, et c’est de cette façon que le mauvais penchant aide l’homme à parvenir à la perfection. Sa réussite est alors tellement grande que D. dit: « Mes enfants M’ont vaincu », ce qui est pour Lui une cause de grande joie.

Par ailleurs, le but de l’homme est de progresser et de marcher devant D. jusqu’à ce que le monde ait atteint sa perfection. Toutes les excuses de l’homme qui n’a pas atteint ce but et qui a laissé la Présence Divine derrière lui, sont vaines.

Ce n’est pas sans raison que les Sages ont dit (Yébamot 121b, Vayikra Rabba 27:1, Zohar I 150a): « D. est très pointilleux dans Ses exigences envers Ses proches », et (Bamidbar Rabba 19:10, Tanna D’Bey Eliyahou Rabba 2, Tanh’ouma H’oukat 16): « Les Justes sont punis pour leurs moindres fautes ». Ils sont punis proportionnellement à leur capacité de comprendre et de connaître D., afin qu’ils se rappellent leur tâche en ce monde. « Si quelqu’un est assailli par des souffrances, qu’il examine ses actes. S’il l’a fait et n’a pas trouvé la cause de ses souffrances, qu’il les attribue à ses lacunes dans l’étude de la Torah » (Brach’ot 5a), c’est-à-dire que D. ne punit pas l’homme sans raison, et ce n’est que par amour qu’Il le rappelle à l’ordre, comme il est écrit (Mishley 3:12): « l’Eternel châtie celui qu’Il aime », et (Ishaya 53:10): « D. accable de maladie qui Il désire », car « les souffrances sont pour le bien de l’homme » (voir Menah’ot 53b, Tanna D’Bey Eliyahou Rabba 13). Puisqu’il en est ainsi, l’homme doit examiner ses actes, s’il les a passés en revue et n’a pas trouvé de cause à ses souffrances, qu’il les attribue à une négligence de l’étude de la Torah, ne serait-ce qu’un instant - une négligence qui lui aurait fait oublier son devoir. Vous vous demandez peut-être en quoi abandonner la Torah un petit instant est tellement grave? C’est qu’un oubli aussi infime peut causer un grand dommage à toute la création puisque « D. a consulté la Torah et a créé le monde » (Béréshit Rabba 1, Zohar Trouma 161b), et donc l’existence même de la création dépend de l’existence de la Torah, et la moindre déviation de la Torah cause un grand mal à la création tout entière. De même, la moindre déviation dans nos comportements, comme par exemple le fait de se nourrir sans remercier D. ou jouir de biens matériels inutiles, sans être unis à D., cause un grand tort à la Torah.

« Marche devant Moi » est le but et la raison d’être de l’homme en ce monde, et effectivement Avraham est parvenu à ce but, si bien que les Sages disent de lui (Yoma 28b, Vayikra 2:9) qu’il « a observé toute la Torah, même les ordonnances rabbiniques, comme il est écrit (Béréshit 26:5): afin d’observer Mes commandements, Mes préceptes, Mes lois, et Mes doctrines ».

Nous savons qu’Avraham est parvenu à la perfection, puisqu’il a dit à son serviteur Eliézer (ibid.24:40): « L’Eternel dont j’ai toujours suivi les voies », ce qui signifie clairement qu’il est parvenu à la perfection exigée de celui qui marche « devant D. »

Si nous suivons la voie de nos Patriarches, D. nous aide à parvenir à la perfection et à  préparer le lieu où Sa présence est manifeste, pour être face à nous et nous soutenir, et cela nous aide à corriger nos origines et à inciter le monde à se soumettre au règne de D., selon Sa volonté. Amen! Qu’il en soit ainsi!

 

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