Les épreuves et la crainte de D.

« Ya’akov demeura dans le pays des pérégrinations de son père, dans le pays de Canaan. Voici la descendance de Ya’akov, Yossef âgé de dix-sept ans... » (Béréchith 37:1-2).

Rachi rapporte le Midrach (Béréchith Rabah 84:1): « Ya’akov voulut s’installer tranquillement et c’est alors qu’il fut atteint du malheur de Yossef... la récompense qui est réservée aux Justes dans le monde à Venir ne leur suffit-elle pas, pourquoi veulent-ils aussi vivre tranquillement en ce monde? C’est pourquoi il fut atteint du malheur de Yossef ».

Bien que nous ayons déjà expliqué de différents points de vue le malheur qui atteint Ya’akov, nous n’avons pas épuisé les questions qui se posent.

1. Est-il possible de croire que Ya’akov voulait vivre tranquillement afin de jouir des plaisirs de ce monde et passer son temps agréablement? Ya’akov est « un homme intègre, assis dans les tentes » (Béréchith 25:27), « les tentes de la Torah, où il étudie jour et nuit » (Béréchith Rabah 63:15), et s’il désire la tranquillité, c’est sans aucun doute pour progresser dans le service de D. Il faut donc se demander pourquoi D. l’en empêche?

2. Il faut comprendre la formulation du Midrach: « La récompense qui est réservée aux Justes dans le monde à Venir ne leur suffit-elle pas, pourquoi veulent-ils aussi vivre tranquillement en ce monde? » Ya’akov demandait-il une récompense quelconque pour que D. l’empêche de s’installer dans la tranquillité en ce monde? Quel rapport y a-t-il entre la récompense dans l’autre monde et la tranquillité en ce monde?

3. Est-il vraiment interdit à l’homme d’avoir un peu de tranquillité en ce monde? Est-ce le destin de l’homme de souffrir de grandes peines en ce monde, sans espoir de repos?

4. Le Avodat HaLévi écrit: « Le principe de base est, comme le Ramban l’écrit dans son livre HaEmouna V’Habita’hon, que malgré la promesse de D., Ya’akov craignait d’avoir peut-être commis une faute quelconque (Brach’oth 4a) de n’avoir pas servi D. correctement. Chacun doit servir D. à chaque instant et se réjouir de voir les bienfaits dont bénéficie Israël. Si malheureusement ce n’est pas le cas, il doit s’associer à leurs peines, car « quiconque s’associe aux souffrances de la communauté a le mérite de se réjouir de sa consolation » (Ta’anith 11a) et il doit se conformer aux vertus divines dont il est dit (Téhilim 91:15): « Je suis avec lui dans la peine ». Il faut toujours se méfier d’avoir fauté et de n’avoir pas servi D. comme il convient. Ya’akov avait constamment la crainte de n’avoir pas rempli son devoir. C’est le sens de « il demeura dans la terre des pérégrinations de son père », c’est-à-dire, toujours dans la crainte, car le mot Méguourei, l’habitation, a aussi le sens de crainte comme il est écrit (Téhilim 31:14): « la terreur (Maguor) alentour ». Il craignait de ne pas avoir servi D. comme il convient. Son père aussi était doué de cette qualité de crainte, comme il est dit: « la crainte d’Yits’hak » (Béréchith 31:42) car Yits’hak servait D. avec crainte (voir Zohar III, 302a).

5. Enfin, nous devons comprendre que si la Torah dit: « Telle est la descendance de Ya’akov », il ne s’agit pas seulement de « Yossef... » car Yossef n’est pas le seul descendant de Ya’akov, qui a donné naissance aux douze tribus. Il faut donc se demander pourquoi la Torah distingue Yossef entre tous et le met en valeur?

Pour répondre à ces questions, citons tout d’abord le Midrach (Béréchith Rabah 87:4): « Il arriva après ces faits, que la femme de son maître jeta les yeux sur Yossef » (Béréchith 39:7). Après ces faits (littéralement: « ces paroles »), indique que des pensées quelconques ont précédé ces événements. Les pensées de qui? De Yossef, qui se disait: « Lorsque j’étais chez mon père, il me donnait la meilleure portion et mes frères en étaient jaloux, maintenant que je suis ici, j’avoue que je vis dans le confort. D. lui dit: Tu n’as pas de soucis? Et bien, je vais t’envoyer l’ourse ». Ou bien Yossef s’est dit: « Mon père a été éprouvé, mon grand-père a été éprouvé, et je ne serai pas éprouvé? D. lui dit: Sur Ma vie! Je vais te faire passer une épreuve encore plus difficile que les leurs » (Voir ce qu’écrit Nah’alat Eliézer à ce sujet.)

Pour avoir reconnu devant D. qu’il vivait confortablement et sans épreuve, Yossef fut éprouvé et subit des souffrances. Pourquoi?

Le Ram’hal écrit (Messilat Yécharim, ch. 1): « L’essentiel de l’existence de l’homme en ce monde est son obéissance à la volonté de D. et son courage face aux épreuves ». C’est-à-dire que la raison d’être de l’homme en ce monde est de servir D. en surmontant les épreuves. Les commentateurs (voir H’afetz H’ayim sur la Torah) ont remarqué que le mot Nissayone, épreuve, a un double sens. Outre le sens premier; D. met l’homme à l’épreuve pour savoir s’il est intègre et appliqué dans le service de D. comme le dit David HaMelekh (Téhilim 26:2): « Eternel, mets-moi à l’épreuve, sonde mes reins et mon cœur », ce mot a aussi le sens de Ness, une bannière, comme il est écrit (Ichaya 62:10): « Levez l’étendard pour les nations ». C’est que grâce à l’épreuve, l’homme s’élève de plus en plus (les deux sens sont liés), et ce n’est que grâce aux épreuves que l’homme est sauvé de l’emprise du mauvais penchant et ne se soumet qu’à D.

Le Rabbin Israël Salanter écrit à ce sujet dans son livre Or Israël: « La crainte de D. est nécessaire pour surmonter les épreuves et cette crainte diminue la difficulté de l’épreuve. Lorsque l’homme est éprouvé, sa crainte de D. doit croître et l’étude des livres de morale l’aide ».

Il est interdit à l’homme de s’installer dans la tranquillité en ce monde, car la tranquillité conduit au repos, et le repos conduit à l’autosatisfaction et à l’orgueil d’attribuer ce repos et cette sécurité à ses propres mérites. Chaque homme doit souhaiter: « Que le pied de l’orgueil ne m’atteigne point » (Téhilim 36:12). Et D. ne laisse donc pas l’homme jouir de la tranquillité, et au lieu du repos il affronte des épreuves accompagnées de souffrances et de douleurs qui l’attachent à D. par la crainte.  D. ne désire pas que l’homme soit fier de lui-même, et Il le purifie et le nettoie par les épreuves. D. purifie les Justes en leur faisant savoir qu’en ce monde, ils ne peuvent s’approcher de Lui qu’à travers des épreuves et des souffrances.

Le mot Shalva, tranquillité, a la valeur numérique du mot Asham, culpabilité. En s’installant dans la tranquillité, l’homme risque d’en arriver à commettre des fautes - que ce soit en pensée, en parole, ou par des actes indésirables. C’est ce qui est arrivé à Yossef qui, ayant remercié D. de lui avoir procuré quelque repos en ce monde, a failli commettre le crime d’adultère avec la femme de son maître. Sa tranquillité aurait pu le dévaluer et compromettre son séjour en Egypte, ce qui nous explique pourquoi Yossef fut mis à l’épreuve de cette façon. Sa tranquillité en fut la cause, et l’épreuve a purifié son âme.

Nous pouvons dire aussi que Yossef avait une grande crainte de D., comme il le dit lui-même (Béréchith 42:18): « Je crains D. ». Il savait que les Patriarches n’étaient parvenus à leur haut niveau que parce qu’ils avaient courageusement vaincu toutes les épreuves qu’ils subirent. Yossef aussi désire atteindre de tels sommets, il veut servir D. dans la crainte et accroître ce sentiment par l’épreuve, puisque telle est la raison d’être de l’homme (comme l’écrivent le Ram’hal et le Rabbin Salanter), et donc il demande lui-même à être mis à l’épreuve, en disant: « mes parents furent éprouvés et je ne le serais pas? Et D. l’avertit et lui envoie une épreuve encore plus difficile.

Ya’akov a désiré s’installer dans la tranquillité, mais D. Lui-même ne lui a pas permis le repos qui risquait de l’amener à fauter. Il jouira du repos dans l’autre monde. Pour avoir vaincu les épreuves de ce monde et son mauvais penchant, il parviendra à la vie éternelle dans le monde à Venir.

Le but des épreuves en ce monde (outre l’élévation qui conduit au monde à Venir) est double. D’une part, l’épreuve nous met en garde contre les fautes, même les plus infimes, elle nous empêche de nous reposer en ce monde et d’acquérir des mauvaises habitudes, ce qui nous conduirait à oublier notre dépendance de D. et avoir moins confiance en Lui. D’autre part, elle remplit notre cœur de la crainte de D. qui augmente dans les épreuves, ce qui nous permet d’atteindre la perfection désirée.

Nous apprenons de Ya’akov et de Yossef un principe fondamental (ce qui répond à toutes les questions posées ci-dessus). Ya’akov n’a pas connu de repos dans sa vie, il a seulement eu le désir de s’installer dans la tranquillité, mais D. n’a pas réalisé son désir afin que son sentiment de crainte de D., hérité de son père Yits’hak, n’en soit pas diminué. Il doit continuer à grandir dans la peur et la crainte de D. et il lui est interdit de vivre dans le repos (ce qui répond aux questions 1 et 4). Le sort de l’homme est d’endurer des peines en ce monde, et de supporter bien des souffrances, afin d’augmenter sa crainte de D. et ne pas prendre le risque de fauter (c’est la réponse à la question 3). Il faut servir D. comme Ya’akov, et craindre constamment d’avoir commis quelque faute, et c’est pourquoi « D. administre le remède avant même la maladie » (Méguilah 13b). Il fit en sorte que Ya’akov Le serve avec crainte et soutienne les épreuves, en lui faisant savoir que s’il surmontait les épreuves il parviendrait à la vie éternelle et à la récompense qui lui était réservée. Il lui est interdit de s’installer dans la tranquillité en ce monde (ce qui répond à la question 2), afin de parvenir à la perfection voulue.

C’est pourquoi il est écrit: « Telle est la descendance de Ya’akov, Yossef... » sans mentionner les autres tribus (ce qui répond à la question 5), car « l’essentiel des engendrements des Justes sont leurs bonnes actions » (Rachi Béréchith 6:9), comme il est dit (Yalkout Noa’h 48): « Les fruits des Justes sont les commandements qu’ils pratiquent et leurs bonnes actions ». De même que D. n’a pas laissé Ya’akov vivre tranquillement en ce monde pour ne pas nuire à sa crainte de D. et pour lui permettre de continuer à progresser, de même son fils Yossef, dès qu’il eut un instant de repos, fut mis à l’épreuve sur le champ. « Tout ce qui est arrivé à Ya’akov est arrivé à Yossef » dit le Midrach (Béréchith Rabah 84:6): de même que celui-ci désirait un peu de repos et fut atteint par tant de malheurs, de même celui-là fut reconnaissant de connaître un peu de répit et fut atteint de souffrances et de peines - Ya’akov comme Yossef.

Les épreuves et la crainte de D. chez Ya’akov

En approfondissant ces idées, nous découvrons des trésors. Les Sages disent (Béréchith Rabah 76:9) que pour avoir caché Dina aux yeux d’Essav, Ya’akov fut puni par l’enlèvement de sa fille. Ce qui montre que Ya’akov s’est causé à lui-même ces amères souffrances. Ya’akov savait que le repos lui amènerait des épreuves et des souffrances, et justement il recherchait le repos afin d’être éprouvé dans sa crainte de D. Yossef aussi le savait puisqu’il dit expressément: « Mon père a été éprouvé, mon grand-père a été éprouvé... » Il savait que les épreuves allaient purifier son âme, et c’est pourquoi il remercia D. de lui avoir donné l’occasion d’être éprouvé pour prouver qu’il était capable de surmonter l’épreuve et d’éviter de commettre une faute quelconque afin de se perfectionner dans le service de D.

Combien les paroles de nos Sages sont précieuses. Ils disent (Brach’oth 64a): « Les gens qui s’occupent de Torah n’ont de repos ni en ce monde ni dans l’autre comme il est dit (Téhilim 84:8): Ils s’avancent avec une force toujours grandissante, ils contemplent l’Eternel à Sion ». Nous avons déjà expliqué que les Justes s’occupent dans l’autre monde de ce qui les a occupés en ce monde, ils s’y font les avocats d’Israël et Israël est alors béni d’une large prospérité et de réussite. C’est pourquoi ils ne connaissent pas le repos dans l’autre monde. Mais D. ne leur permet pas le repos en ce monde. Si le but de l’homme, et surtout du Juste, est de servir D. dans les souffrances afin d’augmenter sa crainte de D., il lui est interdit de jouir du repos en ce monde.

« Et maintenant Israël, qu’est-ce que D. te réclame, si ce n’est de Le craindre... » (Devarim 10:12). L’homme doit, lui aussi, prendre le remède avant de tomber malade, et sachant que son sort est de subir des épreuves, il doit s’armer de la crainte de D. et les surmonter.

Inversement, comment un homme qui ne craint pas le Ciel soutiendrait-il les épreuves? Même si dans son cœur il a peur et si l’épreuve est difficile, il est peu probable qu’il ait la capacité de la surmonter. Il faut donc que l’homme vive toute sa vie dans la crainte de D., et c’est alors que les épreuves l’aident à s’élever et à se perfectionner dans le service de D.

« Avraham fut soumis à dix épreuves et les a toutes surmontées » (Avoth 5:3). Après avoir surmonté la dernière épreuve, celle du sacrifice d’Yits’hak, la plus difficile de toutes, il est écrit (Béréchith 22:12): « Maintenant je sais que tu crains D. ». C’est-à-dire, grâce à la crainte de D., tu as pu surmonter cette épreuve et toutes les autres, et maintenant que tu as surmonté l’épreuve la plus difficile et que tu as vaincu, Je sais que la crainte de D. est profonde en toi.

Finalement, il nous reste encore une question, comment l’homme peut-il effectivement parvenir à la vraie crainte de D., tellement nécessaire pour vaincre les épreuves qu’il devra affronter?

Le Mikdach Méat, citant le Dére’h Moché, nous offre une réponse: « D. fait taire tous les arguments du Satan contre Israël, et dans Sa grande miséricorde Il dit: que l’accusateur se taise, que l’avocat de la défense prenne la parole! Mais si l’accusation porte sur un manque de crainte de D. de la part d’Israël, ou un manque de respect envers les maisons de prières, ces « sanctuaires en miniature » (où les gens tiennent des conversations futiles et se conduisent avec légèreté), D. fait taire les arguments de la défense et donne immédiatement au destructeur le droit de détruire par ‘la peste’, Dévèr, qui peut se lire Davar la parole. Car ce sont les paroles vides prononcées dans les maisons de prières et les maisons d’étude qui créent les anges destructeurs, qui anéantissent l’homme comme la peste l’anéantit ».

La synagogue et la maison d’étude, qui s’appellent des « temples en miniature » (Méguilah 29a) sont des lieux privilégiés où l’on peut ressentir la crainte de D. comme il est écrit: « J’ai été pour eux un petit sanctuaire » (Yé’hezkel 11:16). Il faut savoir que là, lorsque dix hommes sont réunis, la Présence de D. est la plus perceptible (Sanhédrin 39a; voir aussi Zohar I 80a; III 126a). Celui qui comprend que le règne de D. s’étend sur tout et que Sa gloire se trouve partout, surtout dans la synagogue, sait qu’il ne peut pas Lui échapper. Comment ne serait-il pas rempli de crainte et de honte en bavardant dans un lieu saint? La punition de celui qui prononce des paroles vaines dans une synagogue est lourde (voir Zohar II, 131b). Lorsque le cœur de l’homme est pénétré de cette crainte et que son âme est pure, il sait ce qu’il doit faire. Il sait qu’il doit se conduire correctement en tout lieu, surtout dans une synagogue qui est sanctifiée par la Présence Divine, et il ne pourra pas se permettre de converser à l’heure de la prière, face à D.  Serait-il insensible à ce point?

L’homme lui-même est un petit sanctuaire, comme il est écrit « Faites-Moi un sanctuaire que Je réside parmi vous » (Chemoth 25:8), au fond du cœur de chacun de vous. Il est possible de dire que tel est le sens du verset: « Maintenant, Israël, qu’est-ce que l’Eternel ton D. te demande, si ce n’est de Le craindre », c’est-à-dire que D. exige quelque chose qui est en toi, qui fait partie de toi, la partie divine que tu portes en toi. Il te demande de Le craindre, de sentir à chaque instant et à tout moment Sa présence, et alors la crainte sera plus vive, et tu seras capable de surmonter toutes les épreuves, tous les jours de ta vie.

Nous pouvons maintenant expliquer la question du Talmud (Brach’oth 33b): « Est-ce que la crainte de D. est une chose tellement simple? » Au contraire, c’est une grande chose qui permet de surmonter toutes les épreuves! Et le Talmud explique: « Pour Moché, c’est une chose simple ». Mais nous, gens simples, nous devons renforcer notre crainte de D.

Mais cela ne suffit pas. Il faut sentir la réalité de D. en tout lieu et à tout moment, surtout dans « le sanctuaire en miniature », comme il est dit: « J’ai toujours devant mes yeux la Présence de D. » (Téhilim 16:8). C’est  en ressentant la Présence de D. qu’on en vient à Le craindre. « Lorsque l’homme réalise que le Saint, béni soit-Il, dont la Gloire remplit le monde, se tient au-dessus de lui et voit tout ce qu’il fait, il est certain qu’il se remplira de crainte et de soumission à l’égard de D. » (Kitsour Choul’han Aroukh 1:1). C’est ce qui est écrit (Yérémia 23:24): « Quelqu’un peut-il se cacher dans un lieu occulte sans que Je le voie? dit l’Eternel. Est-ce que Je ne remplis pas le ciel et la terre? » La crainte de D. est un commandement de la Torah (Séfer Ha’hinou’h 432), et nous empêche de fauter, nous soutenant et nous permettant de vaincre toutes les épreuves.

C’est une leçon de conduite pour chacun. Si notre cœur est rempli de la crainte de D., si nous ressentons toujours Sa présence planer sur nous, si nous sommes prêts à accomplir Sa volonté, notre crainte ira croissant et se renforçant. L’homme doit savoir que ce monde est fait de multiples épreuves dont le but est de le renforcer et de l’élever (Zohar I, 140a-b), afin de lui procurer tous les bienfaits. Il faut accepter tout ce qui arrive avec amour et avec joie, et se fortifier dans la crainte de D. pour Le servir avec joie et sincérité. Amen.

Quelle est la conduite à tenir?

L’épreuve et la crainte de D. sont inséparablement liées l’une à l’autre, mais l’essentiel de la crainte de D. se ressent dans les synagogues et les maisons d’étude. Il est interdit d’y avoir des conversations futiles et de s’y conduire avec légèreté. Il faut en respecter la sainteté et ne pas imiter ceux qui dédaignent ce « sanctuaire en miniature ». Même dans les synagogues, les épreuves sont nombreuses et il faut les surmonter, ce qui permet de s’élever dans le service de D., dans le sens où il est dit: « Levez la bannière sur les nations ».

 

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