De la sainteté des parents dépend celle des enfants

Il est écrit : « Soyez saints, car Je suis saint, moi l’Eternel » (Lévitique 19, 2-3), et tout de suite après : « Que chacun craigne son père et sa mère ». Plusieurs questions se posent : 1) Peut-on exiger de l’homme, qui n’est que chair et sang, d’atteindre une sainteté comparable à celle de Dieu ? et 2) Quel rapport y a-t-il entre la mitsvah d’être saint (ce qui signifie, selon Rachi (cf. Vayikra Rabah 24, 7), s’écarter de l’impudicité et de la faute, et selon Ramban (cf. Yébamoth 20a), se sanctifier dans ce qui est permis), et celle de craindre son père et sa mère ?

Mon jeune fils Moché Aharon Yéhochoua m’a répondu sur le premier point que bien qu’il soit impensable d’atteindre la sainteté de Dieu (Rambam Yessodoth Hatorah ch. 1 et 2), il faut faire un effort suprême pour se sanctifier dans toute la mesure du possible. Et c’est ce que les Sages ont dit à ce propos : « Soyez saints, est-il concevable que ce soit comme Moi ? C’est pourquoi il est écrit : Car Je suis saint, ma sainteté est supérieure à la vôtre » (Vayikra Rabah 24, 9). Le verset poursuit : « Je suis l’Eternel votre Dieu », ce qui rappelle l’idée contenue dans l’expression du Zohar : « Celui qui donne le souffle le donne de Lui-Même », pour enseigner à l’homme que tout effort dans la sainteté, si grand soit-il, n’est qu’un souffle de vent par rapport à Dieu.

Cependant la Torah nous enseigne que la sainteté consiste principalement à s’écarter de l’impudicité et qu’il faut y investir tous ses efforts. De quelle façon ? L’homme doit méditer sur le fait que de même qu’il est venu au monde sans vêtements, on ne lui fait un linceul que pour préserver son honneur (Moed Katan 27b, Ketouboth 8b), afin qu’il ne se trouve pas dans une situation dégradante après sa mort. La même chose s’applique également au domaine spirituel : il est venu au monde en état de dénuement total, et la meilleure façon de s’améliorer est de fuir l’impudicité et d’être toujours couvert. S’il se couvre spirituellement et se garde des relations interdites, il sera aussi couvert au moment où il sortira du monde sans péché (Baba Metsia 107a), pour ne pas être dégradé dans le monde à venir.

Pourquoi est-il donc si capital de s’éloigner de l’impudicité ? Il me semble qu’en la matière, la force des instincts est telle que même lorsqu’on se marie selon les règles de la Torah, il faut sans cesse être sur ses gardes, car d’une chose permise on risque d’en arriver à une attitude de légèreté et à des désirs interdits. Tout est donc déjà là en germe dans le mariage. Ce qui éclaire parfaitement le lien entre la mitsvah d’être saint et celle de craindre son père et sa mère : c’est que la racine de la sainteté des enfants se trouve chez les parents. Si depuis le tout début l’enfant révère son père et sa mère, c’est un signe que ceux-ci ont énormément investi dans son éducation, en manifestant leur foi dans le Créateur qui dirige le monde et a donné la Torah où il est dit : « Que chacun craigne  son père et sa mère ». A ce moment-là il se comporte comme eux, car « ce qu’un enfant raconte dans la rue, il l’a entendu de son père ou de sa mère » (Soukah 56b, voir Rachi), et il témoigne par son attitude la sainteté avec laquelle se comportent ses parents dans tous les détails de leur vie.

Par conséquent, l’enfant qui a grandi dans un tel foyer possède les forces nécessaires pour atteindre le niveau de « soyez saints – éloignés de l’impudicité », et il mérite d’arriver à la sainteté du Chabath (également cité dans le même verset), le mot Chabath signifiant cesser tout travail. Tout dépend de l’éducation que l’enfant reçoit de ses parents : en y ajoutant l’observance du Chabath, par laquelle il manifeste sa foi en Dieu, Créateur exclusif du monde, il peut obtenir la sainteté et la distinction, l’une dépendant de l’autre. Alors A’harei Mot Kedochim, même après la mort de ses parents, il continuera à suivre la voie de la sainteté, car tout lui vient de leur propre sainteté et de l’influence qu’ils ont eue sur lui.

On peut citer à l’appui de cette idée la michnah du Tanna Akabia ben Mehalalel : «  D’où viens-tu, d’une goutte fétide, où vas-tu, etc. » (Avoth 3, 1). Pour s’éloigner de l’impudicité et se sanctifier dans ce qui est permis, il faut se rappeler cette goutte qui provient des parents, ce qui évoque « Que chacun révère son père et sa mère », ainsi que la fin de tout homme, qui est la mort (Bérakhoth 17a). Cela mènera à la sainteté, en passant par « devant Qui tu devras rendre des comptes », ce qui équivaut à « Observez mes Chabath », il s’agit de tout observer pour avoir une réponse à donner au Créateur. Rabbi Avraham Azoulaï écrit à ce propos qu’il faut regarder les trois choses à la fois pour qu’elles nous protègent de la faute, car si l’on n’en regarde qu’une ou deux, on n’arrivera pas à vaincre ses instincts et on retombera dans le péché. Mais les trois ensemble peuvent nous rendre saints pendant toute la vie.

Dans le même ordre d’idées, on peut expliquer ainsi le verset « Que chacun craigne son père et sa mère » : il s’agit des parents eux-mêmes. Au moment où ils s’unissent saintement et purement, ils doivent prendre garde à craindre le père et la mère, à savoir l’Eternel (Bérakhoth 35b) et la sainte Torah (Bemidbar Rabah 10, 9). Dans ce cas, le corps et l’âme de l’enfant se forment dans les meilleures conditions, et il peut facilement arriver à la sainteté et à l’amour de Dieu et de la Torah. De plus, même après la mort de son père il continuera à le respecter, ainsi qu’il est dit : « le fils se lève à la place de son père » (voir Erouvin 70b, Rachi sur Ketouboth 92a, passage qui commence par ke ba’al ‘hov). Non seulement il dit le kadich pour l’élévation de son âme, mais dans toutes ses actions il sanctifie le Nom de Dieu en public.

Hélas aujourd’hui, à cause de nos nombreux péchés, les enfants n’ont plus aucun respect envers les parents, ce qui nous avait été prédit pour la période précédant l’arrivée du Machia’h (Sotah 49b). A mon humble avis, cela provient de ce que les parents eux-mêmes n’observent aucune réserve, ni pour s’unir ni dans le reste de ce qui se passe à la maison, si bien que les enfants se révoltent parce qu’ils n’ont pour eux ni estime ni respect. Même après leur mort, les enfants continuent à mal se comporter et à ne pas leur manifester plus de respect que de leur vivant, au point qu’ils finissent par se révolter contre Dieu aussi. Tout cela se tient. Au début, il faut accomplir « Que chacun craigne son père et sa mère », et cela mène à « vous observerez mes Chabath », ce qui pèse autant que d’observer toute la Torah et toutes les mitsvoth (Yérouchalmi Bérakhoth 1, 5, Chemoth Rabah 25, 16), car étant l’essentiel de la foi en Dieu, cette mitsvah peut mener à la sainteté. C’est pourquoi dans la parachat Kedochim la Torah enjoint de s’éloigner de l’impudicité, et nous informe de la sévérité des châtiments encourus par ceux qui s’y adonnent. De plus, elle met également en garde contre la consommation de nourritures interdites (dans la parachat Chemini), ainsi qu’il est dit : « Vous vous rendriez impurs (nitmétem) par elles » (Lévitique 11, 43), ce qui fait dire à la Guemara (Yoma 39a) « Vous vous rendriez insensibles (nitamtem) », car ce sont des choses qui obstruent le cœur, étant contraires à la sainteté et la pureté qui conviennent. Chacun doit prendre soin de ne pas s’y laisser entraîner, sans quoi il se conduit comme un animal. Ce n’est pas par hasard que tous les peuples qui n’ont pas la Torah et n’observent pas les sept lois des descendants de Noé (Baba Kama 38a) sont considérés comme des animaux ou même pire, ainsi qu’il est écrit : « Restez assis ici avec l’âne », à savoir « Vous qui êtes semblables à l’âne » (Yébamoth 62a, Nidah 17a, Vayikra Rabah 20, 2, Pirkei Derabbi Eliezer 31).

Je l’ai constaté de mes yeux cette semaine en prenant le train avec mon assistant. En face de moi se sont assis un père et ses deux fils, non-juifs, qui se sont mis à proférer les pires obscénités. Le père s’amusait de ce que racontaient ses fils, ainsi d’ailleurs que tous les autres non-juifs du compartiment, bien qu’au début ces façons de parler les aient choqués. Au bout d’un moment, eux aussi se sont mis à rire de ce spectacle gratuit... alors que mon assistant et moi-même étions au supplice, car nous n’avions nulle part où nous enfuir.

Nous avons malgré tout réussi à nous boucher les oreilles pour ne pas les entendre (voir Ketouboth 5b), et nous avons étudié la Torah dans la peine. C’est vraiment un acte du Satan qu’au lieu de deux heures d’étude dans le calme on nous ait octroyé deux heures d’étude dans la souffrance, comme dans le cas de Jacob qui voulait s’installer dans la sérénité quand les soucis causés par Joseph se sont mis à l’assaillir (Béréchith Rabah 84, 1). A ce moment-là, je me suis dit en moi-même : « Maintenant, dis la bénédiction « qui ne m’a pas fait non-juif » sans le nom de D, et demain tu la diras avec concentration en disant le nom de Dieu.. ». Tout ce que nous avons vu et entendu était vraiment terrible, et ils finiront par crever comme des bêtes, Dieu effacera leur souvenir, et leur châtiment futur sera terrible.

Par conséquent sans Torah et sans sainteté, il est impossible de dominer les instincts sensuels. Or comme la plupart des grands principes de la Torah dépendent de cette parachah de sainteté (Torath Cohanim Lévitique 19, 1, Vayikra Rabah 24, 5), et que sans elle il n’y a rien du tout, elle a été dite devant toute la communauté, pour que cela soit annoncé à tous les benei Israël, car celui qui prend des précautions même dans ce qui lui est permis finira par devenir saint et pur. On trouve déjà cette idée à propos de Rabeinou Hakadoch (Chabath 118b) qu’on appelle « kadoch » (« saint ») parce qu’il n’a jamais mis la main sous sa ceinture, et s’il faisait attention à une chose comme cela, il est évident qu’il était méticuleux dans tous le domaines. D’ailleurs malgré sa grande richesse, au moment de sa mort il a dressé les dix doigts vers le ciel en disant  à Dieu : « Tu sais parfaitement qu’avec ces dix doigts, j’ai mis tout mon effort dans la Torah, et que je n’ai pas joui de ce monde même du petit doigt » (Ketouboth 104a, Tana Debei Eliahou 26). On voit donc que l’attention qu’il mettait à s’écarter de toute occasion de faute a mené Rabbi à ne pas profiter du tout même de ce qui était permis, y compris de la nourriture, car il ne mangeait que des radis et de la laitue (Avodah Zarah 11a), à savoir des aliments simples utilisés par les pauvres, tout cela parce qu’il était plongé dans la Torah, qui l’a mené au summum de la sainteté.

Tout ce que nous avons vu jusqu’à présent concernant la sainteté des parents au moment de leur mariage (ainsi que de leur union) éclaire la question suivante : Pourquoi celui qui épouse une femme ne dit-il pas la bénédiction « chehe’heyanou » (Halakhoth Ketanoth I, 7), comme sur toute chose nouvelle (Bérakhoth 59b, 60a), alors que la femme est elle aussi une acquisition, qu’il a faite au moyen de la ‘houpa et des kidouchin (la Michnah dit explicitement : il y a trois moyens d’acquérir une femme (Kidouchin 1, 1)).

J’ai pensé à deux réponses possible. La première, c’est qu’on ne dit « chehe’heyanou » que pour quelque chose de neuf qui est appelé à vieillir et à s’user, ce qui n’est pas le cas de la femme, qui doit toujours paraître nouvelle aux yeux de son mari. La deuxième, c’est que la raison pour laquelle on dit « chehe’heyanou » est qu’on a l’intention de jouir de l’objet en question. Cela ne s’applique pas à l’homme qui épouse une femme, car bien qu’elle soit nouvelle pour lui et lui soit permise, il doit toujours veiller à se sanctifier dans ce qui lui est permis (Yébamoth 20a). Ainsi, Rabbi Eliezer accomplissait la mitsvah comme si un démon l’y obligeait (Nédarim 20a). Il n’y a donc pas lieu de dire « chehe’heyanou », l’union de l’homme et de la femme étant un acte très sérieux qui doit s’accomplir saintement et purement, et uniquement pour le bien des créatures, non par plaisir personnel. Elle doit faire ressentir à l’homme l’immense bonheur de Dieu au moment où il a créé l’homme, but de la Création (voir Sanhédrin 37a), ainsi que la joie de prolonger l’acte créateur, tout cela par la force du Tout-Puissant, pour réunir le Saint béni soit-Il et la Chekhinah, et non pour un quelconque plaisir personnel. Il serait donc déplacé de dire « chehe’heyanou ».

En ce qui concerne la première raison (on ne peut pas dire « chehe’heyanou » parce que la femme doit sans cesse paraître nouvelle aux yeux de son mari), on comprend parfaitement le verset cité dans les mariages : « La voix de la joie et la voix de l’allégresse, la voix du marié et la voix de la mariée » (Jérémie 7, 34, Ketouboth 8a). Ces voix doivent toujours se faire entendre, même quand on est marié depuis longtemps, elles doivent persister pendant toute la vie [comme l’a dit le Imrei Emeth de Gour sur les mots : « Quand il occupera le siège royal » (Deutéronome 17, 18), verset qui peut être compris comme « Et il sera comme le jour de son accession au trône », car un marié est semblable à un roi (Pirkei Derabbi Eliezer fin du ch. 16), et on doit rester toute sa vie comme un jeune marié]. La voix des époux se fera entendre dans la Torah, voix qui a toujours été en honneur en Israël, sans quoi il pourrait s’ensuivre des dégâts (« KiLKouL »), mot formé des mêmes lettres que KoL ‘hatan véKoL kalah (la voix du marié et la voix de la mariée). Ce n’est pas par hasard qu’on pardonne au marié toutes ses fautes (Yérouchalmi Bikourim 3, 3) : lui aussi ressemble à un homme nouveau, et il est écrit « Quand un homme prend une femme nouvelle » (Deutéronome 24, 5).

On réjouit donc les jeunes époux (Bérakhoth 6b) par de la musique et des danses, on chante devant eux « la mariée est belle et gracieuse » (Ketouboth 16b, Kalah 10), on leur rappelle aussi comment s’est passée la cérémonie pour le premier homme, quand Dieu Lui-Même a réjoui le couple avec ses garçons d’honneur (Erouvin 18b), par la bénédiction : « Comme Tu as réjoui Ta créature dans le jardin d’Eden », l’ange Michaël étant alors garçon d’honneur d’Adam (Béréchith Rabah 8, 15). On leur explique quel immense mérite ils ont d’être associés à l’Eternel dans la Création (Kidouchin 30b, Kohélet Rabah 5, 13) et de prolonger l’acte créateur en engendrant une descendance selon la volonté de Dieu, leur participation étant le corps de l’enfant, et celle de Dieu son âme (Nidah 31a).

On fait tout cela pour leur montrer la lourde responsabilité qui repose sur eux, et leur devoir de se comporter en fidèles associés. Au moment où ils s’unissent, ce n’est pas à eux-mêmes qu’ils doivent penser mais au troisième partenaire, en lui étant reconnaissants des forces qu’Il leur donne. Alors tout se passera avec une grande ferveur et sans aucun dégât (« KiLKouL »). Les deux raisons n’en font donc qu’une en réalité : le jeune époux doit considérer sa femme comme nouvelle pendant le restant de ses jours, et les détails de la cérémonie sont là pour leur rappeler à tous deux de s’élever en cherchant à faire la volonté de Dieu plutôt que de rechercher leur propre plaisir.

Ajoutons encore ceci : pourquoi y a-t-il une obligation de réjouir les mariés ? C’est parce qu’au moment du mariage, ils redoutent la vie elle-même, dont ils n’ont pas encore l’expérience, et risquent de tomber dans le désespoir et la tristesse. C’est pourquoi cette nuit-là on les réjouit, ce qui annule beaucoup de mauvais décrets, non seulement pour eux mais pour tous les participants (qui s’appellent également « garçons d’honneur », selon tous les livres saints).

La Torah évoque toutes ces idées dans le passage sur l’homme qui a blasphémé. Le verset dit : « Le fils d’une femme israélite est sorti, etc. » (Lévitique 24, 10). Qui était sa mère ? « Le nom de sa mère était Chlomit bat Divri de la tribu de Dan » (Ibid. 11). Comment pareille mésaventure était-elle arrivée à Chlomit ? Elle est due, nous disent les Sages (Vayikra Rabah 32, 5), à sa propension au bavardage (signalée par son nom, bat DiVRi). Elle entamait la conversation avec tout le monde, c’est pourquoi est sorti d’elle un fils qui a fini par mal tourner. Il avait beau avoir été témoin des miracles qui ont accompagné le don de la Torah, cette mauvaise racine lui est malgré tout restée de sa mère, au point qu’il s’est totalement détourné de la Torah.

Quand il est écrit « Soyez saints (...) que chacun révère son père et sa mère », cette expression a un double sens : il s’agit à la fois des parents biologiques et des parents spirituels, à savoir l’Eternel et Sa Torah. L’homme doit sentir que ses origines sont saintes, et agir en conséquence. Or tout cela dépend de la réserve et de la sainteté de ses parents biologiques.

Ce n’est pas par hasard que le verset dit : «  Tu as distingué aujourd’hui l’Eternel (...) et l’Eternel t’a distingué à Son tour » (Deutéronome 26, 17-18), ce que Rachi explique ainsi : « C’est une notion de séparation et de distinction, tu t’es séparé des dieux étrangers pour suivre Dieu, et Il t’a séparé pour lui des peuples de la terre afin que tu sois son peuple de prédilection », ainsi qu’il est écrit : « Vous serez pour moi un peuple de prédilection entre tous les peuples » (Exode 19, 5). Tout cela provient de ce que les benei Israël ont pris leurs distances par rapport à l’impudicité, sans prendre exemple sur les autres peuples, c’est pourquoi Dieu les a séparés pour être un peuple de prédilection (le mot « prédilection », segoulah, évoque le mot segol, signe composé de trois points : il est possible que ces trois points soient un enseignement sur les trois associés dans la création de l’homme...).

Après avoir écrit tout cela, j’ai trouvé des merveilles dans le saint livre ‘Hidouchei HaRim de Rabbi Yitz’hak Méïr de Gour, sur la parachat Be’houlotaï : « Chacun doit s’efforcer de sanctifier sa maison, ainsi qu’il est écrit : « Si un homme a consacré (« sanctifié ») sa maison » (Lévitique 27, 14) ; ensuite seulement il pourra arriver à la sainteté, en effet nous disons : « l’alliance que Tu as scellée dans notre chair » et ensuite seulement : « la Torah que Tu nous a enseignée », car c’est cela le principal, le fondement ». Cette idée s’accorde admirablement avec ce que nous avons dit, à savoir que tout dépend de la sainteté des parents à l’intérieur du foyer, et que c’est cela l’essentiel du judaïsme.

 

La sainteté d’Israël et ses conséquences
Table de matière
La Torah et l’humilité sont les fondements de la sainteté (La grandeur de la fête de Pessa’h

 

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