L’étude de la Torah et l’exigence face à la médisance

Il est écrit : « Ne va pas colporter le mal dans ton peuple » (Lévitique 19, 16). Rachi parle très longuement à ce propos de la médisance, car on passe d’un endroit à l’autre pour raconter, et on mange quelque chose, car on reçoit de la nourriture de celui dont on a parlé. Ainsi on se donne beaucoup de mal pour propager des médisances de l’un à l’autre (voir aussi Ketouboth 46a), et c’est ce qui est écrit : « Ne va pas colporter le mal dans ton peuple », ne te donne pas de mal pour apprendre des choses mauvaises sur ton prochain, et ne te donne pas de mal pour aller médire de lui. Voir également à ce propos ce qu’écrit le Zohar (III 128a).

On sait qu’il ne faut se donner du mal que pour étudier la Torah, ainsi qu’il est écrit « Si vous marchez dans Mes statuts et si vous gardez mes mitsvoth » (Lévitique 26, 3), à savoir : « si vous étudiez la Torah dans l’effort » (Torath Cohanim Ibid.). Cette étude est un devoir pour tout juif, et lui vaut l’aide du Ciel. Mais pour ce qui est de la crainte du Ciel, c’est une recherche, ainsi qu’il est écrit : « Et maintenant, Israël, qu’est-ce que l’Eternel ton Dieu demande de toi, sinon de Le craindre ? » (Deutéronome 10, 12). Cette demande est une recherche, ainsi qu’il est écrit : « Homme, on t’a dit ce qui est bien et ce que Dieu recherche en toi » (Michée 6, 8, et voir à ce propos ce que dit la Guemara  dans Makoth 24a). Il est également dit : « Ainsi parle l’Eternel à la maison d’Israël : Recherchez-moi et vous vivrez ! » (Amos 5, 4). Par conséquent l’homme doit rechercher la crainte du Ciel et les bonnes qualités, et mettre tous ses efforts dans l’étude, il vaincra ainsi l’effort qui va dans l’autre sens et la recherche de la médisance.

 

La grandeur de l’étude et des mitsvoth dans un lieu de Torah
Table de matière
PARACHAT BAMIDBAR

 

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