La techouva, jusqu’au trône de gloire
« Grande est la techouva, qui atteint jusqu’au trône de gloire ! » affirment nos Sages (Yoma 86a), se basant sur le célèbre appel du prophète (Hochéa 14:2) : « Reviens Israël jusqu’à l’Eternel ton D. ». De fait, chaque Juif dispose de cette possibilité de se repentir totalement et de se rapprocher de D. Confirmation du Midrach (Chemot Rabba 23:11) : « [les enfants d’] Israël, même s’ils fautent, se repentent. » En d’autres termes, l’option de la techouva est accordée à tous, reste toujours ouverte.
Pourtant, le maître de Rabbi Meïr, affublé du surnom « A’her – l’Autre », avait entendu une proclamation divine semblant lui signifier le contraire : « Revenez, fils rebelles, sauf A’her ! » (‘Haguiga 15a) Comment expliquer cette exception ?
En approfondissant la suite de ce passage du Talmud concernant cet homme, nous pourrons expliquer ce paradoxe.
« Après qu’il eut mal tourné, A’her demanda un jour à Rabbi Meïr : Que signifie le verset (Iyov 28:17) : “Ni or ni verre ne peuvent rivaliser avec elle ; aucun vase d’or n’a sa valeur” ? » Et Rabbi Meïr de répondre : « Il s’agit des paroles de Torah qu’il est aussi difficile d’acquérir qu’un vase d’or et aussi facile de perdre qu’un récipient en verre. » A’her ajouta : « Ton maître, Rabbi Akiva, n’a pas enseigné ainsi. D’après lui, même si ces récipients en or ou en verre se brisent, il demeure possible de les réparer. Même si un érudit s’est égaré, il peut “recoller les morceaux”. » « Même toi tu peux revenir ! » renchérit Rabbi Meïr. « J’ai entendu une voix derrière le voile proclamer : “Revenez, fils rebelles, sauf A’her !” », rétorqua alors ce dernier.
On ne peut manquer de s’étonner du fait qu’A’her semble ici solliciter de Rabbi Meïr une interprétation déjà entendue de Rabbi Akiva, comme le lui fait d’ailleurs remarquer son interlocuteur.
En outre, pourquoi la Guemara insiste-t-elle sur le fait que ce dialogue eut lieu après la dérive d’A’her ? C’est pourtant évident puisque la voix céleste rapportée par ce dernier semble en exclure la techouva ! En outre, le fait qu’il soit mentionné sous le pseudonyme d’A’her dès le début de ce passage est éloquent puisque ce surnom ne lui fut donnée que suite à sa déliquescence.
Au départ, Rabbi Meïr donne une interprétation du verset différente de celle de son maître. Pourtant, il connaissait certainement l’analyse de celui-ci. Le cas échéant, pourquoi n’a-t-il pas rapporté, selon les conventions, les propos de son maître puis sa propre réflexion ?
En rapportant les paroles de Rabbi Akiva, A’her semble se distancier de l’interprétation de Rabbi Meïr. Pourquoi ?
Que signifie l’expression « même toi », employée pour encourager A’her au repentir ?
Avant de répondre à toutes ces questions, nous allons élargir le champ de nos investigations, notamment en nous penchant sur la suite de cette page de Guemara (‘Haguiga 15a). Nos Maîtres nous y enseignent qu’un Chabbat, A’her avançait, juché sur son cheval, tandis que Rabbi Meïr le suivait à pied, pour apprendre la Torah de sa bouche. Soudain, A’her lui dit : « Meïr, reviens en arrière, car j’ai évalué d’après le nombre de pas de mon cheval que nous sommes arrivés à la distance maximale qu’il est permis de parcourir à pied. » « Toi aussi, reviens en arrière », rétorqua Rabbi Meïr. « Ne t’ai-je pas déjà dit que j’ai entendu une voix de derrière le voile, qui disait : “Revenez mes fils rebelles, sauf A’her ?!” », fut la réponse sans appel de ce dernier.
Cette anecdote appelle aussi plusieurs questions : comment Rabbi Meïr put-il s’aventurer à étudier la Torah auprès d’un tel individu ? En guise d’explication, nos Sages répondent (ibid. 15b) : « Rabbi Meïr avait trouvé une grenade ; il en mangea le contenu et en jeta l’écorce. » Mais n’est-il pas risqué de côtoyer ce genre d’individu dégénéré en se disant qu’on n’en retirera que la « substantifique moelle » – la Torah – tandis qu’on jettera l’écorce ?
En outre, nos Sages soulignent la grandeur de la techouva, par laquelle les fautes préméditées sont transformées en mérites, qui prolonge la vie de l’homme, amène la Délivrance, apporte la guérison au monde, atteint jusqu’au trône de gloire et déchire tout mauvais décret pesant sur l’homme, pour ne citer que quelques unes de ces vertus (Yoma 86a et b). Pourquoi les portes de la techouva furent-elles fermées à A’her ?
Comment comprendre par ailleurs, alors même qu’il transgresse le Chabbat en public, qu’A’her se soucie d’empêcher son élève, Rabbi Meïr, de suivre son exemple ? N’est-ce pas contradictoire ?
Plus étonnant encore est le fait qu’A’her ait eu la grandeur d’entendre une voix derrière le voile divin, d’une source aussi sainte. Dans le Talmud de Jérusalem (‘Haguiga 9:2), il est précisé qu’il perçut cette voix émanant du Saint des Saints. Comment concilier cette élévation avec sa dégénérescence ?
La Guemara propose plusieurs pistes expliquant sa dégradation. Dans Kiddouchin (39b), il est ainsi précisé qu’un homme était monté en haut d’une citadelle, conformément aux injonctions de son père, afin de lui ramener une portée d’oisillons après avoir chassé leur mère, mitsva censée assurer la longévité (cf. Devarim 22:7 : « et tu verras se prolonger tes jours »). A son retour, il tomba et mourut. Témoin de la scène, A’her s’était exclamé ; « Où sont les bons jours et la longévité de celui-ci ? » Autrement dit, ce qui intéressait A’her, c’était la récompense. En l’absence de récompense visible, il tourna mal et se mit à pécher.
D’aucuns affirment qu’il aurait dégénéré en voyant la langue de Rabbi ‘Houtspit « l’interprète » – dont le rôle était de répéter à voix haute les enseignements de tous les Sages –, traînée à terre après un porc, et se serait exclamé : « Une bouche qui exposait des perles [de Torah] mordrait la poussière ?! » Une fois de plus, la problématique est celle de l’absence apparente de récompense, qui le pousse à renier sa foi.
Enfin, on raconte (Yerouchalmi ‘Haguiga 2:1, rapporté dans Tossefot ‘Haguiga 15a) que, le jour de sa brit mila, son père, Abouya, convia tous les grands Sages de Jérusalem avec qui il festoya dans une maison, tandis qu’il installa à part Rabbi Eliezer et Rabbi Yehochoua. Ces deux Sages se dirent l’un à l’autre : « Pendant que les autres mangent et boivent, consacrons-nous à notre affaire », et ils se mirent à étudier. Un feu descendit du ciel et les entoura. Et Abouya de protester : « Etes-vous venus pour mettre le feu à ma maison ? » « A D. ne plaise, répondirent-ils. Seulement nous nous consacrons à la Torah et les paroles de Torah se réjouissent comme lors de leur don au Sinaï, au milieu du feu, et c’est pourquoi un feu est descendu et nous a entourés. » « Puisque telle est la force de la Torah, reprit leur hôte, si ce fils vit, je le consacrerai à la Torah ! » Or, du fait que son intention n’était pas pure, la fin de l’enfant fut celle que l’on connaît, conclut la Guemara.
Tous ces éléments concourent à démontrer que l’intention était en défaut. A’her, ou son père, attendait la récompense dans ce monde, contrairement aux propos de nos Sages, expliquant qu’« aujourd’hui, on les accomplit et demain, on en recevra la récompense » (Erouvin 22a ; Avoda Zara 3a, 4b). Dans cette perspective, la promesse de bons jours ne porte que sur le monde du bien absolu, tandis que la promesse de longévité ne fait référence qu’au monde de l’infini (Kiddouchin 39b).
C’est dire combien la crainte du Ciel faisait défaut à A’her. Or, sans celle-ci, la Torah n’a pas de sens (cf. Chabbat 31a), à l’image de l’intendant d’un palais qui possède les clés de toutes les chambres sauf celle de la porte d’entrée !
Son amour de D. était de même certainement déficient. Car s’il avait bénéficié de l’impulsion de ce sentiment, il n’en serait certainement pas arrivé à un tel rejet et à une telle dérive, conscient qu’« il n’y pas de récompense des mitsvot en ce monde » (Kiddouchin 39b) – récompense réservée aux lendemains du monde futur.
Ainsi, A’her n’était mû que par un sentiment de crainte superficielle, dénué d’amour. Or, nos Sages (Sifri, rapporté par Rachi sur Vaet’hannan 6:5), dans leur habituelle clairvoyance, prédisent qu’un individu « qui sert son maître par la crainte, si celui-ci lui complique la tâche, il le délaissera et s’en ira ». Autrement dit, dès qu’il a l’impression qu’il n’y gagne rien, il se révolte…
Tel était l’état d’esprit guidant le Service divin d’A’her depuis le départ, depuis sa plus tendre enfance – pour ne pas dire avant, si l’on prend en compte les motivations éducatives de son père –, et c’est ce qui explique sa dégénérescence. En effet, dès qu’il vit qu’il ne recevait aucune récompense pour son étude de la Torah, il abandonna celle-ci, persuadé qu’elle n’avait aucun intérêt pour lui, et plongea dans le mal, à l’inverse de la Torah, appelée : « bien » (Berakhot 5a). D’après le commentaire de nos Sages (‘Haguiga 14b, 15a), il « arracha des plants » (cf. Rachi ad loc.), allusion à son interprétation dévoyée de la Torah, dont il voulait la récompense dans ce monde. Nos Sages expliquent en effet (ibid. 3b) que les paroles des Sages sont telles les arbres d’un verger, fructifiant et croissant (le Pardess dans lequel pénétra, d’après la tradition, A’her, pour y cueillir les mystères de la Torah, « promenade » qui s’avéra, pour lui comme pour presque tous ses compagnons, fatale).
La techouva, ouverte à tous
A la lumière de ces explications, nous pouvons comprendre le fond de l’échange entre A’her et Rabbi Meïr.
Rabbi Meïr put apprendre la Torah d’A’her, à l’image de celui qui consomme la pulpe et jette l’écorce d’un fruit, car cet impie jouissait encore de ses facultés et connaissances en Torah, comme l’indique la Guemara (ibid. 15b) : « Même si un érudit s’est égaré, sa Torah n’est pas méprisable. » Ainsi, Rabbi Meïr tira profit de la « pulpe », de l’intériorité (cf. Chabbat 31a), tout en rejetant l’enveloppe, l’absence de crainte et d’amour de D. authentiques.
Bien que la techouva ait un très grand pouvoir, ses portes se fermèrent devant A’her, car il avait lui-même causé cela. Il ne désirait pas vraiment se repentir car il avait tourné la Torah en dérision, en s’exclamant : « C’est cela la Torah et sa récompense ! » Il avait en fait complètement arraché les « plates-bandes » de la Torah.
Par contre, il se sentait obligé de veiller au respect du Chabbat de Rabbi Meïr, son élève, car il jouissait encore du pouvoir de la Torah. En voyant cela, Rabbi Meïr se dit que la force de la techouva vibrait peut-être encore dans le cœur d’A’her, et l’engagea à se repentir. « Même toi qui m’empêches de transgresser le Chabbat, tu as encore un espoir », lui signifia-t-il, reviens en arrière ! »
A cela, A’her lui répondit : « J’ai entendu de derrière le voile », autrement dit, la Torah lui avait donné le pouvoir d’entendre « derrière le voile », dans le Saint des Saints – car celui qui étudie la Torah jouit de la proximité divine –, « mais, poursuivit-il, j’ai perdu toute chance de faire techouva car j’ai arraché des plates-bandes ». Car tous sont tels des fils de D. lorsqu’ils font Sa volonté, et ils peuvent alors se repentir (cf. Chemot Rabba 24:1), sauf A’her dont la techouva est rejetée.
Toutefois, en vérité, du Ciel, on lui ouvrait une porte car la techouva atteint jusqu’au trône de gloire, elle peut atteindre « l’autre côté » du voile et le trône de gloire. Mais celui qui s’abstient de faire cette démarche voit les portes du repentir se fermer devant lui et reçoit, seulement dans ce monde, la récompense tant désirée, perdant ainsi celle du Monde futur.
Dès lors, la divergence de vue entre Rabbi Meïr et lui, faisant intervenir l’avis de Rabbi Akiva, s’explique.
A’her ressentait d’instinct l’impureté de ses intentions et pourtant, il ne se repentit pas et s’abstint de réparer ses fautes. La précision « après qu’il eut mal tourné », d’apparence superflue, est en fait répétée à chaque fois, car à chaque fois que son cœur s’éveillait, le poussant à la techouva, mais qu’il s’en abstenait, restant sourd à ces appels, c’était comme si, une fois de plus, il tournait mal. En vérité, du Ciel, on vit que ses intentions n’étaient pas pures, aussi fit-on barrage à sa techouva.
Lorsque A’her prit conscience de ce blocage et voulut lever cet obstacle, il entra en discussion avec Rabbi Meïr afin de trouver par son biais une voie de retour.
Or, A’her connaissait l’explication de Rabbi Akiva et pouvait bien se douter qu’en tant qu’élève de ce grand maître, Rabbi Meïr en connaissait l’interprétation, mais il voulait souligner que « même si un érudit s’est égaré, il peut recoller les morceaux », et il pensait donc que d’une certaine manière, il pourrait se repentir.
De ce fait, il désirait entendre ce que Rabbi Meïr lui dirait, espérant qu’il lui ouvrirait la porte de la techouva. Car s’il n’avait désiré se repentir, il n’aurait pas interrogé Rabbi Meïr sur le sens de ce verset. De plus, s’il avait été décrété dans le ciel qu’il ne pourrait pas se repentir, « le tsaddik décrète une sentence et le Saint béni soit-Il l’accomplit » (cf. Moèd Katan 16b ; Chabbat 63a ; Baba Metsia 85a).
En outre, il aurait dû méditer et se repentir car si sa techouva avait été totalement indésirable, on n’aurait pas porté à sa connaissance le commentaire de Rabbi Akiva sur ce verset. Or, du fait qu’il n’eut pas cette réflexion, on considéra qu’il tourna mal à cet instant.
Percevant tant ces velléités de techouva que les obstacles qui l’entravaient, Rabbi Meïr jugea inutile de rapporter l’interprétation de Rabbi Akiva, car elle ne ferait pas naître en lui des remords.
Il jugea donc plus opportun de lui rappeler son passé d’érudit et de génie en Torah ayant atteint son niveau au prix d’efforts acharnés, afin de souligner qu’en optant pour la mauvaise voie, il avait perdu toute sa récompense du monde futur et que la punition qui l’attendait s’accroissait sans cesse.
Le but de Rabbi Meïr était de susciter en lui des regrets, en le comparant à un récipient en verre brisé dont la seule issue est, par une techouva sincère et absolue, d’être fondu et transformé en un récipient d’argile. Cette comparaison visait à souligner que le regret ne suffit pas mais qu’un changement en profondeur est nécessaire pour opérer un repentir réel.
A ce moment, A’her choisit de s’attarder sur la différence d’interprétation avec Rabbi Akiva, qui affirmait que « même si un érudit s’est égaré, il peut recoller les morceaux ». Autrement dit, A’her ne désirait pas se repentir d’un cœur sincère, car il comptait seulement sur la force de la Torah qu’il détenait encore.
A l’écoute de ces paroles, Rabbi Meïr comprit qu’A’her voulait vraiment se repentir, et c’est pourquoi il lui dit : « même toi », autrement dit, « même si tu es tel un verre brisé, tu peux revenir en arrière et être réparé ! »
Toutefois, A’her choisit alors de répondre : « J’ai entendu de derrière le voile que ma techouva ne serait pas acceptée. » Par le pouvoir de sa Torah, il pouvait donc entendre les secrets divins du Saint des Saints, mais cela, pensait-il, ne suffisait pas à promouvoir sa techouva.
En cela A’her se trompait lourdement : il aurait dû réaliser que s’il avait réussi à entendre derrière ce voile, du Ciel on désirait vraiment qu’il se repente. Il prit donc le « message » entendu au pied de la lettre et s’abstint donc de faire techouva.
Ce récit nous démontre combien chacun peut se repentir complètement et atteindre le trône de gloire, une intense proximité du Créateur, dans l’esprit du verset : « Reviens Israël, jusqu’à l’Eternel ton D. ».
Résumé
•Si l’on dit que la techouva atteint le trône céleste, néanmoins celle d’A’her semblait indésirable, puisqu’il avait entendu une voix divine déclarant : « Revenez, fils rebelles, excepté A’her ! » Pourquoi cette restriction ? Dans le traité ‘Haguiga, A’her est en discussion avec Rabbi Meïr à ce sujet, soutenant qu’il n’avait pas de réparation possible. Rabbi Meïr, pour sa part, ne tira de ce « maître » que la substantifique moelle – la Torah –, rejetant l’écorce.
•De fait, A’her était profondément corrompu, en cela que ses actes étaient totalement intéressés. Ainsi, en voyant un homme mourir après avoir accompli, par égard pour son père, la mitsva de chiloua’h haken <*10>10@G, ainsi que la langue de ‘Houtspit, Sage de premier plan, mordre la poussière, il se révolta. En effet, il croyait que la récompense des mitsvot était réservée à ce monde et ne pensait pas de façon désintéressée que les récompenses indiquées dans la Torah sont dévolues au monde futur. En outre, son propre père avait décidé de le consacrer à la Torah à condition qu’il vive, et, de ce fait, il ne visait pas la seule cause divine, d’où l’échec rencontré.
•Ainsi, l’erreur d’A’her était de ne pas croire à la notion de récompense dans le monde à venir et de n’attendre de rétribution que dans ce monde. De ce fait, il « arracha des plants » – il s’agit des paroles de Torah, comparées à la végétation d’un verger. Par ailleurs, par le pouvoir de la Torah qu’il détenait encore, il put entendre la voix de l’autre côté du voile, voix déclarant rejeter sa techouva. Il perdit donc son Monde futur, recevant complète sa récompense dans ce monde.
•De ce fait, A’her débattit avec Rabbi Meïr du sens d’un verset interprété par Rabbi Akiva et qui laisse entendre que même si un érudit s’est égaré, il peut recoller les morceaux. Dans ce cas, pourquoi A’her ferait-il exception ? C’est ce que, pensait ce dernier, annonçait la voix céleste perçue de l’autre côté du voile. De fait, A’her causa lui-même ce barrage empêchant sa techouva d’atteindre le trône de gloire, et c’est pourquoi il n’y avait plus pour lui d’espoir.
•Par le pouvoir de la volonté, tout homme peut réparer ses erreurs et se repentir, au point d’atteindre dans cet élan le trône de gloire.