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Rabbi Elimélekh de Lizensk

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L’auteur de Noam Elimélekh a fait de nombreux miracles pendant sa vie, ainsi qu’après sa mort, car on sait que les tsaddikim sont plus grands après leur mort que pendant leur vie. Voici deux histoires qui sont arrivées par le mérite du tsaddik, à ceux qui avaient prié sur sa tombe.

A. Le Gaon Rabbi Moché Teitelbaum de Oühl, auteur de Yisma’h Moché, avait un fils qui tomba très gravement malade à l’âge de neuf ans, au point que sa vie était en danger. Il pria D. de toute son âme afin d’éveiller sa miséricorde. Constatant qu’un grand danger menaçait son fils, il envoya alors des personnes pieuses le représenter pour prier sur la tombe du tsaddik Rabbi Elimélekh de Lizensk, auteur du Noam Elimélekh. Il ordonna à ses envoyés de faire la déclaration suivante lorsqu’ils arriveraient à la porte du cimetière : « Nous faisons vœu de donner cette perouta à la tsedakah pour l’âme qui ira annoncer à celle de Rabbi Elimélekh que nous sommes venus sur sa tombe pour prier D. ». Alors, toutes les âmes qui se trouvaient là allaient courir l’annoncer au tsaddik , car l’âme de quelqu’un ne se trouve pas tout le temps à proximité de sa tombe, et là-bas, dans le monde de la vérité, c’est une chose précieuse pour les âmes des défunts de pouvoir « gagner » une perouta qu’on donne pour leur élévation, c’est pourquoi chacune voudrait faire diligence. Ensuite, ils devaient aller sur la tombe du tsaddik, prier pour ce fils, et bien regarder leur montre pour savoir à quelle heure exactement ils avaient fait cette prière. Les messagers firent tout ce qui leur avait été prescrit.

L’enfant, qui était alité et presque dans le coma, s’éveilla soudain et appela : « Papa, Papa ! » Son père s’approcha, et l’enfant lui dit : « Maintenant je vais guérir, avec l’aide de D., car je viens de voir un juif (Il donna une description qui correspondait à celle de Rabbi Elimélekh de Lizensk) qui m’a béni et m’a promis que j’allais guérir. » Le père regarda immédiatement sa montre, et plus tard, quand les envoyés revinrent et lui racontèrent à quelle heure ils avaient prié sur la tombe du tsaddik, il s’avéra que l’enfant s’était réveillé exactement au même moment.

B. Un homme simple qui habitait Jérusalem était à l’agonie. Il souffrait terriblement, et n’arrivait pas à mourir. Quand on venait lui rendre visite, il ne demandait rien d’autre que de prier D. de prendre enfin son âme afin qu’il cesse de souffrir ainsi. Il agonisait puis semblait revivre, agonisait de nouveau, et ainsi de suite. Parmi les visiteurs, quelqu’un lui demanda de lui raconter tout ce qui lui était arrivé depuis sa jeunesse jusqu’à maintenant. Il ne se souvenait pas de grand-chose, mais finit par raconter qu’à une certaine période il était à Lizensk. Quand le malade prononça ce nom, une idée vint à son interlocuteur, qui lui demanda s’il était allé sur la tombe de Rabbi Elimélekh de Lizensk. Le malade répondit avec étonnement : « Est-il possible de vivre à Lizensk sans aller prier sur la tombe de ce tsaddik ? » « S’il en est ainsi, dit l’homme, je comprends tout. Rabbi Elimélekh a écrit dans son testament que quiconque prierait sur sa tombe ne mourrait certainement pas sans s’être repenti. C’est donc le conseil que je vous donne : confessez-vous et repentez-vous ! » C’est ce que fit le malade, et il mourut immédiatement.

Sa Hilloula est célébrée le 21 Adar

 
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