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Nasso

11 Juin 2022

יב סיון התשפ"ב

Horaires de Chabbat
Localité Allumage Fin de Chabbat Rabbenou tam
Paris 21h35* 23h00 00h36
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La gravité de la fierté et la vertu de l’humilité

Rabbi David Hanania Pinto

Il est écrit : « Tout le temps de son abstinence, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu’à l’enveloppe. » (Bamidbar 6, 4) Nous allons tenter d’expliquer pourquoi le nazir n’a pas le droit de consommer de produit provenant de la vigne. Quel est le lien entre de tels produits et son statut de nazir ?

Le journal Yabïa Omer développe ce sujet, au nom de Rabbi Ovadia Yossef – que son mérite nous protège –, autour de la personnalité de Chimchon, duquel le verset dit : « Voici qu’un jeune lion vint à lui en rugissant. Saisi soudain de l’esprit divin, Chimchon le mit en pièces comme on ferait d’un chevreau (…). Mais il ne dit pas à ses parents ce qu’il avait fait. » (Choftim 14, 5-6)

Le Rav de Telz posa la question suivante au Gaon de Vilna : pourquoi est-il écrit qu’il ne révéla pas cet acte à ses parents, alors qu’ils s’étaient rendus avec lui à Timna et se trouvaient donc a priori à ses côtés ?

Le Gaon répondit en soulignant qu’il est écrit « un jeune lion vint à lui », et non pas « vint à eux », d’où l’on peut déduire que seul Chimchon vit cet animal.

J’ai pensé que ceci nous enseigne l’humilité de Chimchon qui, malgré son exceptionnelle vaillance, gardait le profil bas. On peut expliquer que ses parents, déjà âgés, ne marchaient pas aussi vite que lui, qui fut donc le seul à voir le lion arriver à sa rencontre. Il s’empressa alors de le tuer et, lorsque ses parents arrivèrent, ils ne se doutèrent de rien et, par modestie, il ne leur raconta pas le miracle duquel il avait bénéficié, en parvenant à abattre cette bête féroce de ses propres mains.

À présent, nous sommes en mesure de trouver le lien entre la consommation de raisin et de vin et le statut de nazir. Chimchon était appelé à être nazir toute sa vie durant et, pour cela, sa mère devait s’abstenir, dès la période gestationnelle, de tous les produits interdits à un tel homme. La sainteté d’un nazir est si grande qu’elle s’apparente à celle d’un Cohen gadol (auquel il est interdit de se souiller par le contact d’un mort).

Par ailleurs, comme nous le savons, « le vin réjouit le cœur de l’homme » (Téhilim 104, 15), c’est-à-dire a la propriété de le plonger dans un état de grande joie. Par conséquent, si le nazir en consommait, il serait si joyeux d’avoir eu le mérite de se sanctifier et de s’élever à un tel niveau qu’il pourrait en venir à tomber dans le travers de l’orgueil. Le cas échéant, il pourrait perdre complètement ses acquis spirituels et sa sainteté. C’est la raison pour laquelle la mère de Chimchon devait s’abstenir de consommer tout produit de la vigne pendant sa grossesse, afin d’éviter de transmettre à son enfant la moindre pointe d’arrogance et de l’habituer, au contraire, dès sa conception, à l’humilité. Car seule cette vertu pouvait assurer que la sainteté propre au nazir ne se départirait pas de lui.

L’orgueil est un vice abhorré par le Saint béni soit-Il et il l’est d’autant plus quand il se trouve chez un individu d’une sainteté suprême, comme le nazir. Pour déraciner la fierté, il ne suffit pas de se repentir, mais il faut l’annihiler radicalement, depuis la racine. Comment le nazir le faisait-il ? En se rasant à la fin de sa période de nazirat, les cheveux constituant la racine de la fierté. Ainsi donc, pour permettre à la sainteté de se maintenir en lui, le nazir doit s’éloigner à tout prix de l’arrogance et adopter l’humilité.

GUIDÉS PAR LA ÉMOUNA

Un remède pour le corps

Le père d’un de mes élèves, très âgé, fut soudain pris de violentes douleurs dans tout son corps. Son fils, dévoué, s’empressa de l’amener chez le docteur. On lui fit passer une batterie d’examens, qui révélèrent qu’il était incontestablement atteint de la maladie dont on préfère taire le nom, et devait d’urgence être opéré.

La veille de l’opération, père et fils vinrent me voir pour que je bénisse le malade d’une prompte guérison, par le mérite de mes ancêtres.

Je pris en main un verre d’eau et le tendis au père, lui demandant de le boire afin que ma brakha puisse avoir sur quoi reposer. Le vieillard s’attrista de ne pouvoir répondre à ma demande, du fait qu’il devait rester à jeun avant l’opération complexe qui l’attendait.

Constatant la puissante foi qui se lisait sur les visages de mes visiteurs, je fus convaincu que la prière que je prononcerai en faveur du malade, en m’appuyant sur le mérite de mes ancêtres, le sauverait de cette opération. Aussi n’accordai-je pas d’importance à ses réticences et insistai-je pour qu’il boive ce verre. Puis j’ajoutai : « Vous êtes en parfaite santé et n’avez rien à craindre de ce verre d’eau. »

Le lendemain, avant l’opération, les médecins voulurent faire subir au père quelques examens complémentaires afin d’établir avec plus de précision l’étendue de la maladie. Or, voilà que, par miracle, les résultats prouvèrent qu’il n’était plus malade !

Le professeur qui l’avait pris en charge, sidéré par ces résultats arrivés du laboratoire, pensa qu’ils avaient été intervertis avec ceux d’un autre patient. Aussi exigea-t-il qu’on lui fasse repasser ces examens.

Mais le miracle se reproduisit : tous les résultats étaient bons ; toute trace de maladie avait disparu !

Je sais que, loin de pouvoir être crédité à mon piètre niveau, ce miracle est dû au mérite de mes saints ancêtres, ces Justes qui, depuis le monde supérieur, ont intercédé en faveur de ce vieux Juif auprès du Créateur, L’implorant de le prendre en pitié et de le préserver de cette terrible maladie.

PAROLES DE TSADIKIM

La valeur d’une rencontre avec le président

Dans les sections de Bamidbar et de Nasso, est mentionné le partage des tâches des descendants de la tribu de Lévi. Le verset suivant les décrit de manière générale : « Les Lévites assureront la garde du tabernacle du Statut.» (Bamidbar 1, 53) Dans son ouvrage Pitou’hé ‘Hotam, le Avir Yaakov – que son mérite nous protège – y lit une allusion au fait de compter parmi les dix premiers venus à la synagogue, les mots èt michmérèt (la garde) correspondant aux initiales de l’expression « ofen téfila machkim chéyiyou méassara richonim té’hila ». Autrement dit la manière convenable de prier consiste à se lever de bonne heure pour arriver à la synagogue parmi les dix premiers fidèles.

Rav Its’hak Zilberstein chelita raconte qu’une fois, il se rendit chez Rabbi Chlomo Zalman Auerbach zatsal pour débattre avec lui d’un sujet de loi. Au milieu de la conversation, il le vit regarder sa montre pour s’écrier : « L’heure de la prière est arrivée ! »

L’un des membres de sa famille s’en étonna, sachant que la prière à la synagogue du Gra ne débutait qu’un quart d’heure plus tard, tandis que la route pour s’y rendre, de la rue Parouch jusqu’à la rue Ben Zakaï, ne prenait pas plus de deux minutes. Pourquoi Rabbi Chlomo Zalman avait-il interrompu sa conversation si tôt ? Constatant sa consternation, le Sage lui expliqua avec douceur :

« Si nous étions invités à rencontrer le président des États-Unis, il est certain que nous ne serions pas sortis à la dernière minute. Nous aurions fait tous les préparatifs nécessaires pour nous trouver à l’heure au bon endroit et aurions fait le maximum pour qu’aucun incident ne nous retarde en chemin. Nous serions sans doute partis plus qu’un quart d’heure à l’avance. A fortiori devons-nous nous conduire ainsi lorsque nous nous apprêtons à rencontrer le Roi des rois, le Saint béni soit-Il, rencontre lors de laquelle nous est accordé le droit de Lui parler et de Lui présenter nos requêtes. »

Dans le traité Brakhot (47b), nous lisons cet enseignement, au nom de Rabbi Yéhochoua ben Lévi : « Que l’homme se lève toujours de bonne heure pour la synagogue, afin d’avoir le mérite d’être parmi les dix premiers, car, même si cent autres hommes arrivent après lui, il reçoit la même récompense que tous ceux-ci réunis. » Si mille personnes arrivent ensuite, il sera rétribué comme ces mille.

Pour en revenir à la comparaison évoquée plus haut, combien serait-il dommage que des individus qui avaient rendez-vous avec le président arrivent une fois ce moment passé ! Le président les attendrait en vain, tandis qu’ils perdraient stupidement cette aubaine, comme s’ils se trouvaient à l’extérieur d’un magasin où sont distribués des bons d’achat de quelques milliers de chékalim, qu’il suffit de tendre la main pour recevoir.

L’auteur du Pélé Yoets s’étend sur le mérite d’arriver à la synagogue parmi les premiers : « Celui qui compte parmi les dix premiers reçoit la même récompense que toute l’assemblée. Le Zohar fait l’éloge de celui qui arrive le premier à la synagogue : “Il se hisse au niveau de Tsadik, apporte une grande réparation au dommage causé par les hommes et devient l’ami bien-aimé du Saint béni soit-Il.ˮ »

Qui entendrait cela et ne s’efforcerait pas d’arriver le premier ou, tout au moins, parmi les dix premiers, afin de procurer de la satisfaction à son Créateur, qui rétribue généreusement ceux qui se plient à Sa volonté ? Malheureusement, certains fidèles se lèvent suffisamment tôt pour compter parmi les dix premiers, mais, ignorant le mérite que cela représente, ils choisissent de s’asseoir à l’extérieur de la synagogue pour discuter, en attendant que les autres arrivent. Par cette conduite, ils perdent à leur insu une récompense incommensurable.

LE CHABBAT

L’honneur du Chabbat

Rabbi Yonathan Eibechitz zatsal écrit : « Il est impossible, dans la réalité, qu’un homme soit à l’abri de la profanation du Chabbat s’il n’étudie pas toutes les lois pour bien les éclaircir. Celui qui n’a pas étudié les lois de Chabbat deux ou trois fois ne pourra pas échapper à une profanation de celui-ci. Il est recommandé d’étudier constamment ces lois auprès d’un Rav, qui vérifiera tout jusqu’à maîtriser pleinement le sujet. Sa récompense sera considérable et il sera protégé de la punition. »

Dans cette rubrique, nous nous pencherons sur les lois du Chabbat et les travaux qui y sont interdits et, parallèlement, tenterons de comprendre l’essence de ce jour. Puisse cette étude nous donner le mérite que s’applique le verset : « Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabbat, de vaquer à tes affaires en ce jour qui M’est consacré, si tu considères le Chabbat comme un délice, la sainte journée de l’Éternel comme digne de respect, si tu le tiens en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires, de t’occuper de tes intérêts et d’en faire le sujet de tes entretiens, alors tu te délecteras dans le Seigneur et Je te ferai dominer sur les hauteurs de la terre et jouir de l’héritage de ton aïeul Yaakov. C’est la bouche de l’Éternel qui l’a dit. » (Yéchaya 13, 14)

Dans le traité Chabbat (118a), nous lisons : « Rabbi Yossi affirme : “Quiconque honore le Chabbat, on lui donne un héritage sans frontière.ˮ Rabbi Na’hman bar Its’hak dit : “Il sera sauvé du joug des nations du monde.ˮ D’après Rav, D.ieu comble ses aspirations, comme il est dit : “Cherche tes délices en l’Éternel et Il t’accordera les demandes de ton cœur.ˮ (Téhilim 37, 4) »

Le Chabbat, on se délectera en consommant des aliments et boissons que l’on aime. On mangera beaucoup de viande et de vin, ainsi que des mets raffinés, en fonction de nos possibilités. Il est préconisé de consommer du poisson aux trois repas, mais, si on n’aime pas le poisson, on n’est pas tenu d’en manger. Plus on dépense d’argent pour honorer le Chabbat, en préparant une grande variété de plats délicieux, plus on est digne d’éloges. On ne se souciera pas de l’argent déboursé, car il nous reviendra dans son intégralité.

Il est souhaitable de donner aux enfants des sucreries en l’honneur de Chabbat, car ils ne retirent pas de plaisir de la consommation de viande et de vin. Les adultes mangeront, eux aussi, des sucreries, afin de parvenir au compte des cent bénédictions quotidiennes.

Rabbi Eliezer de Metz (Hayéréïm, alinéa 412) écrit : « De même qu’il existe une mitsva de se délecter par le biais de la consommation et de la boisson, il en existe une de permettre à son corps de se délecter. Ainsi, on ne s’imposera pas de souffrance en marchant pieds nus, en particulier en hiver. De même, on ne lira pas de livres ni de journaux tristes, etc. »

DANS LA SALLE DU TRÉSOR

Rabbi David Hanania Pinto

Comment s’élever dans le service divin

Le Zohar note que la section de Nasso, qui comprend cent soixante-seize versets, est la plus longue de toute la Torah. Pourquoi ?

Une raison est donnée dans un certain ouvrage. Cette paracha est toujours lue aux alentours de la fête de Chavouot, qui célèbre le don de la Torah. Le message est donc le suivant : il est certes louable d’avoir accepté la Torah, mais il s’agit ensuite de se renforcer perpétuellement, en étudiant toujours davantage.

Un conseil pratique nous est également donné ici : si nous désirons nous vouer à l’étude de la Torah, nous ne devons pas choisir la voie la plus courte, mais, au contraire, la plus longue. En d’autres termes, il nous incombe de nous attarder dans l’étude, et non pas de regarder constamment notre montre, impatients de terminer.

Le nom de notre section, Nasso, est également porteur d’un message ; il exprime l’élévation. Le but de la Torah est de donner à l’homme des leçons lui indiquant comment s’élever spirituellement.

Quand Hitler – maudit soit-il – voulut éliminer l’ensemble du peuple juif, il envoya à ses généraux une lettre dans laquelle il expliqua la raison de son sombre projet : cette nation possède une morale et, par conséquent, poursuit un autre but que le reste de l’humanité, à laquelle elle risque de causer préjudice. Grâce à D.ieu, il ne réussit pas à accomplir pleinement ses mauvais desseins, parce que la morale est restée parmi nous. C’est ce qui nous permet de survivre à tous les soubresauts de l’Histoire.

L’Éternel désire que nous étudiions la Torah et accomplissions les mitsvot, afin que nous puissions toujours poursuivre notre élévation. Néanmoins, il est important de savoir que lorsqu’un Juif portant une kipa crache ou crie dans la rue, à la vue de tous, la première réaction des passants est de dire : « Regardez ce Juif-là ! » Par contre, si une telle conduite est observée chez des non-Juifs, personne n’y accordera d’importance.

EN SOUVENIR DU JUSTE

Rabbi Israël Baal Chem Tov

Rabbi Israël, surnommé le Baal Chem Tov, fut le fondateur du mouvement de la ‘hassidout. Il naquit le 18 Eloul 5458. Ses parents, Rabbi Eliezer et la Rabbanite Sarah, décédèrent quelques années après sa naissance. Dans son testament, son père lui laissa le message suivant : « Je vois que tu perpétueras ma lumière. Bien que je n’aie pas eu le mérite de t’élever, mon cher fils, souviens-toi, toute ta vie, que l’Éternel est avec toi et n’aie peur de personne en dehors de Lui. »

En 5505, le Baal Chem Tov s’installa dans le village de Mezibuz, où il diffusa le mouvement de la ‘hassidout, qui se répandit ensuite dans le monde entier. Justes, kabbalistes et Sages affluaient pour écouter ses enseignements de Torah et la nouvelle voie qu’il traça, dont les racines s’ancrèrent dans la vie juive jusqu’à aujourd’hui. Ses enseignements profonds, touchant à l’intériorité de la Torah, éveillent un grand intérêt chez l’érudit, tout en étant aussi à la portée du Juif simple, animé d’amour et de crainte de D.ieu.

Au cours de sa vie, il fut animé d’un désir intense de rejoindre la Terre Sainte, notamment afin de rencontrer le Or Ha’haïm. Après de nombreux efforts et embûches, où il mit sa vie en péril, il arriva en Turquie, à Istanbul. Il y célébra Pessa’h, mais fut ensuite contraint de retourner sur ses pas.

Le Pessa’h de l’année 5520, il tomba malade. La veille de Chavouot, son état s’aggrava et ses disciples se rassemblèrent autour de son lit. Leur Maître leur prononça quelques enseignements de Torah, puis leur affirma : « Bientôt, je vais devoir m’attarder avec le Saint béni soit-Il. »

Il leur donna le signe suivant : « Lorsque je quitterai ce monde, les deux horloges de ma demeure cesseront de fonctionner. » Quelques minutes plus tard, la grande horloge s’arrêta, mais ses élèves l’enveloppèrent de sorte à le lui cacher. Cependant, le Baal Chem Tov, qui en avait connaissance, leur dit : « Je sais que la grande horloge s’est arrêtée, mais je ne suis pas inquiet, car je vais sortir par cette porte et, immédiatement après, entrer par une autre. »

Le premier jour de Chavouot, il rendit l’âme à son Créateur, en présence de ses disciples. À cet instant, ils purent constater que la deuxième horloge avait, elle aussi, cessé de fonctionner. L’un d’entre eux, Rabbi Leib, raconte que lorsque leur Rav les quitta, il vit son âme s’élever comme une flamme de couleur azur.

Le Baal Chem Tov résuma lui-même sa pensée : « Je suis venu au monde pour montrer à l’homme l’importance de cultiver en lui trois choses : l’amour de l’Éternel, l’amour du peuple juif et l’amour de la Torah. Quant aux mortifications de soi, elles ne sont pas nécessaires. »

Il devint célèbre pour les miracles qu’il entraînait. Un jour d’hiver, il se rendit au mikvé en compagnie de Rabbi Avraham Mordékhaï de Pintchov. Alors que le Baal Chem Tov se tenait dans l’eau, leur bougie se mit à vaciller. Son compagnon lui fit remarquer que dès qu’elle s’éteindrait, il ferait très sombre. Le Sage lui dit alors : « Prends un morceau de glace du toit et allume-le. Celui qui a dit à l’huile de brûler dira à la glace de brûler. » Et, effectivement, le glaçon s’alluma et les éclaira pendant deux heures entières. Lorsqu’ils arrivèrent chez eux, il lui resta un peu d’eau dans la main.

Une fois, il marchait à l’extérieur de la ville avec ses élèves. Quand arriva l’heure de prier min’ha, ces derniers lui dirent : « Nous n’avons pas d’eau pour nous laver les mains avant la prière. » Le Maître prit un bâton et frappa sur le sol. Aussitôt, de l’eau en jaillit comme d’une fontaine. Cette source qui, chez les non-Juifs, porte son nom, existe encore de nos jours près de Mezibuz et ses eaux sont réputées pour leur pouvoir thérapeutique.

Le lieu de sa sépulture est entouré d’une grande sainteté. D’après son petit-fils, Rabbi Na’hman de Breslev – que son mérite nous protège –, qui s’y rendait souvent pour prier, ce site a la même sainteté que le pays d’Israël.

 

 

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