La Paracha de la semaine en format PDF

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Parachat Vayichla'h

10 Décembre 2022

טז כסלו התשפ"ג

Horaires de Chabbat
Localité Allumage Fin de Chabbat Rabbenou tam
Paris 16h35 17h48 18h38
Lyon 16h38 17h47 18h33
Marseille 16h44 17h51 18h35
Tel Aviv 16h14 17h16 17h54
Jérusalem 16h00 17h15 17h53

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La crainte de D.ieu, génératrice d’un repentir sincère

Rabbi David Hanania Pinto

« Les messagers revinrent près de Yaakov en disant : “Nous sommes allés trouver ton frère Essav ; lui-même vient à ta rencontre et quatre cents hommes l’accompagnent.ˮ » (Béréchit 32, 7-8)

Le journal Yabïa Omer rapporte les paroles de Rav Ovadia Yossef zatsal. La conduite d’Essav présente une contradiction. D’un côté, il semble ne pas avoir peur de Yaakov, puisqu’il partit à sa rencontre, accompagné de quatre cents hommes et, de l’autre, au moment où ils se retrouvèrent, il se soumit à lui, tel un serviteur devant son maître, comme il est dit : « Essav courut à sa rencontre, l’embrassa, se jeta à son cou et le baisa. » (Béréchit 33, 4)

Ceci est d’autant plus surprenant que D.ieu avait envoyé vers Essav des anges du ciel pour le dissuader de lutter contre son frère et, dans sa grande impiété, il ne s’était pas laissé convaincre. Comment comprendre qu’en voyant Yaakov, il changea soudainement de conduite d’une façon si radicale ?

Je répondrai que, lorsque Yaakov dépêcha des envoyés auprès de son frère, il leur demanda de lui transmettre tout d’abord le message « J’ai séjourné chez Lavan et prolongé mon séjour jusqu’à présent » (ibid. 32, 5). D’après nos Maîtres, il signifiait ainsi à Essav qu’il ne le craignait pas, puisque, s’il était parvenu à résister à l’influence nocive de Lavan et à le vaincre, il parviendrait également à prendre le dessus sur lui.

Toutefois, Essav ne se laissa pas du tout impressionner par ces propos. Car « voir et entendre sont deux choses distinctes ». En d’autres termes, tant qu’Essav n’avait pas vu son frère de ses propres yeux, il ne pensait pas qu’il était si puissant, ne prêtant pas crédit à son discours. C’est pourquoi, quand il lui dit qu’il avait réussi à respecter les six cent treize mitsvot dans le foyer de Lavan l’impie, il ne le crut pas et pensa que son ange tutélaire céleste aurait raison de lui. En outre, ce message de Yaakov irrita Essav, ce qui fut pour lui une raison supplémentaire de ne pas renoncer à son projet de le combattre avec sa grande armée.

Cependant, au moment où Essav se retrouva face à Yaakov, il réalisa le puissant pouvoir qu’il retirait de la Torah et l’appréhension le gagna. C’est la raison pour laquelle il se conduisit alors de manière pacifique, l’enlaça, l’embrassa et voulut même l’accompagner. De plus, Essav comprit à cet instant que son frère avait vaincu son ange tutélaire qui, suite à cela, lui avait donné son accord pour les bénédictions reçues de son père.

Il est important de savoir que rien ne résiste à la volonté. Celui qui désire réellement se repentir en a la possibilité, outre le fait que les portes du repentir sont toujours ouvertes. D’ailleurs, Yits’hak tenta de conduire son fils Essav sur la voie du repentir. De plus, il le rapprocha en lui donnant des bénédictions. Pourtant, Essav dédaigna tous ces atouts et refusa de se repentir, s’enfonçant au contraire davantage dans le péché.

Yaakov, lui aussi, essaya de ramener son frère à de meilleures dispositions. En lui envoyant des messagers, il espérait effectivement éveiller chez lui une jalousie constructive, un sentiment d’émulation qui raviverait sa crainte du Ciel et le pousserait à se repentir. Lors de leur rencontre, ceci sembla avoir lieu, puisque Essav se soumit soudain à Yaakov, l’enlaça et l’embrassa. Toutefois, il ne se repentit pas pour autant, car il était trop attaché aux vanités de ce monde – comme le prouve son consentement à vendre sa place dans la maarat hamakhpéla.

En réalité, le problème de fond est qu’il manquait de crainte de D.ieu. Il se soumettait certes devant son frère et son père, respectait ce dernier, mais il lui manquait l’essentiel, la crainte de D.ieu. C’est pourquoi il ne se soumit pas au Créateur.

GUIDÉS PAR LA ÉMOUNA

Le miracle des jumelles

Le Rav Korson, grand bienfaiteur et homme de foi, m’invite toujours chez lui lorsque je suis de passage au Mexique.

Lors d’un de ces séjours, il me remit une liste des différents membres de sa famille, me demandant de prier pour qu’ils jouissent de la protection, de la bénédiction et de la réussite dans tous les domaines.

Je m’exécutai aussitôt et, sans trop savoir pourquoi, m’attardai à plusieurs reprises sur ses petites-filles, des jumelles, priant pour qu’elles soient protégées et réussissent par le mérite de mes ancêtres, répétant leurs noms à plusieurs reprises avec beaucoup de ferveur.

Je lui tendis ensuite une bouteille, pour qu’il en donne à boire à ses petites-filles. Cela ne manqua pas de le surprendre, mais il suivit néanmoins mes indications.

Ce n’est que le lendemain que nous avons tous compris pourquoi, du Ciel, on m’avait poussé à prier plus particulièrement pour elles : elles furent blessées au cours d’un grave accident de la route : un poids lourd perdit le contrôle et les écrasa. Les ambulanciers crurent tout d’abord que l’une d’entre elles était morte. Toutefois, par miracle, elles s’en sortirent toutes les deux indemnes !

Au moment où je priais pour les jumelles, j’ignorais tout de ce qui allait se passer. Cependant, du Ciel, on me permit d’anticiper le mal grâce aux brakhot que je leur donnai par le mérite de mes ancêtres. Je suis en outre certain que leur survie est aussi à créditer à l’accueil chaleureux que leur grand-père m’offre à chacun de mes passages.

PAROLES DE TSADIKIM

L’éducation à la prière

Après s’être préparé à la confrontation avec Essav par l’envoi de cadeaux et l’expectative d’une guerre, Yaakov se mit à prier l’Éternel de le sauver des mains de son frère. Il L’implora du plus profond de son cœur de secourir ses enfants tant physiquement que spirituellement. Réalisant qu’il s’agissait d’un moment critique, il supplia le Créateur, tout en profitant pour donner un exemple aux membres de sa famille, les incitant à prier, eux aussi, avec une grande ferveur.

Pour éduquer les jeunes à la prière, il faut s’investir dans ce domaine et savoir comment les aider à ouvrir leur cœur.

Le Machguia’h Rabbi Noa’h Orlwik explique qu’il convient, tout d’abord, de leur expliquer que leurs prières sont présentées à une adresse claire : ils ont avec Qui parler, il y a Quelqu’un qui les écoute, en l’occurrence le Saint béni soit-Il Lui-même. Rabbi Orlwik ajoute que son Rav, Rabbi Tsvi Hirsh Feldman zatsal, le Machguia’h de Mir aux États-Unis, qui étudia lui-même à Kelm, racontait que, dans cette Yéchiva, durant les jours de pénitence, on s’attardait sur les mots « Avinou Malkénou », alors que la requête était rapidement récitée.

Mais que signifient ces deux mots ? Un Père est celui qui m’aime et un Roi détient un très grand pouvoir, deux composantes aptes à nous procurer un sentiment de confiance. Tel est le point de départ de l’éducation à la prière, savoir que celle-ci a une adresse, que D.ieu entend chacun des mots que nous prononçons et accorde beaucoup d’importance à l’intention que nous y plaçons. De même qu’un enfant sait que ses parents sont l’adresse pour tous ses besoins, doutes et difficultés, quand il grandit, il doit savoir qu’il peut compter sur son Père céleste.

L’auteur du ‘Hovot Halévavot explique (chaar ‘Hechbon néfech) à quoi doit ressembler la prière : « Il gardera à l’esprit à Qui il s’adresse et ce qu’il Lui demande (…). Les mots seront comme l’écorce et la réflexion sur ceux-ci comme le cœur ; la prière comme le corps et la ferveur comme l’esprit. » Dès lors, comment demander à un enfant de réciter simplement les mots écrits dans son sidour ? A priori, cela n’est pas prier.

Citons la suite de cet extrait : « De là tu apprends que la prière revient à la foi dans le Créateur, qui a remis entre tes mains la force de celle-ci et l’a mise à ta disposition. Et, si tu pries comme le Créateur te l’a ordonné, tu es quitte de ton devoir de foi. » La prière est entre l’homme et D.ieu. Il ne suffit pas de se tenir debout et de réciter tous les mots, l’essentiel est ce que nous ressentons : nous nous tenons devant Celui qui créa le monde par Sa parole, qui nous écoute attentivement, avec amour, et aspire à ce que nous adressions à Lui avec ferveur.

L’auteur de Ma’hachava Béparacha raconte une histoire entendue d’un éducateur, qui désirait aider ses élèves à améliorer la qualité de leur prière.

Un jour, il les réunit dans son bureau et demanda à son secrétaire de leur montrer une séquence filmée par les caméras de sécurité : ce qui se passa à sept heures et demie, au moment de la prière de cha’harit. « Je demande à chacun de se concentrer exclusivement sur lui-même, et de ne pas prêter attention à la conduite de ses camarades », dit-il. « Que chacun observe la manière dont il se tient devant le Roi des rois. »

Il sortit de la pièce pour éviter de les gêner et leur permettre de mieux regarder. Certains d’entre eux rougirent ou pâlirent. Ils se rendirent compte combien ils rêvassaient et manquaient de concentration. Ils ne semblaient pas du tout se tenir devant un maire ou un président et, certainement pas, devant le Maître du monde, tout-puissant.

DANS LA SALLE DU TRÉSOR

Rabbi David Hanania Pinto

Se sanctifier dans le permis

« C’est pourquoi les enfants d’Israël ne mangent point, aujourd’hui encore, le nerf sciatique, qui se trouve dans la cavité de la cuisse, parce que Yaakov fut touché à la cavité de la cuisse, sur le nerf sciatique. » (Béréchit 32, 33)

Pourquoi D.ieu nous a-t-Il interdit la consommation du nerf sciatique ? A priori, il aurait été plus aisé de se souvenir de la victoire de Yaakov sur l’ange tutélaire d’Essav en mangeant cette partie-là de l’animal.

Car l’homme parvient à surmonter son mauvais penchant en plaçant des barrières autour de lui. S’il avait eu la permission de consommer le nerf sciatique, il y aurait eu un risque qu’il s’en délecte et que, de ce fait, ses pensées soient toujours tournées vers la nourriture. Il aurait alors sans doute oublié le message essentiel : le triomphe de Yaakov sur le prince d’Essav était dû à son assiduité et à son sacrifice dans l’étude de la Torah.

Il est connu que le fait de s’adonner aux plaisirs, notamment ceux du palais, ne conduit à rien de bien. Par ailleurs, j’ai entendu que le meilleur morceau de viande est justement celui situé dans la partie inférieure de l’animal, à l’endroit du nerf sciatique, d’où une raison supplémentaire de l’interdit de le consommer.

Soulignons, à cet égard, que la plupart des mitsvot prescrites par la Torah pour commémorer un événement heureux passé arrivé à nos ancêtres, comme la consommation de la matsa ou le séjour dans la soucca, ne présente aucune jouissance. Dans cet esprit, nos Maîtres nous enseignent (Tana debé Eliahou Rabba 24) : « Avant de prier pour que les paroles de Torah pénètrent dans ses entrailles, que l’homme prie pour que l’excès de nourriture et de boisson n’y pénètre pas. »

C’est pourquoi c’est justement en nous abstenant de consommer le nerf sciatique, en nous éloignant des jouissances gustatives, que nous nous souviendrons combien nous devons nous atteler à la tâche de l’étude de la Torah pour prendre le dessus sur notre mauvais penchant, fait de feu. En outre, si les personnes nous apportant un soutien financier connaissent un déclin, nous devons penser que cela est peut-être dû à un relâchement en Torah de notre part. Il nous appartient alors de nous ressaisir, tout en priant pour ces bienfaiteurs, de sorte qu’ils puissent avoir un nouvel essor et poursuivre leur rôle de plus belle.

En conclusion, l’homme doit se sanctifier dans ce qui lui est permis (Yévamot 20a), c’est-à-dire non seulement se détacher de tous les plaisirs interdits, mais même de ceux autorisés. Il verra alors la réussite et la bénédiction dans toutes ses œuvres, matérielles comme spirituelles.

LE CHABBAT

L’interdiction de préparer le Chabbat pour la semaine II

1. Il est permis de débarrasser la table et de la nettoyer après séouda chlichit, si on le fait afin que cet endroit soit propre et rangé en l’honneur de Chabbat. Toutefois, si on a mangé dans une pièce latérale dans laquelle on n’entrera plus jusqu’à la clôture de Chabbat, ce sera interdit.

2. Dans les synagogues où est organisé un repas de séouda chlichit dans une pièce latérale, les fidèles s’abstiendront de débarrasser pendant Chabbat, sauf si on y prie, car ce serait alors un manque de respect.

3. Le Chabbat de Souccot, il est permis de débarrasser la table immédiatement après avoir terminé séouda chlichit, car laisser de la vaisselle sale dans la soucca représenterait un manque de respect pour celle-ci.

4. Il est permis de faire les lits après avoir dormi, afin que la maison soit rangée et agréable en l’honneur du Chabbat. Cependant, si on se repose vers le soir et qu’on ne compte plus entrer dans sa chambre, on ne fera pas son lit.

5. On a le droit d’étudier la Torah pendant Chabbat, même si on le fait parce que c’est nécessaire pour la semaine, du fait qu’en étudiant, on accomplit une mitsva. Ainsi, un garçon bientôt bar-mitsva peut préparer son discours qu’il prononcera en semaine. De même, il est permis de préparer la lecture de la Torah ou un cours qu’on donnera en semaine. Enfin, un élève peut réviser les matières juives, comme les lois de cacheroute, du Chabbat et des fêtes, etc., pour se préparer à un examen qui aura lieu en semaine.

6. À la fin de l’étude, on rangera les livres à leur place, car, dans le cas contraire, ce serait un manque de respect. De plus, ce geste ne s’apparente pas à une préparation du Chabbat à la semaine, étant donné que c’est une habitude et une conduite conforme au dérekh érets que de ranger les livres d’étude à leur place, après avoir terminé de les consulter.

7. S’il est nécessaire, pour la lecture de la Torah de la prière de min’ha de Chabbat, de rouler le séfèr Torah à la page suivante, après cette lecture, on ne le roulera pas à la page précédente pour qu’il soit prêt à la lecture du lundi.

8. Celui qui désire rester réveillé samedi soir, après la clôture de Chabbat, afin d’étudier la Torah ou pour aller à son travail de nuit, a le droit de se reposer le Chabbat, car il n’est pas apparent qu’il s’agit d’une préparation et, de plus, il n’aura pas la possibilité de dormir la nuit. Toutefois, on veillera à ne pas dire explicitement qu’on se repose dans le but d’être éveillé la nuit.

LE TRAVAIL SUR SOI

Remercier puis renouveler ses requêtes

Après avoir mis au monde Yéhouda, Léa s’exclama : « Pour le coup, je rends grâce à l’Éternel ! » (Béréchit 29, 35) Que dit ensuite le verset ? « Alors, elle cessa d’enfanter. » Quel est donc le rapport entre ces deux faits ? Nous trouvons, par ailleurs, que, suite à cela, Léa ne put avoir d’enfant qu’après avoir pris des mandragores, connus pour leur ségoula dans le domaine de la fertilité. Elle donna ensuite naissance à Yissakhar, mérite qu’elle interpréta ainsi : « Le Seigneur m’a récompensée d’avoir donné ma servante à mon époux. Et elle lui donna le nom de Yissakhar. » (Ibid. 30, 18)

Nos Maîtres en déduisent une leçon de morale : nous ne devons pas dire au Créateur que nous pouvons désormais nous débrouiller seuls. Au contraire, nous devons toujours invoquer Son aide et Son secours. « Maître du monde ! Aide-moi aussi dans d’autres domaines ! »

Tous les motsaé Chabbat, le Tsadik Rabbi Yaakov Galinsky zatsal recevait un groupe d’élèves qui venait chez lui en cachette afin de se soumettre à un travail sur soi, visant à purifier les traits de caractère. Chaque fois, il leur fixait un ou plusieurs buts à atteindre au cours de la semaine et, la fois d’après, il vérifiait s’ils y étaient parvenus. L’un de ces objectifs était le suivant : où rencontre-t-on le Saint béni soit-Il au long de la journée ?

Rabbi Yaakov pensait que chacun d’entre nous est capable de déceler la Présence de D.ieu dans sa vie quotidienne. Pour cela, il doit noter les occasions où il constate que son Père céleste veille sur lui. A priori, il s’agit d’une tâche très aisée. Mais, par ailleurs, au moment où on l’effectue, on découvre à quel point on était jusque-là aveugle.

Un autre objectif qu’il leur fixa, directement lié au précédent, consistait à remercier l’Éternel. En effet, après avoir constaté combien Il était présent à nos côtés et nous guidait à chacun de nos pas, il fallait lui exprimer notre reconnaissance pour cela. Si on remercie le chauffeur de bus avant de descendre, ne semble-t-il pas évident qu’on doive remercier D.ieu pour tout ce qu’Il fait pour nous ?

Après L’avoir remercié plusieurs fois par jour, nous ne devons pas nous arrêter là. Il s’agit, cette fois, de Lui demander de continuer à nous accorder Son assistance et Ses multiples bienfaits.

Rabbi Yaakov Galinsky concevait la vie de manière moraliste et transmit à ses disciples leur devoir de se travailler. Tout homme a un certain nombre de traits de caractère à corriger. Les uns doivent se concentrer sur la maîtrise de leur colère naturelle, les autres, au tempérament calme, ont tendance à être paresseux, etc. Chacun doit se soumettre à un travail personnel sur lui-même, afin de s’améliorer.

« L’être humain, affirme Rabbi Yaakov, a été créé avec diverses épreuves. Mais la racine de tout est la foi. Celui qui est animé de foi en D.ieu ne peut être corrompu. Car, comment s’enorgueillir si on sait pertinemment que c’est le Saint béni soit-Il qui nous donne tout ? De même, comment être jaloux d’autrui ? La foi est l’antidote à tous les vices. »

Le point de vue juste est celui de la morale, selon laquelle tout Juif doit apprendre à se corriger tout au long de son existence. Il nous incombe donc d’adopter cette conception de la vie et de l’appliquer ; nous en recueillerons le bonheur.

 

 

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