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Parachat Vayéchèv

17 Décembre 2022

כג כסלו התשפ"ג

Horaires de Chabbat
Localité Allumage Fin de Chabbat Rabbenou tam
Paris 16h36 17h49 18h39
Lyon 16h38 17h48 18h35
Marseille 16h45 17h52 18h37
Tel Aviv 16h16 17h18 17h56
Jérusalem 16h02 17h17 17h55

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La réalisation de l’alliance entre les morceaux grâce à l’amour de Yaakov pour Yossef

Rabbi David Hanania Pinto

« Or, Israël préférait Yossef à ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse ; et il lui avait fait une tunique à rayures. » (Béréchit 37, 3)

L’amour de Yaakov pour son fils Yossef était extrêmement puissant. D’après nos Sages, le patriarche était si attaché à cet enfant qu’il n’étudia qu’avec lui et lui transmit tous les enseignements qu’il avait reçus à la Yéchiva de Chem et Ever. De plus, il l’aimait tant qu’il lui fit une tunique particulière. Sa préférence pour Yossef s’expliquait largement par le fait qu’il était le fils de sa femme Ra’hel, bien-aimée pour sa grande piété.

Par ailleurs, Yaakov était profondément attaché à la Terre Sainte, où il désirait habiter et qu’il ne voulait pas quitter. Cependant, D.ieu avait décrété que Ses enfants devraient rejoindre l’Égypte et y être exilés. Nos Maîtres nous enseignent à ce sujet (Chabbat 89b) : « Le patriarche Yaakov aurait dû descendre en Égypte avec des chaînes de fer, mais son mérite l’en préserva, comme il est dit : “Je les ai menés avec des cordes d’humanité, avec les liens de l’amour ; comme qui aurait soulevé le joug [posé] sur leurs mâchoires, ainsi ai-Je été pour eux : Je leur ai présenté de la nourriture.ˮ (Hochéa 11, 4) »

Yaakov chérissait tant le pays d’Israël qu’il n’envisageait pas un instant de le quitter. Il y habitait comme un résident fixe, comme il est dit : « Yaakov demeura dans le pays des pérégrinations de son père. » (Béréchit 37, 1) À l’instar de son père Yits’hak qui ne sortit pas de ce pays, il aspirait ardemment à en faire de même.

Mais le Créateur en avait décidé autrement, puisqu’Il avait décrété l’exil égyptien pour ses descendants, comme l’explique Rachi. Dès lors, comment extraire le patriarche d’une terre à laquelle il était si lié ? A priori, la contrainte aurait semblé être la seule solution. Il fallait avoir recours à des « chaînes de fer », c’est-à-dire le diriger vers l’Égypte contre son gré. Toutefois, l’Éternel eut pitié de lui et employa, à la place, des « cordes d’humanité », des moyens plus doux.

Comment D.ieu procéda-t-Il ? Il agença les événements de telle sorte qu’ils conduisent à la vente de Yossef en Égypte. Il introduisit dans le cœur de Yaakov un puissant amour pour ce dernier, que ses frères en viendraient alors à jalouser. La tunique que lui seul reçut de son père amplifiera la jalousie et la haine de la fratrie, qui décidera de le vendre en tant que serviteur. C’est ainsi que Yossef finira par arriver en Égypte.

Mais ceci n’était pas suffisant pour pousser Yaakov à se rendre, lui aussi, dans ce pays. Le Saint béni soit-Il inspira à Paro, roi d’Égypte, deux rêves similaires et étranges, que nul ne sut interpréter. Seul Yossef s’en montrera capable, si bien que le monarque, impressionné, le nommera vice-roi de son pays. L’intense amour de Yaakov pour Yossef entraînera le père à suivre son fils, permettant ainsi la réalisation du « pacte entre les morceaux », où D.ieu prédit à Avraham l’exil égyptien.

Nous pouvons en déduire l’attachement indéfectible de Yaakov à Yossef. Le Créateur s’en servit pour attirer le patriarche vers l’Égypte et entamer l’exil de Ses enfants dans ce pays, conformément à cette partie de Sa promesse formulée à Avraham.

GUIDÉS PAR LA ÉMOUNA

Au lever comme au coucher

Il arrive fréquemment que des personnes me demandent de leur expliquer pourquoi de mauvaises pensées les ont assaillies lors de leur prière du matin. C’est d’autant plus étonnant qu’il s’agit souvent d’hommes qui se sont levés de bon matin et qui, non seulement tentent de bien se concentrer, mais restent même après la prière pour assister à un cours de Torah. Pourquoi, dans ce cas, en dépit de leurs bonnes intentions, de mauvaises pensées les assaillent-elles sans leur laisser de répit ?

En entendant leur problème, j’ai l’habitude de leur demander si la veille, avant d’aller se coucher, ils ont regardé la télévision ou lu un roman les ayant projetés dans une atmosphère impure. Peut-être encore ont-ils eu des pensées impures, la veille ?

Lorsqu’un individu se consacre à l’une de ces activités impures, le lendemain, ses pensées ne peuvent être pures, du fait que l’impureté de la veille est encore gravée dans son esprit. De ce fait, dès le matin, des pensées malsaines l’assaillent, même au milieu de la prière de cha’harit ou à d’autres moments, lorsqu’il se consacre à des activités saintes.

C’est pourquoi nos Sages nous engagent – et la Halakha (Michna Beroura 238 ; 1) tranche en ce sens – à n’aller dormir qu’après des paroles de Torah. Ainsi, en se levant le matin, nos pensées seront pures, pleines de la sagesse de la Torah, et notre prière en sera imprégnée.

PAROLES DE TSADIKIM

Le meilleur investissement

Un Juif entreprit un long voyage pour aller voir de ses propres yeux le célèbre Sage, dont le renom parcourait le monde entier, le ‘Hafets ‘Haïm. À son grand étonnement, il constata que ce grand Juste habitait dans un misérable logis, au mobilier vieux et usé. Incapable de contenir sa surprise, il lui demanda comment un Sage de son rang pouvait loger dans un appartement si misérable.

Le ‘Hafets ‘Haïm lui répondit par une autre question : « À quoi ressemble votre maison ?

– Personnellement, je loge dans une somptueuse villa de plusieurs étages, magnifiquement meublée.

– Et comment était le wagon de train dans lequel vous avez voyagé ? Sur quel type de banc étiez-vous assis ? reprit le Juste, loin de se laisser impressionner.

– Pour dire la vérité, le confort était très médiocre. Le wagon était plutôt branlant et le banc, je préfère ne pas en parler… Il était en bois rigide et rugueux. À présent, j’ai mal de partout à cause des secousses de la route.

– Dans ce cas, pourquoi n’avez-vous pas été prévoyant ? Pourquoi n’avez-vous pas voyagé dans un wagon du même confort que votre villa ?

– Cela n’a pas d’importance ! Quand je voyage, je ne prête pas attention au confort. L’essentiel est que ma maison fixe soit grande et belle, expliqua le nanti en souriant.

– Moi aussi, je n’accorde pas d’importance aux conditions matérielles de mon voyage dans ce monde. L’essentiel est que ma résidence fixe, dans le suivant, soit grande et belle, conclut le ‘Hafets ‘Haïm. »

Notre patriarche Yaakov reçut un immense héritage, un pays entier et, pourtant, il continua à se comporter comme un étranger, et non pas comme un propriétaire. Le Or Ha’haïm commente : « Il se conduisit constamment comme un étranger dans ce pays. Bien qu’il vît Essav hériter de sa part, il imita, quant à lui, la conduite de son père, qui se considérait comme un étranger en Canaan. Autrement dit, de son point de vue, ce pays ne lui appartenait pas, mais était celui de Canaan. »

Dans cet esprit, le Or Ha’haïm répond à la question suivante : pourquoi est-il nécessaire que la Torah précise que Yaakov s’installa en Canaan, alors que dans la paracha précédente, il est dit : « Yaakov arriva chez Yits’hak, son père, à Mamré, la cité d’Arva, c’est-à-dire ‘Hevron, où demeurèrent Avraham et Yits’hak. » (Béréchit 35, 27) Du fait qu’il n’est pas dit que Yaakov quitta ‘Hevron, on aurait pu facilement en déduire qu’il resta y habiter.

Une autre question se pose : pourquoi le texte insiste-t-il en disant « le pays des pérégrinations de son père, le pays de Canaan » ? Si le but était de spécifier l’endroit, il aurait été plus simple de mentionner le nom de la ville, ‘Hevron. Et si l’intention du texte était de souligner que Yaakov resta dans le pays où se trouvait son père, cela a déjà été mentionné dans la paracha précédente.

Le Or Ha’haïm explique que cette redondance met en exergue la conduite de Yaakov : il se considérait, en Canaan, comme un étranger, ressentait perpétuellement qu’il n’habitait pas de manière fixe dans le lieu où le Créateur avait décidé de le projeter pour qu’il remplisse sa mission sur terre.

Dans son ouvrage Arié Chaag, Rabbi Arié Chakhter zatsal explique que ce sentiment doit accompagner tout Juif au cours de son existence dans ce monde éphémère. Il nous incombe de nous souvenir que nous sommes tels des étrangers et que, par conséquent, nous devons nous préoccuper avant tout de nos besoins spirituels. Combien est-il dommage de nous investir dans des occupations passagères, qui ne nous accompagneront pas dans l’au-delà ! Inspirons-nous du ‘Hafets ‘Haïm et préparons-nous une belle maison pour le monde supérieur, dans l’esprit du précieux conseil du Tana : « Prépare-toi dans le vestibule, afin de pouvoir entrer dans le palais. » (Avot 4, 16)

DANS LA SALLE DU TRÉSOR

Rabbi David Hanania Pinto

Le but des manifestations d’amour de Yaakov pour Yossef

« Or, Israël préférait Yossef à ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse ; et il lui avait fait une tunique à rayures. » (Béréchit 37, 3)

Pourquoi Yaakov montra-t-il sa préférence pour Yossef en lui donnant une tunique et en étudiant uniquement avec lui ce qu’il avait appris à la Yéchiva de Chem et Ever ?

Il semble qu’il se conduisit ainsi dans le but d’enseigner une leçon à ses autres enfants, leur devoir de maîtriser leurs vices, dans l’esprit de l’enseignement de nos Maîtres : « La jalousie constructive augmente la sagesse. » (Baba Batra 21a)

La Torah souligne l’éloge des frères de Yossef, qui ne parvenaient pas à lui parler de manière pacifique, du fait qu’ils ressentaient de la haine à son égard : ils n’étaient pas hypocrites. Cela aussi faisait partie de l’éducation donnée par leur père, qui les poussait à surmonter leurs vices et à cultiver leurs vertus, celles-ci étant indispensables à la Torah – acquise au moyen de quarante-huit vertus.

Yaakov leur donna l’exemple d’une telle conduite. Malgré toute la peine que lui causa Essav, qui s’apprêtait à le combattre avec une armée de quatre cents hommes, il ne le haït pas. De même, il ne nourrit pas de haine à l’égard de Lavan, en dépit des multiples ruses qu’il employa vis-à-vis de lui, en modifiant plusieurs fois son salaire afin qu’il sorte perdant. Ainsi, il tenta d’inculquer à ses enfants cette ligne de comportement, leur signifiant de ne pas haïr Yossef, de maîtriser leur jalousie naturelle et de se laisser uniquement guider par les vertus. De même qu’ils ne pouvaient pas lui parler pacifiquement parce qu’ils ne l’aimaient pas, ils devaient s’efforcer de ne pas le haïr ni de se mettre en colère contre lui.

Telle était la voie de notre patriarche Yaakov, « homme intègre assis sous les tentes ». Quand mon fils Rabbi Réfaël chelita entendit ce cours que je donnai à la Yéchiva « Ohel Moché », en France, il me fit remarquer que le terme tam (intègre) prouve mes propos selon lesquels Yaakov se travaillait beaucoup, puisqu’il correspond aux initiales des mots Torah et midot (vertus).

LE CHABBAT

L’interdiction de s’occuper d’affaires profanes pendant Chabbat

1. Nos Sages (Chabbat 113a) ont déduit l’interdiction de s’occuper d’affaires profanes pendant Chabbat du verset « Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabbat (…), si tu le tiens en honneur en t’abstenant de suivre tes voies ordinaires, de t’occuper de tes intérêts et d’en faire l’objet de tes entretiens » (Yéchaya 58, 13). Le Chabbat arrivé, nous devons faire comme si nous avions terminé tout notre travail. Par contre, il est permis de s’affairer dans ce qui a trait à une mitsva.

2. Si deux conditions sont remplies, il est interdit de s’occuper d’affaires profanes : lorsque cela paraît évident et lorsqu’on en a l’intention. Par exemple, un homme n’a pas le droit d’être dans son jardin s’il réfléchit de quelle manière il pourrait l’arranger et que son intention est visible. Par contre, s’il y pense, mais que cela n’apparaît pas, c’est permis. De même, s’il regarde son jardin sans intention de l’arranger.

3. Nos Maîtres racontent l’histoire d’un ‘hassid, dont le jardin avait une brèche, qui pensa pendant Chabbat à la réparer. Lorsqu’il se souvint que c’était Chabbat, il s’imposa l’interdit de la réparer. L’Éternel lui fit alors un miracle : à cet endroit, un câprier aux larges feuilles poussa et remplit ce trou. De plus, grâce aux trois types de fruits qu’il donna (cf. Rachi), il put en tirer sa subsistance (Chabbat 150b). D’après le Ari zal, ce ‘hassid était Rabbi Yéhouda, fils de Rabbi Elaï, dans lequel l’âme de Tsélof’had s’introduisit. Il alla au-delà de la Loi en s’interdisant un acte permis [car une parole profane est interdite, et non pas une pensée profane] et répara ainsi le péché de ce dernier, qui avait ramassé du bois pendant Chabbat (cf. Dévarim 15, 32). Ce repentir mû par l’amour transforma les péchés de son ancêtre en mérites et attira l’abondance sur ce ‘hassid.

4. Celui qui fait construire une maison n’a pas le droit d’y entrer pendant Chabbat afin d’observer l’avancement des travaux.

5. Il est interdit de se rendre, pendant Chabbat, dans un appartement vide pour vérifier si on désire l’acheter. Toutefois, s’il s’agit d’un appartement habité, il est permis de s’y rendre s’il n’est pas visible qu’on envisage de l’acquérir. On peut donc, par exemple, rendre visite aux résidents, mais on s’abstiendra d’aborder ce sujet.

6. Celui qui fait des travaux de rénovation dans l’appartement où il habite peut le regarder pour voir ce qui sera urgent de réparer après Chabbat, tant que son intention n’est pas visible.

7. Dans les cas où il est permis de regarder, on s’abstiendra cependant d’énoncer explicitement ce qu’on compte faire, puisque même lorsqu’il est permis de penser à un travail profane, il est interdit d’en parler.

8. Il est permis de regarder un objet de mitsva, même s’il est visible qu’on le fait dans l’intention de le réparer la semaine. Ainsi, nous pouvons regarder l’évolution des travaux de construction d’une synagogue, même si notre intention est visible. Il est même permis d’en parler, à condition de ne pas mentionner de somme d’argent.

LE TRAVAIL SUR SOI

Éviter d’humilier autrui

Un certain Chabbat, un jeune bar-mitsva monta à la Torah pour lire la haftara. Il la lut si doucement qu’une grande partie des fidèles ne parvint pas à l’entendre.

Ils se rendirent chez Rabbi ‘Haïm Kanievsky zatsal pour lui demander s’ils étaient quittes du devoir d’écouter la haftara. Il leur répondit que s’il n’y avait pas un risque d’enfreindre l’interdit d’humilier cet enfant, ce serait une mitsva de la relire. Mais, du moment que plus de dix hommes étaient parvenus à l’entendre, cela acquittait a posteriori également les autres de cette obligation.

Rabbi ‘Haïm ajouta : « Il arriva un cas similaire dans ma synagogue : un enfant lut la haftara et on n’entendit rien. Personne n’était quitte de cette obligation. Mais, ne voulant pas humilier le père et l’enfant, je me tus. Il est possible que, dans une telle situation, il soit recommandé de se rendre dans une autre synagogue pour l’écouter. »

S’il est très grave d’humilier son prochain, la récompense de celui qui s’efforce de s’en abstenir est considérable, comme le souligne l’auteur du Ménorat Hamaor (alinéa 58) : « Celui qui a le mérite, toute sa vie durant, de s’écarter du péché d’humilier son prochain, le Saint béni soit-Il le protégera de tout malheur et lui donnera de bons enfants. L’histoire de Tamar l’illustre. Du fait qu’elle prit le risque d’être brûlée pour ne pas humilier Yéhouda, elle mérita d’avoir une lignée de rois et de prophètes. »

Qui n’aimerait pas recevoir ces deux promesses ? Être épargné de tout malheur, voilà l’assurance d’une vie pacifique et à l’abri de toute calamité. Quant à avoir de bons enfants, tel est bien le vœu le plus cher de chacun d’entre nous, de toute maman juive, qui verse des ruisseaux de larmes pour le mériter.

Afin d’obtenir ces deux bénédictions, il nous incombe de veiller à ne pas humilier autrui. La source de cet interdit se trouve dans notre paracha, où nous lisons : « Comme on l’emmenait, elle envoyait dire à son beau-père. » (Béréchit 38, 25) Rachi explique : « Elle ne voulait pas l’humilier en lui disant “C’est de toi que j’ai conçuˮ, mais dit : “C’est de l’homme à qui appartiennent ces objets.ˮ Elle pensa : “S’il avoue, qu’il avoue de lui-même. Sinon, qu’ils me condamnent à être brûlée vive, mais je ne lui infligerai pas de honte publique.ˮ De là, nos Maîtres ont enseigné : “Il vaut mieux se laisser jeter dans une fournaise ardente que de faire rougir son prochain en public.ˮ (Sota 10b) »

Méditons sur les paroles de Rabbi Yéhouda Ha’hassid zatsal (Séfèr ‘Hassidim 54) : « Quel meurtre n’est-il pas apparent, tandis que sa sanction est très grande ? Car léger aux yeux des gens, dans les cieux, il s’agit d’un grave péché. Il s’agit de la honte causée à son prochain en public ou de la peine causée à autrui devant quelqu’un qui a honte et s’afflige, au point qu’il préférerait mourir que de subir cette humiliation. »

Rabbi Yéhouda Ha’hassid poursuit : « Celui qui a humilié son prochain, le regrette et veut être jugé pour cela, se rendra chez des hommes craignant D.ieu qui lui indiqueront un moyen de se repentir. Ils lui diront : “Sache que tu as commis un grand méfait, car tu as versé le sang de ton prochain. En effet, nous trouvons que Avia ben Ré’havam reprocha à Yérovoam de l’avoir humilié et frappé de mort. Aussi va, mon fils, t’excuser auprès de ton prochain, jusqu’à ce qu’il consente à te pardonner. Et, dorénavant, veille au maximum à ne plus humilier personne.ˮ » 

 

 

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