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Lois relatives aux bénédictions avant la consommation

La Guémara dans le traité de Bérah’ott (35a) nous enseigne, il est interdit à une personne de tirer profit de ce monde sans bénédiction, et tout celui qui profite sans réciter de Bérah’a est considéré comme s’il profitait de ce qui appartient à Hachem sans permission comme il est dit dans le verset « A Hachem appartient la terre ainsi que ce qu’elle contient ». La Guémara demande alors une explication à la contradiction qu’il y a entre les versets, car une fois il est dit « A Hachem appartient la terre ainsi que ce qu’elle contient  et une fois il est dit « et la terre, il l’a donnée aux hommes » et la Guémara répond que le verset « A Hachem appartient la terre ainsi que ce qu’elle contient » s’applique à une situation antérieure à la récitation de la Bérah’a alors que le verset « et la terre, il l’a donnée aux hommes » s’applique après que l’on ait récité la Bérah’a.

C’est-à-dire qu’avant que l’on récite la Bérah’a, la nourriture est encore dans une position où elle n’est pas autorisée à être utilisé au profit de l’homme, et c’est seulement âpres avoir récité la Bérah’a qu’Hachem nous autorise à en tirer profit. C’est pour cette raison qu’il revient à l’homme de bien apprendre les règles relatives aux Bérah’ott afin de ne pas arriver à D. de plaise de tirer profit d’un aliment qui lui n’est pas encore alloué, ou bien d’arriver à réciter une Bérah’a en vain s’il récite une Bérah’a qu’il ne faut pas réciter ou bien s’il récite une Bérah’a qui n’est pas approprié à l’aliment sur lequel il récite la Bérah’a. au contraire, celui qui récite comme il faut et quand il faut la Bérah’a aura le droit à une grande récompense, et comme nous le dise nos maitres les kabbalistes, en récitant les Bérah’ott comme il se doit une personne peut réparer beaucoup de choses et heureux est le sort de celui qui y prête leur attention.

Celui qui met un aliment en bouche et omet de réciter la Bérah’a

Si une personne s’est et a mis un aliment en bouche sans réciter la Bérah’a, quel comportement adopter dans un tel cas ?

Il faut tout d’abord introduire qu’il est interdit de réciter à priori une Bérah’a en ayant un aliment en bouche, car il est écrit dans le Tehilim « ma bouche sera emplie de ta gloire » et nos sages en déduise qu’au moment où l’on récite la gloire dans d’hachem en récitant une Bérah’a la bouche doit être empli uniquement de la Bérah’a et non de nourriture. C’est pour cela que dans un cas où l’aliment que la personne a mis en bouche sans Bérah’a est un aliment qui ne sera répugnant en le sortant (comme un bonbon) de la bouche, la Halah’a demande de le sortir et de réciter la Bérah’a dessus pour ensuite le manger. Par contre s’il s’agit d’un aliment qui sera répugnant en le sortant de la bouche, il faudra le mettre sur le coté de sa bouche et réciter ensuite la Bérah’a propre à cet aliment.

Si c’est de la boisson qu’il a en bouche, il devra dire la Bérah’a avec la pensée et ensuite avaler, et s’il désire continuer de boire, il faudra dire Barouh’ Chem Kévod Malh’outo Lé’Olam Va’ed et réciter la Bérah’a sur la boisson et seulement ensuite, continuer à boire.

 

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