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« Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo»

Question : Quand doit-on répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo »?

Réponse : Moché Rabbénou dit dans un verset de la Torah :

« Lorsque j’invoque le Nom d’Hachem, rendez hommage à notre D. »

Le Targoum Ounkéloss (traduction araméenne de la Torah) traduit :

« Je prie en utilisant le Nom d’Hachem, donnez de la grandeur à notre D. »

C'est-à-dire : lorsque je mentionne le Nom d’Hachem dans la prière, donnez de la louange à notre D.

Notre maître le TOUR (chap.124) écrit qu’il a entendu son père notre maître le ROCH z’’l répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » à toute bénédiction qu’il entendait, afin d’accomplir ce qui est dit « Lorsque j’invoque le Nom d’Hachem, rendez hommage à notre D. », car à chaque fois que l’on invoque le Nom d’Hachem dans une bénédiction, nous donnons de la grandeur et de la gloire à Hachem en disant « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo ». C’est ce que nous faisons lorsque l’officiant récite la répétition de la ‘Amida ou bien lors de bénédictions diverses, le public répond « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » et à la fin de la bénédiction on répond « AMEN ».

C’est ainsi que tranche MARAN dans le CHoulh’an ‘Arouh’ (chap.124) en ces termes :

« A toute bénédiction que l‘on entend en toute situation, on dit « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo ».

Cependant, puisque le fait de répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » n’est pas une totale obligation selon le Din, lorsqu’on se trouve au milieu des Péssouké Dé-Zimra (entre « Barouh’ Chéamar » et « Yichtabah’ ») même si l’on répond « Amen » (puisque le fait de répondre « Amen » est une totale obligation), malgré tout on ne doit pas répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » à ce moment-là, car il est interdit de s’interrompre durant les Péssouké Dé-Zimra pour une chose qui n’est pas une totale obligation. C’est ainsi que tranchent de nombreux décisionnaires récents et contemporains. C’est ainsi que tranche le Gaon Rabbi Moché FEINCHTEIN z.ts.l dans son livre Chou’t Iguérott Moché (tome 2 chap.98) en disant qu’étant donné qu’il n’y a pas de réelle obligation de répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo », il ne faut donc pas s’interrompre pour cela au milieu des Péssouké Dé-Zimra. Il ajoute que puisque ce n’est pas une totale obligation, les gens n’ont pas l’usage de veiller particulièrement à répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » de façon systématique à toute bénédiction qu’ils entendent, mais seulement aux bénédictions dites en public, comme les bénédictions de la répétition de la ‘Amida. Fin de citation.

Quoi qu’il en soit, même s’il est juste de répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » même aux bénédictions dites par un particulier, malgré tout, il ne faut pas pour autant s’interrompre au milieu des Péssouké De-Zimra. C’est ainsi que tranche notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l dans son livre Chou’t Yabi’a’ Omer (tome 2).

Dans la prochaine Halah’a, nous expliquerons – avec l’aide d’Hachem – s’il faut répondre « Barouh’ Hou Ou-Barouh’ Chémo » à toute bénédiction, ou bien s’il existe certaines bénédictions auxquelles il ne faut pas répondre.

 

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