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Le devoir de la Mézouza

Il est un devoir positif ordonné par la Torah de rédiger les deux paragraphes suivants : « Chéma’ Israël », et « Véhaya Im Chamowa’ » sur un parchemin, et de les fixer sur l’encadrement de la porte de la maison, comme il est dit (Dévarim chap.6 et chap.11) : « Tu les écriras sur les linteaux de ta maison et dans tes portes. »

Qui est soumis au devoir de la Mézouza ?

Les femmes vis-à-vis du devoir de Mézouza

Chacun se doit d’être vigilant vis-à-vis du devoir de la Mézouza, car tout le monde y est soumis. Les femmes sont elles aussi soumises au devoir de la Mézouza, comme pour les autres devoirs, comme il est dit (Dévarim chap.11) : « Tu les écriras sur les linteaux de ta maison et dans tes portes. Afin que vos jours se multiplient, ainsi que les jours de vos enfants … ». Or, nos maîtres en déduisent dans la Guémara (Kiddouchin 34a et Yoma 11b) que puisque les femmes réclament elles aussi la vie, elles sont donc elles aussi soumises au devoir de Mézouza.

Certains décisionnaires tranchent qu’une femme ne doit pas fixer elle-même la Mézouza, et ces décisionnaires citent des preuves à leur opinion. Cependant, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l (dans son livre Halih’ot ‘Olam vol.8 pages 201 et 216) réfute cette opinion et conclut que la femme est autorisée à fixer elle-même la Mézouza avec la bénédiction, comme un homme.

Des enfants vis-à-vis du devoir de Mézouza

Le  RAMBAM écrit (chap.5 des règles relatives aux Téfilin et à la Mézouza) :

On éduque les enfants à placer la Mézouza dans leurs maisons.

Cela signifie que même lorsqu’une maison est habitée uniquement par des enfants (par exemple un internat pour enfants en dessous de la Bar ou Bat Mitsva), il faut malgré tout y fixer la Mézouza. Même si un enfant est exempt du devoir de la Mézouza, malgré tout, il faut l’éduquer à ce devoir au même titre que nous l’éduquons dans toutes les autres Mitsvot. C’est pourquoi, il faut fixer des Mézouzot dans les maisons et les chambres des enfants. Particulièrement du fait que la Mézouza possède une importance spécifique, car à chaque fois que l’on entre par la porte, on rencontre l’unicité du Nom d’Hachem (« Chéma’ Israël … »), et l’on se souviendra ainsi de Son amour, et l’on prendra conscience que rien ne pérennise dans l’univers si ce n’est la connaissance et la foi en Hachem. De plus, la Mézouza a pour propriété de préserver les habitants de la maison. 

Lorsqu’on fixe une Mézouza, il ne faut pas laisser un petit garçon en dessous l’âge de 13 ans ou une petite fille en dessous l’âge de 12 ans fixer eux mêmes la Mézouza, car leur acte n’acquitte pas des adultes de ce devoir.

L’importance de la Mézouza

Nos maîtres enseignent (Ménah’ot 43b) :

Celui qui porte le Téfilin à sa tête et à son bras, le Tsitsit à son vêtement et une Mézouza à sa porte, est assuré de ne pas commettre une faute, car il possède de nombreux plaidants qui sont en réalité les anges qui épargne l’individu de la faute, comme il est dit : « L’ange d’Hachem plane autour de ceux qui Le craigne et les libère … ». Par le mérite du devoir de la Mézouza, l’individu est et les membres de son foyer sont préservés des Mazikin (créatures malfaisantes). C’est pour cette raison que l’on écrit sur la Mézouza le Nom de שדי (Chaddaï) qui est formé des lettres hébreu initiales des mots « שומר דלתות ישראל » (Chomer Daltot Israël, qui préserve les portes d’Israël).

De qui doit-on acheter la Mézouza ?

Le Sofer (scribe) qui rédige la Mézouza doit être une personne qui craint Hachem de façon fondamentale. Les règles relatives à la Mézouza sont très nombreuses, et de ce fait, il ne faut acheter une Mézouza que d’un Sofer ou d’un commerçant craignant Hachem de façon fondamentale. Il en est de même concernant une paire de Téfilin ou des Sifré Torah, il ne faut pas les acheter de n’importe qui, mais seulement d’un Sofer expert et craignant Hachem exclusivement. Il est juste à priori qu’un Séfaradi utilise un Séfer Torah ou une Mézouza rédigés dans l’écriture Séfarade, et qu’un Achkénazi utilise un Sefer Torah ou une Mézouza rédigés dans l’écriture Achkénaze.

 

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