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Règles de la fête de Soukkot

1. La Soukka doit être constituée de 3 parois et d’un Skah’ (toit de la Soukka). Chaque paroi doit avoir une hauteur minimale de 10 Tefa’him (80 cm ou 1 M selon certains) et une hauteur maximale de 20 Amot (9,60 M). Les parois – c'est-à-dire les murs – de la Soukka, peuvent être constituées de la matière que l’on désire, à la condition que les parois soient suffisamment résistantes et stables, pour tenir correctement face au vent, car les parois qui ne résistent pas au vent, ne sont pas valables pour accomplir la Mitsva de Soukka, ce qui exclut les draps ou autres tissus.

2. Lorsqu’on constitue une des parois de la Soukka avec une chose qui est réceptive de l’impureté, comme le métal ou le plastique, il ne faut pas placer directement le Ska’h sur cette matière. Il faut dans ce cas placer une planche en bois sur cette matière, de sorte que le Ska’h soit posé sur la planche de bois, et non sur une chose réceptive de l’impureté.

3. Le Ska’h (le toit) doit être constitué uniquement de végétaux comme des planches de bois ou des branches d’arbres ou autre, qui ne sont plus rattachés au sol, et d’éléments qui ne sont pas réceptifs de l’impureté. Ceci vient exclure le métal, le verre, les peaux d’animaux, le papier, des meubles quelconques (même s’ils sont démontés), … Il est interdit de constituer le Ska’h avec du lin ou du coton, car leur apparence a été modifiée. Un tapis de paille qui est normalement réserver à se coucher, est inutilisable pour le Ska’h, car il est réceptif de l’impureté. Mais un rouleau de roseau destiné à être un Ska’h est valable pour le Ska’h sans la moindre crainte.

4. Les décorations que l’on a l’usage de suspendre sous le Ska’h, afin d’embellir la Soukka, sont susceptibles de rendre la Soukka non-valable car elles ne constituent pas un Ska’h Casher. C’est pourquoi, notre maître le Rav Ovadia YOSSEF chlita écrit qu’il faut suspendre les décorations de sorte qu’elles soient rapprochées du Ska’h, dans les 4 Téfa’him du Ska’h (dans les 32 cm), et qu’elles ne descendent pas à 4 Téfa’him du Ska’h, car dans ce cas elles risquent de rendre la Soukka non-valable. Mais lorsqu’elles sont dans les 4 Téfa’him du Ska’h, elles s’annulent au Ska’h, et il n’y a pas de risque qu’elles rendent la Soukka non-valable, même si elles sont de très grandes.

5. Une Soukka qui laisse passer plus de soleil que d’ombre, n’est pas valable. Il faut faire en sorte que le Ska’h laisse entrevoir les grosses étoiles, mais malgré tout, si le Ska’h est si épais que même les grosses étoiles, ou même les rayons du soleil ne sont pas visibles de l’intérieur de la Soukka, la Soukka est valable. Si le Ska’h est si épais que même de très fortes pluies ne peuvent pénétrer la Soukka, ce cas fait l’objet d’une Ma’hloket (divergence d’opinion Hala’hic) et il est bon de s’imposer l’avis rigoureux sur ce point. Il est impératif de veilere à ne pas construire une Soukka sous un balcon, car dans ce cas, la Soukka n’est pas valable.

6. Un mur rattaché au sol est valable pour servir de paroi à la Soukka. De même, la balustrade d’un balcon (non couvert), constituée de barres de métal entre lesquelles il n’y a pas 3 Tefa’him (24 cm), peut également servir de parois pour la Soukka. Ou bien des longues planches de bois, couchées en largeur, solidement clouées, et entre lesquelles il n’y a pas 3 Tefa’him (24 cm), peuvent aussi servir de parois pour la Soukka.

7. Il est impératif de créer d’abord les parois de la Soukka, et seulement ensuite le Ska’h, car si l’on a fait l’inverse, la Soukka est Pessoula (non valable).

8. La veille de Soukkot, on ne doit pas manger une quantité de pain supérieure à Kabétsa (54 g) à partir de la 10ème heure du jour (environ 14h en Israël), afin de pouvoir consommer le repas du soir de la fête avec appétit. Selon certains décisionnaires, il faut s’imposer cette restriction depuis ‘Hatsot (la moitié de la journée), mais en cas de nécessité on peut se fier à l’opinion souple.

9. Il est un commandement positif de la Torah de consommer le premier soir de Soukkot une quantité de pain d’au moins un Kazaït (27 g) dans la Soukka. Lors de cette consommation, il faut avoir la pensée que l’on est assis dans la Soukka en souvenir de la sortie d’Egypte, et que l’on accomplit un commandement positif par cette consommation.

10. Les autres jours de la fête, il n’y a pas d’obligation de consommer un repas accompagné de pain, mais si l’on en consomme en quantité supérieure à Kabétsa, on est tenu de le consommer sous la Soukka, en récitant la Béra’ha de Léshev Ba-Soukka.

11. Il est permis de consommer des fruits ou des légumes en dehors de la Soukka. De même, il est permis de consommer du riz en dehors de la Soukka, et à fortiori, il est permis de boire en dehors de la Soukka. Si l’on consomme des pâtisseries en quantité supérieure à Kabétsa, il faut les consommer sous la Soukka, mais sans réciter la Bérah’a de Léshev Ba-Soukka. Si l’on en consomme en quantité égale ou supérieure à 162 g, il faut réciter la Bérah’a de Léshev Ba-Soukka.

12. Lorsqu’on doit réciter le Bérah’a de Léshev Ba-Soukka, à priori le meilleur usage est de réciter d’abord la Bérah’a de Léshev Ba-Soukka, et ensuite réciter la Béra’h sur ce que l’on doit consommer.

 

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