Roch Hachana, joie ou peur ?

Dans la prière de ce grand jour, nous disons : « Aujourd’hui, le monde a été conçu, aujourd’hui, toutes les créatures passent en jugement ». Roch Hachana est incontestablement un jour de jugement redoutable.

Pourtant, la Torah ne fait nullement allusion à cet aspect rigoureux, pas plus que n’est mentionné le jugement qui s’y déroule. Au contraire, la Torah souligne que c’est un jour de joie : « Et au jour de votre joie, dans vos fêtes et vos néoménies, vous sonnerez des trompettes (…) » (Bamidbar 10:10). Il semble ici s’agir d’une célébration joyeuse, comme toutes les autres fêtes du calendrier ! On ne trouve d’allusion au jugement qui s’y tient que dans les Psaumes (81:4-5) : « sonnez le Chofar à la nouvelle lune, au jour fixé pour notre solennité, car c’est une loi pour Israël, un jugement pour le D. de Yaakov. » Pourquoi la Torah choisit-elle de passer sous silence la sainteté particulière de ce jour redoutable ?

Le Saint béni soit-Il a, semble-t-il, volontairement voilé cet aspect, afin qu’il échappe au Satan et à tous les accusateurs ; « une fête dans laquelle le mois passe inaperçu » (cf. Roch Hachana 8a), afin que les accusateurs ne puissent accuser Israël.

Le Satan est, entre autres, grandement perturbé par le fait qu’on écoute les sonneries du Chofar parfois debout et parfois assis (Roch Hachana 17a ; Pessikta Rabbati 40:1). Tout au long de l’année, le Satan attend avec impatience ce jour, il s’attend à y voir les enfants d’Israël tristes et déprimés à cause de leurs fautes, certain qu’alors, il pourra accuser.

Mais, c’est un tout autre spectacle qui s’offre à ses yeux : les enfants d’Israël sont tout de blanc vêtus, enveloppés de blancs (Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm 581 :4a ; Maté Efraïm ad loc. 55) et joyeux. Ils se confessent mentalement seulement, et non en paroles. D’un autre côté, l’Accusateur est témoin de l’effroi et de la terreur dont sont saisis les anges. Il reste donc perplexe face à cette ambivalence, ne comprenant pas ce qui se joue devant lui, et en perd ses moyens. En outre, au milieu de cette confusion, tout se passe très vite puisque, comme l’expliquent nos Maîtres, « tous sont scrutés en un seul coup d’œil » (Roch Hachana 18a).

Jusqu’à ce que le Satan réalise ce qui se passe, le jour du jugement est déjà passé. Pour cette raison, ce jour est évoqué comme un jour de joie, et non comme un jour de jugement, afin de permettre un jugement favorable des enfants d’Israël, sans donner au Satan la possibilité de les accuser devant le Saint béni soit-Il.

Toutefois, gardons-nous de croire que, si tout se passe, dans le Ciel, à la vitesse de l’éclair, certaines de nos fautes passeraient inaperçues, échapperaient au Juge, indulgent. Or, il faut savoir qu’en dépit de cette rapidité exceptionnelle, l’homme doit rendre compte et est jugé sur chaque détail de ses actes, sans le moindre laxisme. Comme le disent nos Maîtres (Baba Kama 50a) : « Celui qui prétend que D. tire un trait [sur ses fautes], un trait sera tiré sur sa vie. »

La seule manière d’effacer nos fautes est donc la techouva. En résumé, D. a la bonté de nous faire défiler devant Lui comme des pièces de bétail (Roch Hachana 16a, 18a), tout en scrutant chacun de nos actes en un seul regard, afin que le Satan n’ait pas le temps d’accuser. Car si le Satan intervenait dans le jugement individuel de chacun d’entre nous, nul n’en sortirait indemne, que D. préserve. Ainsi, ce jugement-éclair est surtout perçu tel du point de vue du Satan, alors qu’en vérité – et ainsi devons-nous concevoir les choses –, le jugement de chacun occupe une place à part, chaque détail étant pris en compte.

Nous comprenons à présent la joie propre à ce jour, celle de montrer au Satan qu’il n’a pas son mot à dire et que nous sommes sûrs que le Saint béni soit-Il nous jugera positivement. D’un autre côté, Il nous demande de faire retentir le son du Chofar car, dans le secret de notre cœur, ce son doit nous remuer et nous tirer de notre torpeur (Rambam Hilkhot Chofar), afin que nous nous repentions complètement du mal que nous avons fait tout au long de l’année, en pensées, en paroles et en actes, en suivant les désirs de notre cœur et nos vices ; alors, D. nous pardonnera.

Si nous ne prêtons pas attention à l’appel du Chofar, le Satan, certes, est impuissant face à ce son, mais ce n’est pas le cas de tous les mauvais anges créés par nos péchés de toute l’année. Ces derniers, tels un témoignage vivant de nos fautes, restent imperturbables et ne disparaissent pas, car créés par ses péchés, ils sont devenus comme une part du corps de l’homme.

Il existe cependant une solution pour faire disparaître ces « pièces compromettantes » : une techouva sincère à Roch Hachana. Ce faisant, lorsque ce repentir provient des tréfonds du cœur, « D. considère la bonne intention comme l’acte lui-même » (cf. Kiddouchin 40a ; Yerouchalmi Péa 1:1), et l’homme est inscrit à Roch Hachana, pour être scellé à Yom Kippour, dans le livre de la Vie, grâce à sa techouva, qui a été agréée.

A cet égard, les dix Jours de repentir sont un test : on veut vérifier si l’homme tient sa promesse de revenir sincèrement à D. Le cas échéant, le Saint béni soit-Il déclare que le jour de Yom Kippour lui apporte l’expiation, le Satan n’a alors pas du tout la possibilité d’accuser (Yoma 20a ; Chir Hachirim Rabba 1:15) et l’homme est purifié en profondeur, au niveau de tous ses membres et tendons.

Gravité de la transgression du Chabbat

Nous allons à présent donner quelques explications quant au rôle du Chofar, éveillant le cœur de l’homme à la techouva. Dans les Tehilim (81:4), on peut lire : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune – tikou ba’hodech chofar », expression dont les lettres initiales forment le mot Chabbat, notent nombre de nos Maîtres.

A ce sujet, les Sages expliquent que le premier homme a été créé à Roch Hachana (Zohar III 100b), après quoi il a immédiatement commis une faute, se rendant passible de mort. Cependant, par le mérite de la techouva qu’il fit Chabbat (Beréchit Rabba 28:22a ; Zohar II 138a) – jour saint qu’il accueillit par son « Cantique en l’honneur du Chabbat » (Tehilim 92:1) –, il échappa à la mort. Ainsi, si la Torah a fixé le jour de sonnerie du Chofar à Roch Hachana, c’est bien pour rappeler la faute d’Adam et sa techouva, au cours de ce premier Chabbat de l’humanité, qui s’avéra réellement salvateur.

A ce titre, il est important de savoir que toutes les fautes et transgressions découlent de la violation du Chabbat, car le Chabbat équivaut à l’ensemble des mitsvot (Yerouchalmi Berakhot 1:5). Or, le fait que nous continuons, d’année en année, de sonner du Chofar à Roch Hachana est la preuve que nous n’avons pas encore eu le mérite d’observer Chabbat comme il se doit. Car si le peuple d’Israël observait deux Chabbat convenablement, ou même un seul Chabbat, il serait immédiatement délivré et le Machia’h arriverait (cf. Chabbat 118b ; Chemot Rabba 25:16). De ce point de vue, plus grand encore est le pouvoir du Chabbat Chouva, qui fait suite au jour du jugement, car il correspond au Chabbat au cours duquel le premier homme se repentit et obtint la grâce de D.

Tel est le but de la sonnerie du Chofar : susciter le repentir de sorte que tous observent le Chabbat, afin que s’accomplisse en notre faveur la suite du verset : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune au jour fixé pour notre solennité – bakéssé leyom ‘haguénou » (Tehilim 81:4). Substitution du hé au alef de késsé à l’appui, cette affirmation peut se lire ainsi, à la lumière de nos explications : au jour de notre solennité… où tous les péchés et fautes seront couverts (mekhoussé), disparaîtront devant la magnificence divine et cesseront d’accuser l’homme.

Pour preuve du caractère bien particulier de ce jour, nos Sages signalent (Roch Hachana 11a) que Yossef fut libéré de prison à Roch Hachana, libération que l’on retrouve en filigrane dans le verset susmentionné : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune – tikou ba’hodech chofar », dont les lettres finales forment le mot chor (taureau), animal auquel Yossef est traditionnellement comparé, comme l’affirment nos Sages (Sota 13a) sur le verset (Devarim 33:17) : « Le taureau, son premier-né, qu’il est majestueux ! » A la suite du verset des Psaumes mentionné précédemment, on peut lire : « Car c’est une loi pour Israël (…), un témoignage qu’il établit dans Yossef quand il marcha contre l’Egypte ». (81:5-6) On comprend ainsi clairement que s’il est question de Roch Hachana et de Yossef dans le même verset, c’est pour souligner que sa libération de prison eut lieu en ce grand jour.

La Torah et le son du Chofar, générateurs de techouva

Dans le verset précédent, il est fait mention d’un « témoignage dans Yossef ». Que signifie cette expression ? De quoi s’agit-il ?

Ce qui dérange le plus le mauvais penchant, c’est lorsqu’il voit l’homme occupé à étudier la Torah, vision qu’il ne peut supporter. S’il est prêt à tolérer celle d’un homme accomplissant des mitsvot, voir un homme étudier la Torah le rend fou de rage.

Car la Torah est l’antidote, l’arme fatale contre le mauvais penchant (Kiddouchin 30b), et permet à l’homme de procurer une très grande satisfaction au Créateur, puisqu’il raccorde ainsi les différents mondes, sur lesquels se déverse alors un grand flux de bénédictions. En effet, l’accomplissement des mitsvot déconnecté de l’étude n’a aucune comparaison avec leur réalisation basée sur l’étude, visant à satisfaire la Volonté divine.

Tel est d’ailleurs le message du verset (Vayikra 26:3) : « Si dans Mes statuts vous cheminez, et que vous gardez Mes mitsvot », tel que nous le dévoile Rachi (cf. Torat Cohanim ad loc.) : « “Si dans Mes statuts vous cheminez” – absorbez-vous dans l’étude de la Torah, ce qui vous permettra de “garder Mes mitsvot”. »

On retrouve une autre allusion à l’importance de l’étude dans le passage décrivant le don de la Torah : « Le son du Chofar allait redoublant d’intensité ». Ce son évoque celui de l’étude, dans laquelle il faut sans cesse progresser. Ce faisant, l’homme prend conscience de tous ses manquements ; d’un cœur brisé, il se soumet humblement à D., à l’image de Moché Rabbénou, qui parla au sein de ce bruit.

En outre, en entendant le son du Chofar, l’homme se remémore ses moments de laisser-aller dans l’étude car, de par sa forme courbe, cette corne évoque ses égarements, sa négligence dans ce domaine, outre son orgueil et son effronterie.

Nous comprenons à présent l’emploi du terme « témoignage » (edout) dans le verset des Psaumes évoquant Roch Hachana, celui-ci servant également à désigner la Torah, comme dans l’expression : « Le témoignage de l’Eternel est fidèle ». L’idée sous-jacente est que, par le mérite de la Torah et de l’investissement dans son étude, Yossef fut délivré à Roch Hachana. De même, nous mériterons d’être libérés des griffes du mauvais penchant par la techouva, la Torah et l’écoute du son du Chofar, tous ces facteurs permettant d’éliminer nos vices et nous donnant droit à une année de bénédictions.

A ce sujet, un autre point me paraît important. Il s’agit de la pire expérience que peut vivre un homme : la honte d’être pris sur le fait, en flagrant délit dans son observance des mitsvot. Or, plus l’homme est considéré, aux yeux de tous, comme une personne de valeur et convenable, plus le déshonneur et l’infamie qu’il ressentira seront démultipliés.

Ainsi, les frères de Yossef, fondateurs des tribus juives – d’une sainteté telle qu’on les qualifie de « tribus de D., témoignage pour Israël. » (Tehilim 122:4) –, bien que persuadés d’être dans leur bon droit et d’agir avec justesse dans la vente de ce dernier, éprouvèrent une honte infinie lorsque celui-ci se dévoila à eux (cf. Beréchit 45:3). Face au visage de leur frère-victime, leur malaise fut si intense qu’ils tentèrent de le tuer et qu’un ange dut intervenir pour les empêcher de mettre à mal leur frère, en les dispersant aux quatre coins de la demeure (Tan’houma Vayigach 5).

Suite à cela, Yossef les appela et c’est avec une honte indescriptible qu’ils s’approchèrent de lui, au point que nos Maîtres déduisent de cet évènement le fameux principe : « Malheur à nous au jour du jugement ! Malheur à nous au jour de la remontrance ! » (Beréchit Rabba 9:11) Si déjà, face à Yossef, la plus petite des tribus, soulignent nos Sages, les tribus ne purent supporter la confrontation, combien plus sera pénible celle qui attend tout homme devant D., en fonction de son niveau, comme il est dit (Tehilim 50:21) : « Je te réprimanderai et te mettrai [Mes griefs] sous les yeux ! »

Ainsi, lorsque D. admonestera l’homme et le jugera sur tous ses errements, sur le vol, sur la contemplation de visions interdites, sur ses désirs, envies illicites et autres fautes, combien plus intense sera sa honte, raisonnement que l’on déduit de Yossef, libéré à Roch Hachana.

A ce titre, les sonneries du Chofar à Roch Hachana remplissent une fonction bien précise : ébranler l’homme et lui rappeler ses fautes de toute l’année. Car le Chofar trouve un écho en chaque homme, selon son niveau. Les impies sont interpellés par la tekia guedola, comme un cri perçant face à leurs péchés. Les individus moyens sont transportés par la tekia ketana, en écho à leurs fautes. Enfin, les justes vibrent au son de chevarim teroua, en allusion au fait qu’ils ne commettent pas de faute mais ne font que surmonter le mauvais penchant, qu’ils brisent, d’où les chevarim (litt. « débris ») ; par leur action, le mauvais penchant est réduit en miettes, à l’image de la teroua.

Nous devons toutefois tous nous soumettre à l’ensemble de ces types de sonneries, car « il n’est de juste sur terre qui fasse le bien sans jamais faillir » (Kohélèt 7:20) et, comme le disent nos Maîtres (Avot 2:4), « ne crois pas en toi jusqu’au jour de ta mort ». En se concentrant sur tous ces sons émanant du Chofar et sur leur message percutant, l’homme éprouve de la honte de ses fautes, les regrette et en obtient le pardon. Combien est-il préférable de se sentir humilié dans ce monde que de connaître l’opprobre infini dans le Monde futur !

D’ailleurs, si l’on reprend le verset évoquant Roch Hachana : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune – tikou ba’hodech chofar », on remarquera que ses premières lettres forment également le terme bochèt (la honte), car ce sentiment et son corollaire, le repentir, sont suscités par le Chofar qui, de ce fait, lui permet d’effacer ses fautes ainsi que tous les accusateurs. Les dernières lettres du même passage, formant le terme chor, rappel de Yossef, évoquent aussi la honte éprouvée par ses frères à son égard, sentiment qui permit leur techouva.

Cet épisode doit nous servir de leçon : en faisant honte à ses frères, Yossef provoqua leur repentir. De même, à travers ce sentiment, nos fautes peuvent être pardonnées, et pour cause : la honte est comparée à la mort, à un meurtre, le sang quittant totalement le visage de l’homme qui en est la proie (cf. Baba Metsia 58b), aussi apporte-t-elle l’expiation au même titre que la mort.

Ainsi, le son du Chofar trouve un écho très particulier dans le cœur de l’homme et fait naître en lui un sentiment de gêne et la volonté de se repentir. Ce faisant, le Satan ne peut témoigner à charge, car il en perd ses moyens et la techouva, opérée par amour, transmue les fautes volontaires en mérites (Yoma 86b ; Baba Metsia 33b).

Résumé

 •Roch Hachana est, comme nous le savons, un jour de jugement, alors que la Torah mentionne cette fête comme un jour de joie. Le but de cette ambivalence est de perturber le Satan, qui ne peut alors accuser l’homme. Dès lors, ce jour peut être pleinement mis à profit pour se repentir, s’élever et se rapprocher de D. En outre, pour contrer le Satan, le jugement est d’une rapidité-éclair, ce qui n’empêche que l’homme est jugé sur toutes ses fautes, ces deux points concourant à créer un terrain favorable au repentir. Le Chofar vise à nous tirer de notre torpeur. Même s’il perturbe le Satan et le met hors course, ce n’est pas le cas de tous les anges malfaisants créés par les fautes de l’homme. Seule la techouva peut venir à bout de ces accusateurs latents et c’est pourquoi, pendant les dix Jours de repentir, D. met l’homme à l’épreuve, pour s’assurer qu’il concrétise cette démarche, auquel cas Il lui pardonne ses fautes et les absout à Yom Kippour, le scellant pour une année de bénédictions.

 •Le thème du Chofar renvoie à celui du Chabbat, à travers les initiales du verset : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune ». Car Adam Harichon fut créé à Roch Hachana et pécha rapidement. Il se repentit pendant le Chabbat qui suivit, accordé tel un sursis avant sa punition. Toutes les fautes découlent de la profanation du Chabbat, et c’est pourquoi on sonne du Chofar pour éveiller tout le monde à la techouva ; nos fautes sont alors « recouvertes » – yitkhassou – terme à rapprocher de l’expression bakéssé leyom ‘haguenou (« au jour fixé pour notre solennité »). Yossef a été libéré de prison à Roch Hachana. En effet, les lettres finales du verset : « Sonnez le Chofar à la nouvelle lune », forment le mot chor (taureau), allusion à ce fils de Yaakov. Dans la suite de ce verset, on peut lire : « un témoignage dans Yossef ». De quel témoignage s’agit-il ? Le mauvais penchant déploie les plus grands efforts pour perturber l’homme qui étudie la Torah car, par son étude, celui-ci a une influence positive sur tous les mondes. Or, celle-ci fut donnée au peuple juif au son du Chofar, lequel nous rappelle aussi l’importance de se repentir pour toute négligence dans l’étude. Le « témoignage » est donc une allusion à la Torah, qui nous permet de réparer tous nos péchés et de jouir de toutes les bénédictions possibles.

 •Par ailleurs, le Chofar suscite en l’homme qui a péché un sentiment de honte, à l’instar de celui éprouvé, face à Yossef, par ses frères, évènement qui fit dire à nos Maîtres : « Malheur à nous au jour du jugement ! » A travers les différentes sonneries du Chofar, on éveille l’homme à la nécessité de la techouva. Ce son trouve un écho particulier dans le cœur de chaque Juif, l’incitant au repentir. Il réduit également le Satan à l’impuissance ; celui-ci ne peut accuser et les fautes sont transformées en mérites.

 

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