Une célébration spirituelle

La fête de ‘Hanoucca doit être consacrée à louer D., puisqu’il n’y a aucune obligation stricte d’organiser un repas comme à Pourim, où le boire et le manger occupent une place de choix.

L’Admour de Tsanz zatsal fait remarquer, opinion du Rema et du Levouch à l’appui, que le fait de consommer des mets de choix à ‘Hanoucca n’a pas de lien avec le miracle de la Menora, mais commémore l’inauguration de l’autel, qui eut lieu à la même époque.

Mais pourquoi la célébration de cette fête ne donne-t-elle pas lieu à un banquet comme à Pourim ? Pourtant, le miracle de ‘Hanoucca concernait aussi la survie physique, dans la mesure où la désobéissance aux Grecs et l’observance tenace de la Torah et des mitsvot les mettaient en danger d’extermination. A titre d’exemple, le non-respect de l’ordonnance grecque d’écrire sur la corne du bœuf que les Juifs n’avaient pas de part dans le D. d’Israël (Yerouchalmi ‘Haguiga 2:2) était puni de mort. Ils échappèrent donc à une menace physique, comme à Pourim. Pourquoi cette différence dans la célébration et l’esprit des deux fêtes ? D’un autre côté, si l’on maintient que l’essentiel de la persécution grecque était de nature spirituelle, nos Sages auraient pu fixer un véritable jour de Yom Tov pour célébrer la résistance et la survie spirituelle du peuple juif, dont l’âme resta entière et vouée à D.

Le Rabbi de Tsanz propose une explication, qui tient compte de la paupérisation du peuple juif à cette époque. A cause des décrets grecs, souligne le Rambam, les Juifs avaient perdu toute fortune et en étaient réduits à la plus grande misère, ce qui ne leur aurait pas permis de débourser la moindre somme pour les besoins d’un banquet de ‘Hanoucca. Il se serait alors agi d’un arrêt que la majorité du peuple n’airait pas pu assumer (Baba Kama 79b ; Baba Batra 60b). Certes, mais il s’agissait d’un appauvrissement ponctuel, pourrait-on rétorquer. Pourquoi ne pas prendre en compte les périodes futures de relative prospérité du peuple juif ? Ainsi, à notre époque, il aurait été possible presque à tous de marquer le miracle par un banquet. Notre question initiale ne semble donc pas résolue, et on peut s’interroger sur le fait qu’à ‘Hanoucca, la principale commémoration passe par des louanges et le Hallel.

Pour répondre, nous allons établir un parallèle avec un épisode vécu par Yaakov Avinou. Nos Maîtres nous apprennent (‘Houlin 91a) qu’après avoir traversé avec toute sa famille le fleuve, il le traversa de nouveau en sens inverse, la nuit, à la recherche de petits flacons oubliés, moment de solitude périlleux dont l’ange tutélaire d’Essav profita pour l’attaquer.

Comment comprendre que, pour des petits flacons laissés en route, Yaakov se soit mis en danger en traversant seul le fleuve ? Même si nous admettons que ces flacons étaient de première importance – dans le sens où le Zohar affirme qu’il ne faut rien négliger de ce que D. nous donne, car toutes nos possessions renferment un immense potentiel de bénédiction (I Vayichla’h) – et renfermaient une signification profonde, comment justifier le danger dans lequel il s’est mis, alors qu’il aurait pu éviter de retourner seul, en s’assurant au moins l’escorte d’un de ses fils ?

Il est donc évident que cet épisode et les faits et gestes de Yaakov sont loin d’être anodins et recèlent un message d’une grande portée. A cet égard, on rappellera la mise en garde du Zohar (III 149b), lequel affirme qu’on peut maudire quiconque prétend que la Torah est un tissu de légendes. Tous les faits qui y sont relatés recèlent des messages percutants concernant toutes les générations et situations. Ainsi, nous savons que ces petits flacons pour lesquels Yaakov fit demi-tour contenaient la même huile que celle avec laquelle il avait auparavant oint l’autel.

En outre, le terme pakh, désignant ces flacons, a une valeur numérique de cent un, en ajoutant un pour la notion elle-même. Voilà qui nous rappelle que même dans une situation difficile, même à l’heure du danger, il faut réviser son étude cent une fois, car « celui qui révise cent fois n’est pas comparable à celui qui révise cent une fois » (‘Haguiga 9b). C’est seulement ainsi que l’homme a la garantie de « fixer » son étude, de l’intégrer profondément, et de mériter des miracles.

Yaakov Avinou était à même de nous enseigner cette leçon – la symbolique d’un petit flacon d’huile –, lui qui, en tout lieu où il se trouvait et quelles que soient les circonstances, se plongeait dans l’étude, plutôt cent une fois que cent (Beréchit Rabba 95:2 ; Tan’houma Vayigach 11). L’acte du Patriarche eut un impact bien des générations après, lorsqu’à ‘Hanoucca, les ‘Hachmonaïm trouvèrent un petit flacon d’huile, symbolisant les justes de la génération.

En effet, même si cette période fut une période de ténèbres spirituelles et que les Grecs profanèrent toutes les réserves d’huile (chémen) – les âmes (nechama) –, il subsista une poignée de tsaddikim, Matityahou et ses fils, qui sortirent combattre les occupants avec abnégation, à l’instar de Yaakov Avinou confronté à l’ange d’Essav, et sauvèrent, à l’image du Patriarche, un petit flacon d’huile.

Par le pouvoir de la Torah, ils réussirent à dénicher cet unique flacon, preuve que la Torah protège celui qui se dévoue corps et âme pour elle (cf. Sota 21a). Ils purent ainsi purifier l’ensemble du Temple, et simultanément les cœurs des enfants d’Israël.

A présent, tout s’éclaire. La guerre se jouait principalement dans le domaine spirituel, les ‘Hachmonaïm se battant pour la pérennité de la Torah, laquelle s’accommode peu au monde matériel – « Tu mangeras du pain avec du sel, boiras de l’eau au compte-gouttes », préconisent ainsi nos Maîtres (Avot 6:4 ; Calla 8a). Du fait que le miracle portait sur la spiritualité plus que sur le matériel, sa commémoration également doit se dérouler dans un tel registre.

Même aux époques de relative prospérité financière, cela reste la règle, et il n’y aura pas lieu d’organiser un banquet. Le souvenir du miracle sera donc évoqué à travers des louanges à l’Eternel, pour nous avoir sauvés des pièges de la culture grecque.

En outre, il est impossible de se consacrer à la Torah tout en jouissant d’un bon repas, comme il est dit (Guittin 70a) : « Dans un banquet dont tu tires du plaisir, ne mange pas à l’excès ». Même un repas obéissant à une mitsva peut mener l’homme à la déchéance. En connaissance de cause, nos Sages ont donc institué la récitation de louanges à ‘Hanoucca et, plutôt que de faire bombance, ils encouragent à y augmenter l’étude de la Torah.

Au-delà du premier jour, l’huile brûla miraculeusement pendant encore sept jours, en parallèle aux soixante-dix années de vie de l’homme (cf. Tehilim 90:10), années qui doivent toutes être mises à contribution pour étudier la Torah et triompher du mauvais penchant, la Torah étant l’arme absolue contre celui-ci (Kiddouchin 30b).

A ce titre, le mérite de Yaakov Avinou, qui entreprit tous les efforts pour sauver ce petit flacon, fut déterminant. S’il n’avait pas risqué sa vie, sa descendance non plus n’aurait pas pu combattre l’occupant. C’est donc grâce à Yaakov, qui sauva le petit flacon d’huile et révisait son étude cent une fois, que sa descendance put triompher des Grecs impies par le pouvoir de la Torah.

La réparation de la sphère de Splendeur par Yaakov Avinou

Dans le Na’halat Chémen, l’auteur explique, au nom du Ari zal, qu’à ‘Hanoucca, la sphère de Splendeur est réparée. Or, les spécialistes en Kabbale savent bien qu’il s’agit de la huitième sphère de haut en bas, et c’est pourquoi, afin de lui apporter la réparation, on observe huit jours de ‘Hanoucca.

Le Ari zal explique en outre que cette sphère peut tomber sous l’emprise des forces impures. Or, qui, plus que les Grecs, représente cette impureté, eux qui souillèrent toutes les réserves d’huile pour subjuguer cette sphère ! Ils savaient en effet que l’allumage de la Menora dans le Temple visait à répandre la gloire divine.

En éteignant la Menora et en profanant l’huile destinée à son allumage, les Grecs développèrent leur emprise sur la sphère de Splendeur. Cette sphère, dite en hébreu hod, a la même valeur numérique que la gaava, la fierté, l’orgueil, trait caractéristique qui ne sied qu’à D., comme il est dit (Tehilim 93:1) : « L’Eternel règne ! Il est revêtu d’orgueil », ou encore (Divré Hayamim I 29:11) : « A Toi, Seigneur, appartiennent la grandeur, la puissance, la gloire, l’autorité et la splendeur (…) ». La Création n’est en fait là, nous expliquent les ouvrages kabbalistiques, que pour proclamer la gloire divine, car en l’observant, on Lui témoigne de l’honneur et on en vient à s’exclamer (Tehilim 104:24) : « Que Tes œuvres sont grandes, ô Seigneur ! »

Ainsi, les honneurs sont rendus à D. essentiellement par les enfants d’Israël, qui proclament Sa gloire et Sa magnificence, comme il est dit (ibid. 68:35) : « Son orgueil s’étend sur Israël, et Sa force éclate dans les nuées. » Qui, plus que le peuple juif, peut louer et glorifier le Créateur ? De ce fait, lorsque les enfants d’Israël suivent la voie de la Torah et des mitsvot, la sphère de Splendeur – l’orgueil du Créateur – parvient à sa réparation et à son couronnement dans toute son ampleur et son éclat, et les forces impures ne peuvent la dominer. Par contre, lorsque, à D. ne plaise, les enfants d’Israël se relâchent dans leur Service divin, les forces impures capturent la sphère de Splendeur et l’orgueil divin est mené à mal.

En outre, selon le célèbre concept : « L’Eternel a fait correspondre l’un à l’autre » (Kohélèt 7:12), lorsque l’un monte, l’autre chute, et vice-versa, principe que l’on retrouve concernant la lutte contre Amalek (Chemot 17:16) : « Puisque sa main s’attaque au trône de l’Eternel, guerre à Amalek, de par l’Eternel, de génération en génération ! » Autrement dit, pour triompher de ce vil ennemi, racine des forces impures, l’homme doit constamment se renforcer dans le Service divin et la Torah. C’est la condition sine qua non pour que le trône de D., nommé ici par son Nom Y-a, de même valeur que hod et gaava, soit complet. Le miracle de ‘Hanoucca, le triomphe sur les Grecs, est à replacer dans ce contexte de restauration de la sphère de Splendeur.

De ce fait, le matériel n’a pas de part dans cette commémoration, principalement centrée sur les louanges et remerciements à D., pour nous avoir permis de triompher des Grecs et de restaurer la sphère de Splendeur. Car seule la force de la Torah et de l’assiduité exceptionnelle de Yaakov dans l’étude permirent de trouver un flacon d’huile pure.

On peut comprendre en ce sens le verset (Tehilim 68:35) : « Proclamez la force (oz) de D. ; Son orgueil s’étend sur Israël ». En effet, la Torah est appelée oz (cf. Chir Hachirim Rabba 2:10 ; Zohar II 94a). En d’autres termes, par le pouvoir de la Torah dans toute son ampleur (oz), la sphère de Splendeur est amenée à sa réparation et les Grecs sont vaincus.

Cela nous permet de comprendre la description que nous livre Rabbi ‘Hannina, suppléant des cohanim, du feu de l’autel : il était, à l’en croire, tapi comme un chien, outre le fait qu’il ne s’est jamais éteint (Yoma 21b). Car lorsque les enfants d’Israël proclament la splendeur, la gloire divine (gaava), la sainteté ne tombe pas entre les mains des forces impures, impuissantes à lui nuire, et la sphère de Splendeur occupe sa place normale. La Menora rappelle également ce concept, en cela qu’elle est composée de sept branches et a brûlé huit jours d’affilée, ce qui fait un total de quinze, valeur numérique de hod.

Or, n’oublions pas celui qui, en éclaireur, ouvrit la voie : Yaakov. Par le mérite de son abnégation, en s’aventurant seul de l’autre côté du fleuve, par une nuit obscure (Zohar I 166a), pour ramener un petit flacon d’huile, il permit qu’à l’avenir, un autre flacon demeure intact, à l’abri des forces impures, permettant aux enfants d’Israël de vaincre les Grecs.

Pour en revenir toutefois aux évènements vécus par le Patriarche, on peut s’interroger sur le fait qu’il fut blessé à la hanche, ce qui, d’après la Kabbale, correspondait à une atteinte portée à la sphère de hod. Voilà qui est paradoxal, alors qu’on vient de dire qu’il répara cette sphère. Comment expliquer cette contradiction ?

En dépit du bien-fondé de l’acte du Patriarche, il transgressa la mise en garde de nos Sages (Berakhot 43b) : « Qu’un érudit ne sorte jamais seul la nuit ! » Or, « le Saint béni soit-Il est pointilleux avec Ses fidèles [même pour un écart] de l’épaisseur d’un cheveu » (Yevamot 121b ; Vayikra Rabba 27:1), et c’est pourquoi il fut blessé à la hanche, au nerf sciatique.

Toutefois, Yaakov répara immédiatement son manquement et, de ce fait, il est interdit de consommer le nerf sciatique des animaux cachère (Beréchit 32:33). D’ailleurs, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, l’ange tutélaire d’Essav blessa Yaakov à un point essentiel dans l’équilibre et la stabilité du corps, voulant ainsi porter atteinte, selon le Zohar, à ceux qui soutiennent la Torah, les piliers qui en assurent l’assise. Le Patriarche s’empressa de réparer son erreur et la sphère de Splendeur fut intégralement restaurée.

En vérité, du fait même qu’en sortant la nuit, il transgressait les consignes de nos Maîtres, Yaakov altéra la sphère de hod qui, comme nous l’avons noté, a la même guematria que l’orgueil (gaava). Car c’est ce vice, à l’encontre de sa modestie innée (le nom du Patriarche est en effet dérivé de ékev – le talon), qui le poussa sans doute à sortir seul et porta atteinte à l’orgueil divin. Le rachat de cette faute consiste en une interdiction de consommer le nerf sciatique – autrement dit, de transgresser les injonctions de nos Sages.

Ce faisant, nous pouvons répondre à la célèbre question du Divré Yoël, relative au texte de « Hanérot Hallalou » : pourquoi est-il précisé « par Tes saints cohanim », pour enchaîner ensuite sur le fait que « pendant ces jours de ‘Hanoucca, les lumières sont sacrées (…) ». Quel est le lien entre le rôle prépondérant des cohanim dans l’allumage de la Menora et la sainteté des bougies de ‘Hanoucca ?

Les cohanim procédaient à l’allumage de la Menora, composée de sept flammes et de sept branches. C’est, plus ou moins un, égal à la valeur numérique de hod, la sphère de Splendeur. A travers cet allumage, les cohanim amenaient la bénédiction sur le monde, et c’est pourquoi leur implication est soulignée, en cela qu’ils restauraient la sphère de Splendeur. Cette réparation, de nos jours, ne peut plus passer que par l’étude de la Torah, qui se substitue à l’allumage de la Menora par le cohen dans l’enceinte du Temple, en vertu du principe : « Car la mitsva est un flambeau et la Torah une lumière. » (Michlé 6:23)

La lumière de la Tora est donc sacrée, à l’instar des bougies de ‘Hanoucca ; son étude permet de se défaire des forces impures. Le spirituel, l’étude de la Torah, est donc l’essentiel à ‘Hanoucca, et c’est pourquoi cette fête n’est pas célébrée en faisant bombance.

A travers l’allumage des bougies de ‘Hanoucca s’éveillent en nous des relents de ce miracle ainsi qu’un élan vers la techouva. Ce dernier point est confirmé par l’identité numérique entre hallalou (de « Hanérot hallalou ») et deElloul (« du mois d’Elloul », caractérisé par le repentir). ‘Hanoucca est donc une fête propice à la techouva et à la fin de l’exil.

Lorsque l’homme agit de façon totalement désintéressée, pratiquant « la mitsva pour la mitsva », pour la seule cause divine, sans tirer aucun profit des bougies de la fête mais en les contemplant seulement, il restaure certainement la sphère de Splendeur et rapproche la Délivrance. Puisse-t-elle avoir lieu prochainement !

Résumé

 •La mitsva essentielle, centrale, de ‘Hanoucca, consiste à réciter des louanges. A la différence de Pourim, on ne célèbre pas cette fête par des festins. Pourtant, la survie des enfants d’Israël était miraculeuse, dans la mesure où la transgression des interdits des Grecs les plaçait en danger de mort. Si l’on admet que l’obligation de faire un banquet ne fut pas instaurée à cette époque en raison de la pauvreté des Juifs, pourquoi ne se permettrait-on pas de le faire de nos jours, alors que généralement, notre situation financière le permet ?

 •Nous savons que Yaakov fit demi-tour pour de petits flacons – allusion au flacon d’huile pure, qui sera plus tard trouvé par les ‘Hachmonaïm. Le Patriarche révisait sans cesse son étude, et il nous enseigne donc l’importance d’une telle étude, même aux heures les plus sombres. Par son pouvoir, les ‘Hachmonaïm réussirent à vaincre les Grecs et à rallumer la Menora dans la pureté. La guerre se menait donc principalement sur le front spirituel, et c’est pourquoi on ne célèbre pas ‘Hanoucca en faisant bombance.

 •En outre, à ‘Hanoucca, la sphère de Splendeur (hod) fut restaurée, ainsi que l’orgueil (gaava) divin. Ces deux notions ont une valeur numérique de quinze, à mettre en parallèle avec les huit jours de ‘Hanoucca auxquels on ajoute les sept branches de la Menora. Seul le peuple juif peut être source de fierté pour le Créateur. S’il n’avait pas vaincu les Grecs, la sphère de Splendeur serait restée aux mains des forces impures. Cette guerre était donc bel et bien spirituelle. Après le triomphe des enfants d’Israël, la sphère de Splendeur retrouva toute sa gloire, et le feu de l’autel brûla en continu. A l’origine de cette victoire, la démarche de Yaakov Avinou, qui se mit seul, la nuit, à la quête de petits flacons. Cependant, bien que son but fût de réparer la sphère de Splendeur, il fut blessé à la hanche, pour avoir passé outre la mise en garde de nos Maîtres, qui défendent à un érudit de sortir seul la nuit. La réparation de ce manquement consiste à ne pas consommer le nerf sciatique – à ne pas transgresser les indications de nos Sages.

 •Quel est le lien entre l’allumage de la Menora par les cohanim et le caractère sacré des bougies ? A l’époque du Temple, les cohanim allumaient la Menora, amenant ainsi la bénédiction dans le monde et permettant de réparer la sphère de Splendeur. De nos jours, nous n’avons plus ni cohen, ni Menora, ni Temple, et cette réparation doit donc passer, non pas par des banquets, mais par la Torah, la sainteté, ainsi que la techouva (hallalou et deElloul ont la même guematria). Par cette démarche, on restaurera la sphère de Splendeur et on rapprochera la Délivrance finale, avec la venue du Machia’h.

 

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