Rabbi Meïr Baal Haness

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Quatrième génération des Tannaïm - il fut de ceux qui développèrent l’enseignement de la Torah après la révolte de Bar Kockhba.

Ses maîtres furent : Rabbi Akiva, Rabbi Ismaël, Elicha Ben Abouya, sa manière d’enseigner : 1/3 Halakha, 1/3 Agada, 1/3 Proverbes - ses cours étaient appréciés par toutes les classes sociales du peuple.

Son ascendance était peu connue - suivant la Agada, Rabbi Meïr Baal Haness serait issu d’une famille de convertis au judaïsme, descendants de l’Empereur Néron.

On dit que ce dernier venu pour conquérir Jérusalem lança des flèches de Goral, toutes prirent la direction de Jérusalem, sentant que l’avènement était scellé et qu’il ne serait que l’instrument de malheur, il se repentit, et de sa descendance naquit Rabbi Meïr Baal Haness.

Rabbi Meïr disait :

- Un homme doit faire apprendre à son fils un métier facile et prier Hachem, Celui qui est le propriétaire des richesses, car la richesse ne vient pas du métier. Pour chaque métier il y a des riches et des pauvres.

- Il existe deux sortes d’amis, ceux qui te font des remontrances et ceux qui ne t’en font pas, aime surtout les premiers.

- D’ou sait-on que la résurrection des morts est explicitée dans la Thora : car il est dit : «Et là, Moché chantera», le verbe est au futur.

On raconte que son beau-père, Rabbi Hanania Ben Téradion s’occupait de diffuser la Thora pendant la période difficile. Les Romains le jugèrent à être brûlé lui et sa femme. Sa fille, belle-soeur de Rabbi Meïr fut envoyée dans une maison de prostituées. Brouria, épouse de Rabbi Meïr, dit à son mari : c’est une insulte que ma soeur soit dans cet état. Rabbi Meïr prit une somme d’argent avec lui et se dit : si elle n’a pas pêché, qu’il lui soit fait un Ness (miracle). Il se déguisa en romain et demanda à la rencontrer.

«Ecarte-toi de moi lui dit-elle, je ne me sens pas bien». Il comprit qu’elle était innocente. Il se présenta au gardien et lui dit : donne moi celle-là. Il lui donna l’argent et lui dit, la moitié pour toi, l’autre pour faciliter sa sortie. Le Gardien lui demanda :

«Et quant l’argent sera dépensé, que ferais-je ? Rabbi Meïr lui dit qu’il prononcera le moment venu: que le D... de Rabbi Meïr me sauve et tu seras sauvé». Le gardien lui répondit «faisons un essai». Rabbi Meïr lui dit : «Voilà des chiens hargneux», il leur jeta une pierre, ceux ci foncèrent sur lui. Rabbi Meïr dit alors : «D... de Rabbi Meïr aide-moi». Les chiens se calmèrent, le gardien alors accepta.

Seulement l’action du gardien s’ébruita, et il fut condamné à la prison. Il prononça la phrase de Rabbi Meïr et il fut sauvé.

Etonné lui-même, il dévoila sa rencontre avec Rabbi Meïr. La photo de Rabbi Meïr fut affichée sur toutes les places du marché. Un jour quelqu’un le reconnut et courut après lui., Rabbi Meïr vit un met non cachèr, il trempa son doigt dans le met et un autre dans la bouche, le passant se dit alors, cela ne peut-être que Rabbi Meïr.

Il s’exila, il est décédé à l’extérieur d’Israël, et on enterra ses os à Tibériade - lieu de son pèlerinage.

 

 
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