Le gaon Rabbi Méïr Dan Plotski zatsal, auteur de

Le gaon Rabbi Méïr Dan Plotski zatsal, auteur de « Keli ‘Hemda »

Quand le gaon Rabbi Méïr Dan Plotzki zatsal, auteur de « Keli ‘Hemda », se rendit aux Etats-Unis, on lui demanda de rester, en lui proposant de lui payer largement. Le « Kela ‘Hemda » leur donna la réponse de Rabbi Yossi ben Kisma : « Je ne vis que dans un lieu de Torah », car l’Amérique d’alors était un désert spirituel, contrairement à la Pologne qui était une métropole de Torah.

Rabbi Méïr Dan ajouta : « Quand cet homme a rencontré Rabbi Yossi ben Kisma et lui a proposé de vivre chez eux et qu’il lui donnerait des milliers de dinars d’or, d’où Rabbi Yossi savait-il qu’il ne s’agissait pas d’un lieu de Torah, au point de lui répondre avec assurance : « Même si tu me donnes tout l’argent et l’or du monde, je ne vis que dans un lieu de Torah ? » Peut-être qu’il s’agissait bel et bien d’un lieu de Torah ?

Il répondit : Nous voyons que tout ce qui est indispensable dans la vie se trouve en abondance et gratuitement, l’air, l’eau, le pain, sont à la portée de tout le monde. Alors que ce qui est superflu atteint des prix qui ne sont à la portée que des riches, parce que la vie de l’âme ne dépend pas d’eux. Quand Rabbi Yossi ben Kisma a vu que l’homme était prêt à payer pour un « talmid ‘hakham » des milliers de dinars d’or, à condition qu’il vive à côté d’eux, il en a conclu que chez eux, le manque de talmidei ‘hakhamim avait atteint de telles proportions qu’il fallait dépenser des milliers de dinars d’or pour en obtenir un. C’est la preuve qu’un « talmid ‘hakham » était pour eux considéré comme quelque chose de superflu, et non pas dont la vie de l’âme dépend, donc ce n’était pas un « lieu de Torah »…