La grande valeur de l’écriture du Rouleau de la Torah
Dans ses Hilkhoth Séfer Torah, le Rambam cite le verset qui ordonne à chacun d’écrire un Rouleau de Torah: Et maintenant, écrivez pour vous ce Cantique, qu’on l’enseigne aux enfants d’Israël... (Deutéronome 31:19). Pourquoi cette obligation? Il ne manque pas heureusement aujourd’hui des scribes pour le faire. En plus, ce travail co-te si cher!
C’est qu’on peut dire que l’argent est l’âme de l’homme, mais s’il écrit ou commande un Séfer Torah, c’est un signe qu’il se promet de mettre en pratique ce qui y est prescrit. C’est en recherchant cette mitsvah avec le plus grand enthousiasme qu’elle devient alors littéralement son acquisition. Nous avons déjà parlé du roi qui devait écrire deux Rouleaux de la Torah qu’il devait lire en réunissant son peuple (Sanhédrine 216), pour montrer que la Torah doit représenter l’acquisition de chacun. Si nous éprouvons tant de joie à Sim’hath Torah, ou quand on introduit un Rouleau de Torah dans une synagogue, une maison d’étude ou une Yéchivah, c’est pour montrer que nous faisons partie de la Torah. Le Zohar enseignant à cet effet que la Torah, le Saint, béni soit-Il, et Israël ne forment qu’un (III, 73a).
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