Une voix céleste...

Nos Sages enseignent: Quarante jours avant la formation du fœtus, une voix céleste proclame La fille d'un tel [est destinée] à un tel (Sanhédrine 22a). Et aussitôt que les deux âmes entendent que le Saint, béni soit-Il, les a destinées l'une à l'autre, les anges qui sont responsables d'elles leur ordonnent de veiller à leur pureté et leur sainteté dans le monde physique, en sachant devant qui elles se trouvent: devant Celui qui a créé le monde par le Verbe. Elles ne se révolteront pas ainsi contre Lui, mais observeront Ses commandements, tout au long de leur séjour dans ce monde matériel, c'est-à-dire soixante-dix ans, comme il est écrit: La durée de notre vie est de soixante-dix ans... (Psaumes 90:10). Les deux âmes acquiescent.

Il est écrit d'autre part: Qui a trouvé une femme, a trouvé le bonheur (Proverbes 18:22). Si l'homme a du mérite, s'engage dans l'étude de la Torah et craint le Ciel, il s'élève et trouve le bonheur. Il a certainement trouvé une femme intègre que le Saint, béni soit-Il, lui a destinée avant sa naissance. Or nous savons, il n'est de bien/bonheur que la Torah (cf. Pirké Avoth 6:3). Ainsi, grâce à l'étude de la Torah et à la crainte du Ciel, il a trouvé une femme intègre pour son bien. Nos Sages comparent l'âme à une lampe (Chabath 32a). Dans le contexte de notre sidrah: Quand tu élèveras les lampes, c'est-à-dire, dit Dieu à ces âmes, si vous vous élevez grâce à vos bons traits, si vous voulez avoir le mérite de vous rencontrer comme les lampes du candélabre, rappelez-vous que tout comme dans le passé, au moment ou J'ai proclamé La fille d'un tel à un tel, vous vous êtes tenues devant Moi, vis-à-vis de la face du candélabre. Même maintenant que vous vous êtes rencontrées dans ce monde, veillez à ce que vos sept lampes éclairent durant tout votre séjour dans ce monde, soixante-dix ans, dans la pureté et la sainteté. Vous réussirez ainsi à éliminer votre mauvais penchant.

Nos Sages enseignent: Si ce personnage repoussant PaGa' te blesse, traîne-le à la maison d'études. Comme nous l'avons vu dans une leçon précédente, pourquoi le Talmud (Soucah 52b; Kidouchine 30a) se sert-il de la racine PaGa' plutôt que PéGuiChah (rencontre)?

C'est que le fait même de rencontrer le mauvais penchant est un PéGui'aH (heurt). Car si les pensées de l'individu étaient pures et qu'il s'attachait constamment au Saint, béni soit-Il, il ne l'aurait pas rencontré et n'aurait pas eu besoin des conseils de nos Sages. Mais maintenant qu'il t'a heurté, traîne-le sans tarder à la maison d'études. Ceci s'applique non seulement à l'individu ordinaire, mais aussi au Tsadik: si le mauvais penchant vient et le dérange, même s'il l'élimine et grâce à cela s'élève encore plus, il aurait mieux valu malgré tout qu'il ne le rencontrât pas du tout, car le rencontrer est en soi même un danger et peut causer des préjudices.

En élevant les lampes, en d'autres termes il convient de se dévouer corps et âme/aspect de lampe, pour élever comme une offrande à l'odeur agréable devant le Saint, béni soit-Il, chacune des mitsvoth qu'on accomplit, en vue de les placer vis-à-vis de la face du candélabre, c'est-à-dire face à la Providence Divine; les sept lampes éclairent alors les sept jours de la semaine pour faire descendre l'abondance céleste sur terre.

Quand on se trouve alors si proche du Saint, béni soit-Il, on ne se laisse certainement pas contaminer par le mauvais penchant: ce dernier n'osera pas se placer sur notre chemin; il sera d'ores et déjà complètement éliminé, comme lors du Don de la Torah où les enfants d'Israël étaient purs de toute souillure.

 

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