La sainteté de Pin'has face à la méchanceté de Balak

Il est écrit d'une part: Balak, fils de Tsipor, ayant vu tout ce qu'Israël avait fait aux Amoréens... (Nombres 22:2), et de l'autre dans la même sidrah: A cette vue, Pin'has, fils d'Eléazar, fils d'Aharon le Pontife, se leva du milieu de la communauté... (ibid. 25:7). D'après le Midrach (Bamidbar Rabah 20:1; Yalkout Chimoni 765), Balak, ainsi que le peuple qu'il représentait, ont vu les victoires remportées par les enfants d'Israël sur les Amoréens; d'autres commentateurs estiment qu'il a vu les malheurs qui allaient s'abattre sur Israël dans l'avenir (Tan'houma, Balak 2). Concernant Pin'has, on ne peut pas dire que c'est lui seul qui a vu l'infamie: en effet, le verset (Nombres 25:6) stipule bien à la vue de toute la communauté des enfants d'Israël (Sanhédrine 82a; Bamidbar Rabah 20:26). Le Midrach fournit plusieurs réponses à cette question:

1) Pin'has a vu l'acte et s'est souvenu de la Halakhah.

2) il a vu qu'il n'y a ni sagesse ni entendement contre la volonté de Dieu: quand il s'agit de la profanation du nom de Dieu, on ne veille pas au respect de l'autorité spirituelle (et il faut agir tout de suite).

3) il a vu un ange venu anéantir les enfants d'Israël.

Ces Midrachim demandent un certain nombre d'éclaircissements:

1) Pourquoi Balak craignait-il les enfants d'Israël? Certes, il avait vu ce que les enfants d'Israël avaient fait à Si'hon: ils lui avaient demandé l'autorisation de passer par son territoire sur leur chemin vers la Terre Sainte, promis de ne traverser ni champs ni vignobles, de ne point boire de l'eau des citernes, d'emprunter la route royale... (Nombres 21:22). Mais Si'hon ne leur a pas accordé cette autorisation (ibid. 23) et livra même bataille à Israël, qui le passa au fil de l'épée. Balak aurait donc pu leur accorder cette permission, ce qui lui aurait permis d'épargner des vies humaines.

2) Pourquoi seul Pin'has, et non le reste des enfants d'Israël, a vu quelqu'un s'avancer, amenant parmi ses frères la Midianite... (cf. Nombres 25:6).

3) Pourquoi Pin'has aurait-il droit à une récompense (l'alliance de paix, la prêtrise pour lui et sa descendance). Le Talmud (Kidouchine 39b) n'enseigne-t-il pas à cet effet qu'on ne reçoit pas dans ce monde la récompense de ses bons actes. Dans son livre Péta'h Haohel, Rabbi David Abou'hsira zal, s'étend longuement sur le sujet de la vue de Pin'has. Voici un résumé succinct de son enseignement: 1) le verset stipule fils d'Eléazar, fils d'Aharon le Pontife. Pin'has s'est senti inférieur par rapport à ses ancêtres. Pin'has a vu une vue spirituelle (il a compris) qu'il n'a été créé que pour accomplir la volonté de Dieu aspect de Pin'has n'a été nommé Cohen qu'après que Zimri eut été tué (Zéva'him 101b). Il s'est donc levé du milieu de la communauté, arma sa main d'une lance... Ce geste qui a sanctifié le nom de Dieu l'a alors rendu digne de ses ancêtres. 2) Autre interprétation: de par lui-même, Pin'has n'était pas digne d'accomplir un tel acte, mais il en a été aidé par le mérite de ses ancêtres saints.

Pin'has a ressenti un éveil merveilleux et décida d'exploiter les grandes forces qui lui étaient inhérentes pour servir son Créateur. Comme son père et son grand-père étaient des Grands Prêtres, il a voulu accéder à leur niveau. En profitant de l'occasion qui lui était offerte de tuer Zimri et d'arrêter de la sorte le fléau, il s'est élevé au niveau de Grand Pontife et a été en mesure d'expier les fautes des enfants d'Israël le jour de Kippour, ainsi que le péché de la médisance par les habits qu'il portait. Il est écrit à cet effet: Le Juste a le souci du bien-être de ses bêtes (Proverbes 12:10).

Pin'has a donc vu des choses qui sont relatives à lui et que le reste des enfants d'Israël n'a pas vu. Tout dépendait donc de lui et non de Moché, ni des Anciens de la communauté. S'il n'agissait pas de suite, le fléau était susceptible de se propager. Aussi s'est-il levé et il a accompli un acte entièrement destiné à sanctifier le nom de Dieu, des deux cent quarante-huit membres et trois cent soixante-cinq tendons de son corps.

En tuant Zimri, Pin'has savait qu'il s'élèverait et hériterait la grande prêtrise de son père. Mais sa seule intention était d'arrêter le fléau qui s'abattait sur les enfants d'Israël. Il ne voulait en fin de compte que sanctifier le nom de Dieu. Dans ces circonstances extrêmement difficiles, Pin'has n'a pas pensé un instant à lui-même, à son rang... il ne visait que le bien-être de ses frères: la fin du fléau.

Et si le Saint, béni soit-Il, lui a accordé Son alliance de paix (Nombres 25:12), c'est essentiellement parce qu'il visait à établir la paix entre les enfants d'Israël et l'Eternel. Le Midrach (Yalkout Chimoni 771) enseigne à cet effet: Rabbi Chimon ben Lakich dit: Pin'has, c'est Elyahou. Le Saint, béni soit-Il, dit à Pin'has: Tu as établi la paix entre les enfants d'Israël et Moi dans ce monde, ainsi même dans le monde futur, c'est toi qui seras chargé d'établir la paix entre Moi et Mes enfants. C'est pourquoi il a eu le mérite de porter le titre de Grand Prêtre qu'il transmit à sa descendance, et c'est grâce à son geste que l'ange de la mort ne pouvait rien contre lui (Zohar III, 214a).

Quant à la récompense que Pin'has reçut, elle est justifiée par trois raisons:

1) Si on accomplit une mitsvah, on n'en reçoit la récompense que dans le monde futur. Toutefois, si on l'accomplit de tout cœur, avec enthousiasme, si on l'observe scrupuleusement, on a aussi droit à une récompense dans ce monde. Dans notre contexte, comme Pin'has visait exclusivement à annuler la sentence qui avait été prononcée contre les enfants d'Israël, et qu'il ne portait pas du tout à l'esprit sa nomination de Grand Prêtre mais seulement de sanctifier le nom de Dieu, il avait droit à une récompense.

2) Pin'has n'a pas reçu d'argent ou de biens pour ses bonnes actions, mais comme il a accompli un acte au plan spirituel, sa récompense a été aussi spirituelle: la grande prêtrise et une longue vie destinée à l'assistance des enfants d'Israël et à la recherche constante de leur mérite.

3) L'homme ne reçoit pas de récompense pour une mitsvah qu'il a accomplie s'il s'en approprie exclusivement le mérite. Comme Pin'has n'a compté que sur le mérite des ancêtres qui l'ont soutenu (Pirké Avoth 2:2; Kidouchine 76b), il a reçu les fruits de la récompense des actes de ses ancêtres (même s'il avait lui-même beaucoup de mérite).

Chez notre patriarche Avraham, il est écrit: L'Eternel se révéla à lui dans la plaine de Mamré, tandis qu'il était assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour. Il leva les yeux et voici trois hommes qui se tenaient debout près de lui... (Genèse 18:1-2). En d'autres termes, même après s'être circoncis et avoir accédé à la perfection (Nédarim 31b), après avoir servi de Chariot Céleste à la Chékhinah (Béréchith Rabah 82:7; Pessikta Zouta, Genèse 17:22, 35:13), et bien que l'Eternel se fût révélé à lui, il était resté assis à l'entrée de sa tente, dans l'attente de recevoir des invités. Sitôt qu'il a vu trois voyageurs, il a couru à leur rencontre, comme si c'étaient des amis de longue date.

1) Comment ose-t-il laisser la Chékhinah pour recevoir des invités, aussi importants soient-ils? Et surtout s'ils ressemblaient à des Arabes (Bava Métsia' 86b).

2) Comment a-t-il pu courir trois jours après sa circoncision, où le mal atteint son apogée, comme il est écrit: Or, le troisième jour, comme ils étaient souffrants... (Genèse 34:25). D'ailleurs, d'après le même Midrach, les anges s'en sont aperçus et se sont détournés de lui (voir aussi Zohar III, 186a; Soucah 25a). Notons enfin que celui qui est occupé à accomplir une mitsvah est exempt d'en accomplir une autre.

C'est que, Dieu avait fait sortir le soleil de son étui (Bava Métsia' 86b; Rachi, loc. cit.) et il faisait une chaleur intense. Aussi, craignant que cette chaleur puisse faire courir un danger de mort aux passants, Avraham décida que c'était le moment de surmonter ses douleurs atroces et de se soumettre à l'épreuve. Il est alors sorti de sa tente à la recherche d'un voyageur éventuel. Il savait certes que tant qu'il se trouvait face à la Chékhinah, il ne ferait qu'accéder à des niveaux spirituels de plus en plus élevés, illimités, et que chaque instant valait de l'or. Il savait aussi que ces efforts engendreraient automatiquement une baisse dans le service divin.

Avraham a toutefois décidé de ne pas prendre en considération ses intérêts personnels et au lieu de servir son Créateur et d'en recevoir une récompense, il a préféré diriger ses forces au service d'autrui, pour que les voyageurs du désert en viennent aussi à la reconnaissance sincère du Saint, béni soit-Il, et jouissent eux aussi du monde futur, comme il jouissait personnellement de la présence de la Chékhinah ici-bas... Aussi Dieu lui promit-Il: Ta récompense sera très grande (Genèse 15:1): ta descendance sera digne de porter le titre de peuple élu... Pin'has a adopté la même attitude altruiste, et comme nous l'avons vu, il a eu le mérite de porter le titre de Grand Pontife.

Nous devons par conséquent exploiter au maximum toute occasion qui nous est offerte pour nous élever constamment au plan spirituel, surtout si la mitsvah que nous accomplissons vise la communauté d'Israël. Notre récompense sera alors très grande, et le Saint, béni soit-Il, en tirera un immense plaisir. Dans le cas inverse, nous serons pire que les bêtes qui veillent les unes sur les autres, bien qu'elles ne soient pas douées d'intelligence et de connaissance. Le Midrach (Cho'her Tov 22; Rachi sur Psaumes 42:2), cite à cet effet le cas de la biche à qui toutes les bêtes assoiffées demandent de lever les yeux au Ciel pour les aider à assouvir leur soif. La biche creuse un trou dans le sol, y introduit ses cornes et commence à meugler. Le Saint, béni soit-Il, a alors pitié d'elle et l'eau surgit de l'abîme.

Il est écrit: Aux hommes et aux bêtes, Tu es secourable, Eternel! (Psaumes 36:7). En d'autres termes, nous devons prendre exemple de la bête qui a été créée avant nous et sait servir Dieu, bien qu'elle soit dénuée d'intelligence et incapable de s'exprimer. Nous avons déjà vu l'enseignement du Talmud ('Irouvin 100b), selon lequel si nous n'avions pas reçu la Torah, nous aurions appris la pudeur du chat, la rapine de la fourmi, la fidélité de la colombe, etc.

Ne nous disons pas que ces occasions sont rares, et ce n'est pas tous les jours que Dieu nous met à l'épreuve. Prenons par exemple le cas d'un étudiant de Yéchivah qui éprouve des difficultés dans la compréhension d'un problème particulièrement ardu posé par un Tana ou un Amoraï... Il consulte un compagnon d'études qui peut adopter deux attitudes à son égard: lui avouer qu'il n'a pas encore saisi le fond du problème et qu'il ne peut donc pas le lui expliquer, ou bien qu'il n'a pas du tout étudié le problème en question. Au cas où il veut oui l'aider, il peut lui expliquer superficiellement pour qu'il continue à essayer de chercher lui-même la clé de l'énigme, ou bien il peut le faire patiemment et en détail, et développer la question sur tous ses aspects jusqu'à ce qu'il la comprenne parfaitement.

Il va sans dire que nous devons nous efforcer d'aider notre prochain. Nous accéderons ainsi à un niveau spirituel très élevé. Le Talmud ('Irouvin 54b) cite à cet effet le cas de Rabbi Prida qui avait la patience de répéter quatre cents fois son cours à un disciple particulièrement peu doué. Une voix céleste lui promit alors une longue vie, ainsi que le monde futur.

C'est la voie suivie par notre patriarche Avraham et par Pin'has: si tous deux ont accédé à une telle grandeur, c'est essentiellement parce qu'ils n'ont cherché que le bien d'autrui, sans du tout veiller à leur intérêt personnel. D'ailleurs, leur nom témoigne de leur vertu: en effet, AVRaHaM a la même valeur numérique que GoMeL 'HeSseD BéGOuFO (rend service avec son corps) et HOu TOV Bé'ENé HaCHeM VéADaM (il est vertueux vis-à-vis de Dieu et de l'homme = 248); et PiN'HaS a la même valeur numérique que 'HeSseD YéSsoVéVéNOu (se fait entourer de la grâce = 208).

Bil'am et Balak ont aussi vu, comme il est écrit, Bil'am, voyant que l'Eternel... (Nombres 24:1), et Balak... ayant vu... (ibid. 22:2), mais ils n'ont vu que leur personne et n'ont veillé qu'à leur intérêt personnel. Toute leur vie, ils ont persisté dans leur perversité et ont complètement mis de côté le bien-être de leur peuple.

Comme nous l'avons vu au début de notre leçon, Balak craignait Israël, qui n'a livré de combat qu'après que Si'hon lui eût refusé l'autorisation de passer par son territoire. Balak aurait pu choisir la voie de la paix, il serait alors sorti indemne.

La vue des enfants d'Israël engagés dans l'étude de la Torah et l'harmonie qui régnait entre eux a beaucoup irrité Balak. Il craignait que son peuple n'apprenne des enfants d'Israël la voie de l'union et de la foi. C'est pourquoi il s'est allié avec Bil'am pour leur livrer combat, faisant emprunter à tout son pays la voie de la perversité. L'idée d'une paix éventuelle avec Israël n'a pas trouvé grâce à ses yeux et il a préféré le vol et la rapine à l'union et la paix.

C'est ainsi qu'agissent les mécréants, qui ne voient que leur méchanceté et s'y accrochent. Ils veillent aussi à ce que tous les autres adoptent leur attitude perverse. Si quelqu'un te dit qu'on peut trouver la Torah chez les nations, enseigne le Talmud (Ekha Rabati 2:7), ne le crois pas, car s'ils l'avaient, ils auraient certainement aspiré avec ardeur à la paix et à la clémence. Car, la Torah, c'est essentiellement la paix (Bamidbar Rabah 21:1; Tan'houma, Yithro 9). Son commencement, son milieu et sa fin représentent la bonté (Sotah 14a). Et comme les nations n'aspiraient nullement à la paix et à la bienfaisance, elles ont refusé d'accepter la Torah (Avodah Zarah 2b).

Un de nos disciples, Rabbi Chelomo Elmalem, nous a fait une fois remarquer la similitude des termes BaLaK et BéKaL ou BéKoL. Balak a vu les enfants d'Israël engagés dans l'étude de la Torah; comme ils l'étudiaient békol, leur KoL (voix) se faisait entendre, ils ont pu éloigner béKaLOuth (facilement) le mauvais penchant et éliminer les problèmes engendrés par le manque ou la négligence de l'étude de la Torah. Comme Balak ne voulait pas que son peuple apprenne des enfants d'Israël la vertu de l'union, il s'est efforcé de les affaiblir par tous les moyens. Ainsi KoL de la Torah se transforme en KaL: négligence facile de la Torah.

Autre explication: ayant pris conscience du fait qu'il ne peut pas vaincre les enfants d'Israël par la guerre, Balak a pris la décision de leur livrer combat par le KoL, c'est-à-dire verbalement par les KéLaLoT (malédictions). Il n'a pas levé la voix (kol kal: voix basse), pour qu'ils n'entendent pas qu'il est en train de les maudire. Ils ignoreront donc ainsi la raison pour laquelle les malheurs s'abattent sur eux et ne rechercheront pas leurs déficiences. Ils ne feront pas leur examen de conscience et ne sauront même pas que tout ce qui leur arrive peut venir de la négligence de l'étude de la Torah. Alors, les doutes sur la foi commenceront à les ronger et ne feront que s'intensifier. Ils finiront par abandonner la Torah et ils seront exterminés, à Dieu ne plaise...

Si Balak visait essentiellement à pervertir les enfants d'Israël et à refroidir l'enthousiasme de leur foi, pourquoi était-il prêt à offrir des sacrifices à Dieu? Le Talmud (Sotah 47a) enseigne à cet effet qu'il a offert quarante-deux sacrifices, grâce auxquels il a eu le mérite de compter dans sa descendance, Ruth la Moabite, le Roi Salomon, et même notre Machia'h intègre.

Il est certain que Balak n'a pas offert ces sacrifices pour l'amour du Ciel. Là aussi, nous voyons à quel point il était mécréant: il était prêt à accomplir une mitsvah et se conformer à la volonté du Saint, béni soit-Il, pourvu qu'il reçoive l'autorisation de maudire les enfants d'Israël, le peuple élu qui a reçu la Torah. Il visait ainsi à ce qu'ils en arrivent à pécher et être punis. Quand il s'est rendu compte que Dieu ne consente pas à ce que Ses enfants soient maudits, il n'a cessé d'espérer recevoir l'autorisation de les maudire, grâce à la mitsvah qu'il accomplissait.

Balak a offert quarante-deux sacrifices, qui correspondent à védibarta BaM (Tu en parleras des paroles de Torah)... (Deutéronome 6:7) BaM a pour valeur numérique 42, c'est-à-dire la Torah, qu'il visait à les affaiblir dans l'étude de la Torah (cf. Yoma 19b).

Si Ruth comptait parmi ses descendants, c'est par suite du principe: la méchanceté des Egyptiens est retombée sur eux (Exode 18:11). Et s'il savait que le Machia'h, qui est destiné à exterminer Amalek (Zohar I, 25b), c'est-à-dire celui qui suit la voie de Balak et de Bil'am, descendrait de lui, il n'aurait certainement pas offert des sacrifices, même pour maudire les enfants d'Israël. On sait à cet effet que le chofar du Machia'h fera tomber de nombreux ennemis d'Israël (ibid. II, 8a). L'étincelle sainte et pure de l'offrande des sacrifices, qui s'est mélangée à de nombreuses pensées perverses et de nombreux conseils infâmes qui visaient à anéantir le peuple d'Israël, a donc engendré celle du Machia'h. C'est elle qui contribuera à l'extermination de Balak et Bil'am, (c'est-à-dire d'Amalek, comme nous l'avons vu).

Par Sa miséricorde abondante et Sa bonté infinie, l'Eternel fait sugir contre le Peuple d'Israël des peuples forts qui incitent malgré eux Ses enfants à se repentir de leurs méfaits. Ces peuples finiront par tomber entre les mains d'Israël...

Veuille l'Eternel que s'accomplisse sur nous au plus tôt le verset: Les libérateurs monteront sur la montagne de Tsion, pour se faire les justiciers du mont d'Essav (Ovadia 1:21). Amen.

 

 

La méchanceté de Balak et Bil'am ou l'extermination du corps et de l'âme
TABLE DE MATIERE
Le dévouement de Pin'has face à Adam

 

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